(Minghui.org) Le National Civic Council (NCC), un groupe de réflexion basé à Melbourne, en Australie, a tenu sa conférence nationale annuelle du 7 au 9 février 2020. Un pratiquant de Falun Gong a été invité à prendre la parole le premier jour de la conférence. Il a détaillé la résistance pacifique des pratiquants contre la persécution du Falun Gong en Chine depuis vingt ans et les crimes contre l’humanité commis par le régime communiste chinois.


Des représentants de la communauté du Falun Gong, du Tibet, des Ouïghours et de Hong Kong ont été invités à prendre la parole lors de la conférence nationale 2020 de NCC. Un pratiquant de Falun Gong répond aux questions du public.

L’orateur principal ce soir-là était M. Kevin Andrews, membre de la Chambre des représentants australienne. Il y avait plus de 100 participants, y compris des membres de NCC de toute l’Australie, des représentants d’autres organisations et le public. Le sujet abordé était « Pourquoi le gouvernement envisage une loi Magnitsky pour soutenir les droits de l’homme dans les États autoritaires ». Les pratiquants de Falun Gong, les groupes démocratiques chinois et les représentants de la communauté hongkongaise, ouïghoure et tibétaine ont été invités à prendre la parole et à participer à une séance de questions-réponses.

M. Kevin Andrews a été ministre de divers organismes fédéraux pendant quinze ans. Il préside actuellement une enquête publique sur l’adoption de la loi Magnitsky en Australie. La loi vise à sanctionner et punir les personnes et les membres de leur famille pour avoir violé les droits de l’homme ou leur implication dans la persécution des croyances religieuses. À l’heure actuelle, 28 pays ont déjà adopté ou ont l’intention d’adopter des lois similaires à la loi américaine Magnitsky.

La NCC est un groupe de réflexion australien fondé dans les années 1940 dans le but de préserver les valeurs traditionnelles telles que la famille et l’intégrité de la vie humaine. L’organisation publie un magazine d’actualité, le News Weekly, depuis 1943. La publication se concentre sur l’éthique et est distribuée dans toute l’Australie. Ces dernières années, le magazine a publié plusieurs articles sur les prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers d’opinion en Chine.

Nous devons parler pour les citoyens chinois qui sont persécutés en Chine


Un pratiquant de Falun Gong de l’État du Victoria, en Australie, prend la parole lors de la conférence annuelle de NCC.

M. Tang, un professionnel de l’informatique et pratiquant de Falun Gong du Victoria, a déclaré dans son discours : « Nous devons parler au nom des millions de citoyens persécutés en Chine et faire quelque chose. Ils ont été détenus de manière déraisonnable, emprisonnés, torturés simplement parce qu’ils pratiquent le Falun Gong.

M. Tang estime que les fonctionnaires communistes chinois punis par la loi Magnitsky devraient avoir l’interdiction d’entrer en Australie pour toujours et d’investir à l’étranger. « Ces auteurs devraient être appelés par leur nom et critiqués... [pour] dissuader les autres de commettre des crimes contre l’humanité », a déclaré M. Tang.

Les pratiquants de Falun Gong aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande ont soumis une liste des personnes impliquées dans la persécution à leurs gouvernements respectifs. Cette communication a été présentée après que le site Web de Minghui a publié un avis le 31 mai 2019 selon lequel « un fonctionnaire du Département d’État des États-Unis a informé les pratiquants de Falun Gong qu’ils peuvent soumettre une liste des auteurs impliqués dans la persécution du Falun Gong ».

En novembre 2019, Minghui.org a lancé une liste de 105 580 auteurs. Leurs renseignements personnels et les crimes commis sont également consignés au dossier.

La loi Magnitsky aura un grand impact

M. Kevin Andrews, membre de la Chambre des représentants australienne, prend la parole lors de la conférence.

M. Andrews a déclaré que les prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants à des fins lucratives par le régime communiste sont très inquiétants. Il a cité dans son discours les conclusions du China Tribunal qui s’est tenu au Royaume-Uni l’année dernière selon lesquelles les pratiquants de Falun Gong sont la principale source de ces organes.

Bien que l’Australie dispose actuellement du règlement sur les sanctions autonomes qui permet à l’Australie de sanctionner des personnes ou des organisations à l’étranger, M. Andrews pense que la loi Magnitsky aurait un grand impact. « Elle vise à empêcher les auteurs de violations des droits de l’homme à l’étranger d’investir dans des pays dotés de ce règlement, d’utiliser leur système bancaire ou financier pour le commerce. S’ils sont sanctionnés, ils ne pourront pas entrer dans le pays.

« Au-delà de cela, les membres de leur famille, leurs fils et leurs filles et leur famille élargie ne seront pas autorisés à fréquenter des établissements d’enseignement dans d’autres parties du monde. La loi Magnitsky est une mesure. Ce n’est pas la seule mesure d’un groupe de mesures relatives aux droits de l’homme qui peuvent aider à faire quelque chose pour protéger les droits de l’homme et sanctionner ces violateurs des droits de l’homme. »

Un député fédéral voit un fort soutien en faveur de la loi Magnitsky

George Christensen (à gauche), membre de la Chambre des représentants australienne, prend une photo avec le pratiquant de Falun Gong M. Tang.

George Christensen, membre de la Chambre des représentants australienne, s’est rendu du Queensland à Melbourne pour assister à la conférence. Il a déclaré : « C’est la première fois que je vois que diverses organisations du Falun Gong, des Tibétains, des Ouïghours et des membres de la communauté de Hong Kong viennent à un événement où ils parlent tous de leur préoccupation au sujet d’une question similaire : les violations des droits de l’homme. Franchement, c’est un crime contre l’humanité que le Parti communiste chinois (PCC) inflige aux gens où qu’ils soient. »

« Au moins en Australie, nous révélons ces atrocités en permanence. Sinon, ces tragédies continueront à se produire. »

Il a ajouté : « Je pense que tout le monde ici soutient l’adoption de la loi Magnitsky en Australie. En tant que membre fédéral, c’est un signal fort pour moi. »

Traduit de l’anglais