(Minghui.org) Depuis le lancement au début de l’année de la campagne « plan zéro » par le Parti communiste chinois afin d’essayer de contraindre tous les pratiquants de Falun Gong inscrits sur la liste noire du gouvernement à renoncer à leur croyance, de nombreux pratiquants du district de Hulan, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang ont été harcelés au téléphone ou ont eu la visite à leur domicile de policiers et de membres des comités résidentiels.
Les policiers ont demandé aux pratiquants s'ils pratiquaient encore le Falun Gong et ont tenté de les contraindre à signer des déclarations pour renoncer à leur croyance. Devant le refus d’obtempérer de certains pratiquants, les autorités ont pris pour cible les membres de leur famille.
Ci-dessous, vous trouverez quelques cas de harcèlement recueillis ces derniers mois. Les dates de ces cas restent à déterminer.
M. Li Runhau dans le coma
En 2016, M. Li Runhua, un sexagénaire, a été condamné à trois ans de prison à purger dans la prison de Hulan. Suite aux mauvais traitements subis en prison, il a développé de l'hypertension et sa vue a baissé.
En 2019, après sa libération, la police a continué de harceler M. Li. Fin janvier 2020, vers le Nouvel An chinois, la police a frappé à sa porte à plusieurs reprises, lui a crié après et l'a menacé. En plus de lui rendre visite en personne, ils lui ont également téléphoné et l'ont intimidé.
Lors de sa libération, les réactions et la mobilité M. Li était déjà lentes, et à la suite du harcèlement son état s'est encore détérioré.
Un incident s'est produit, lors du deuxième jour de harcèlement, il est tombé, a dû être alité et était incapable de parler. Au moment de l’écriture de ces lignes, il est dans le coma.
Autres cas de harcèlement
Mme Guo Yaqin a été harcelée par la police qui lui a demandé d'écrire des déclarations de renoncement au Falun Gong. Devant son refus, la police a obligé sa belle-fille à l'écrire pour elle.
De même, lorsque Mme Du Xiuying a refusé de signer une déclaration de renoncement préparée par la police, celle-ci a ordonné à sa fille de la signer à sa place.
Lorsque Mme Wei Yuzhi a été harcelée par le comité résidentiel, elle leur a dit que sa décision de pratiquer le Falun Gong était sans équivoque. Les membres du personnel ont alors menacé de s'en prendre à sa fille et à sa petite-fille. Sa fille leur a dit : « Le fait que ma mère [pratique le Falun Gong] ne nous affectera pas, votre intimidation ne nous fait pas peur. »
Un policier non identifié a harcelé Mme Zhang Xiurong au téléphone et elle lui a rétorqué : « Pourquoi dois-je vous dire ce que je pense ? »
La police a harcelé plusieurs fois la fille de Mme Yu Xiaomei au téléphone pour lui dire que sa mère devait se rendre au poste de police. Mme Yu s'y est rendue et on lui a dit de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong.
Les bagages de Mme Xu Guiqing ont été fouillés à l’aéroport, lorsque celle-ci se rendait à Pékin pour rendre visite à sa fille. À son retour, elle a été de nouveau harcelée par la police.
La police a harcelé Mme Wen Jie à deux reprises à son domicile. Sa famille a également reçu des appels téléphoniques harcelants de la part de la police.
La belle-sœur de Mme Ju Wenyan a également été harcelée par la police et a été questionnée sur l'adresse de Mme Ju.
Le 9 mai 2020, Mme Lu Yanhua a été arrêtée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été contrainte de signer un avis de détention, mais a ensuite été libérée en raison de la pandémie. Depuis, la police l'a harcelée à plusieurs reprises à son domicile.
He Yahua, Mme Guo Yuhua et sa famille, Mme A Caixia, Mme Sha Xiaoyan, M. Zhang Qingjiu et sa mère, M. Xu Binyu, M. Wang Xiaojun, Mme Liu Dongling, Mme Liu Guilan, le fils de Mme Li Dongxue, le mari de Mme Wang Yanfang et le frère et la nièce de Mme Li Caixia sont d’autres pratiquants qui ont reçu des appels téléphoniques harcelants de la part de la police et des membres du comité résidentiel.
Traduit de l'anglais
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