Une jeune femme emprisonnée pour sa croyance se voit refuser les visites de sa famille et l'accès à des avocats

(Minghui.org) Trois ans après que M^me Jiang Liyu a été arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong, les autorités n'ont pas autorisé sa famille à la voir ni à l'appeler.

Selon les parents de M ^me Jian qui pratiquent aussi le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999, leur fille n'est pas la seule pratiquante de Falun Gong emprisonnée qui s'est vu refuser les visites familiales si elle ne renonçait pas à sa croyance.

M ^me Jian (gauche) et sa sœur aînée, M^me Jian Lianjiao

M ^me Jian Liyu, 28 ans, de la ville de Shiyan, province du Hubei, qui travaille à Pékin, a été arrêtée en mai 2017 pour avoir sensibilisé les gens sur la persécution du Falun Gong. Elle a été condamnée à quatre ans de prison le 12 juillet 2018 et envoyée à la prison de Hankou de la province du Hubei en mars 2019. Les autorités n'ont pas autorisé sa famille à lui rendre visite depuis son arrestation.

Le 12 mai 2020, la famille de M ^me Jian a rappelé la prison et a demandé de pouvoir la voir. Un responsable carcéral dénommé Hua a répondu à l'appel.

La famille de M ^me Jian a demandé pourquoi ils n'avaient pas l'autorisation de l'appeler alors que cela était permis pour les autres détenus pendant la pandémie.

Hua a dit qu'il ferait en sorte qu'elle puisse leur parler, mais il est revenu en arrière en affirmant qu'ils lui avaient déjà parlé. Il a aussi déclaré que les responsables de la prison avaient contacté le gouvernement local où vivent les parents de M ^me Jian et leur avait dit que M^me Jian allait bien. Mais la famille de M^me Jian a dit que Hua mentait, car ils n'avaient pas eu de nouvelles d'elle depuis son arrestation. Hua a aussi refusé de révéler dans quel service M^me Jian était détenue.

Avant l'épidémie du virus, l'avocat de M ^me Jian avait essayé plusieurs fois de la voir, mais il avait été aussi régulièrement rejeté par la prison selon le motif que son document de procuration ne répondait pas aux exigences, même quand il le mettait à jour en fonction de leurs demandes.

Voir aussi :

Les demandes de visite de la famille d'une jeune femme emprisonnée pour sa croyance sont rejetées

Une femme du Hebei condamnée à quatre ans pour avoir parlé ouvertement de sa croyance, sa famille harcelée pour avoir demandé à la voir

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais