(Minghui.org) Le sénateur australien et président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la législation commerciale, M. Eric Abetz, a été interviewé par China Uncensored le 21 décembre 2020. M. Abetz a déclaré que la dictature du Parti communiste chinois (PCC) « doit être condamnée, et nous ne pouvons pas, dans un monde civilisé, continuer à fermer les yeux sur un régime aussi laid et répressif ». Il a soutenu que les Australiens devraient convoquer le PCC et le tenir pour responsable.

M. Abetz a expliqué : « Les valeurs de la dictature sont en complet contraste avec celles que nous avons en Australie et aux États-Unis. D’ailleurs, parmi les pays du monde qui aiment la liberté, nous devons prendre position. Et si nous ne le faisons pas, nous rendons un très mauvais service à tous ces gens qui sont actuellement dans des camps de concentration et des prisons sous la dictature chinoise. Alors oui, nous devrions condamner le régime, les convoquer et leur demander des comptes. »

M. Eric Abetz, sénateur australien et président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la législation commerciale

La pandémie a ouvert les yeux des peuples sur la dictature du PCC

M. Abetz a déclaré que la pandémie « a ouvert les yeux à beaucoup de gens en Australie, mais aussi dans le monde entier, sur le genre de comportements et de manipulations que la dictature chinoise pratique ». Il a appelé les pays libres à faire front commun contre les intimidations du PCC.

« Je pense que la question du coronavirus a changé les choses sur plusieurs fronts. D’abord, l’appel de l’Australie à une enquête internationale a vu l’œil de la dictature se focaliser sur l’Australie. Ils en sont sortis avec toutes les affirmations assez bizarres : cela a commencé en Italie, puis aux États-Unis, puis en Chine par le biais du bœuf australien. M. Abetz a déclaré que le PCC n’a pas eu à subir les conséquences de ses histoires inventées de toutes pièces, car la Chine ne dispose pas d’une presse libre.

« L’autre chose qui, je pense, préoccupe beaucoup d’Australiens et de gens dans le monde entier est la façon dont la dictature a pu manipuler instantanément l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et [son directeur général] le Dr Tedros pour diffuser la propagande relative au coronavirus. »

« Tout d'abord, on nous a dit que ce n'était pas communicable entre les gens, qu'il était raciste de fermer les frontières. Et maintenant, vous vous demandez d'où vient toute cette désinformation ? Toutes remontent à la dictature chinoise qui était dans le déni. À cause du déni et de la propagande avalée par l'Organisation mondiale de la santé, nous sommes maintenant confrontés à une crise mondiale. »

Les pays libres resteront unis

« Gardons à l'esprit que c'est une dictature qui a un million de ses propres citoyens dans des camps de concentration, qui emprisonne des gens parce qu'ils sont des chrétiens, parce qu'ils pratiquent le Falun Gong, parce qu'ils soutiennent le mouvement pro-démocratie à Hong Kong. Il s'agit d'un régime brutal qui, en fait, pratique le prélèvement d'organes sur les prisonniers de conscience. C'est un régime qui mérite d'être condamné », a déclaré M. Abetz.

Il a précisé que le fait d'appeler l'oppresseur au nom des opprimés n'est pas raciste. « Ce qui est raciste, c'est d'essayer d'éliminer les Ouïgours de la province du Xinjiang, où se trouvent les camps de concentration, et les autres répressions que le régime entreprend. Ça, c'est raciste. »

« Ce que cette dictature belligérante cherche à faire, c'est intimider. Et c'est pourquoi, ces derniers temps, j'ai appelé tous les pays du monde épris de liberté à se réunir et à dire “Assez, c'est assez”. Nous ne vous permettrons pas d'essayer de nous éliminer un par un, mais les pays épris de liberté seront unis et solidaires les uns avec les autres. »

Traduit de l'anglais