(Minghui.org) David Kilgour, ancien secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique, et David Matas, avocat international spécialisé dans les droits de l’homme, ont enquêté sur les prélèvements d’organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC) sur des pratiquants vivants de Falun Gong depuis plusieurs années et ont publié leurs rapports d’enquête.
Au cours du rassemblement virtuel en ligne qui s’est tenu le 20 juillet 2020, ils ont présenté plusieurs suggestions au gouvernement canadien, notamment l’utilisation de la Loi Magnitski pour sanctionner les quatorze fonctionnaires du PCC qui ont participé à la persécution du Falun Gong.
Matas propose dix suggestions au gouvernement canadien pour mettre fin au prélèvement d’organes vivants
Dans son discours, le célèbre avocat des droits de l’homme, David Matas, a proposé des suggestions pour mettre fin à l’assassinat par le PCC des pratiquants de Falun Gong.
« Mon objectif particulier, lorsque j'aborde la persécution du Falun Gong, je porte une attention particulière sur le massacre des Falun Gong pour leurs organes lors de transplantations », a-t-il déclaré.
« La question à laquelle j’essaierais de répondre brièvement est de savoir comment le Canada peut contribuer à mettre fin aux abus. Dans le court laps de temps dont je dispose, j’ai des suggestions à faire très rapidement.
« Tout d’abord, le Parlement devrait adopter immédiatement le projet de loi S-204 qui a le soutien de tous les partis et qui criminalise la complicité dans l’abus de transplantation d’organes à l’étranger.
« Deuxièmement, le Parlement devrait modifier la loi sur l’immunité de l’État afin d’assumer la responsabilité de la liberté civile dans la complicité d’abus de transplantation à l’étranger.
« Troisièmement, le gouvernement du Canada devrait signer et ratifier la Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d'organes humains.
« Quatrièmement, le gouvernement du Canada devrait soulever la question de l'abus de transplantation d’organes en Chine au Conseil des droits de l’homme des Nations unies en vertu du point à l'ordre du jour concernant les situations des droits de l'homme qui nécessitent l’attention du Conseil.
« Cinquièmement, le gouvernement du Canada devrait nommer les auteurs d'abus de transplantation d’organes en Chine en vertu de la loi canadienne Magnitsky.
« Sixièmement, le gouvernement du Canada devrait imposer une interdiction d'immigration spécifique aux personnes complices d’abus de transplantation d’organes à l’étranger.
« Septièmement, une assemblée législative provinciale devrait rendre obligatoire la déclaration du tourisme de transplantation par les administrateurs de santé et les responsables de la santé.
« Huitièmement, une assemblée législative provinciale devrait interdire la couverture d’assurance pour le tourisme de transplantation.
« Neuvièmement, les professions de la santé et de la bioéthique devraient établir des normes bioéthiques et professionnelles spécifiques contre la complicité dans les abus de transplantation à l’étranger.
« Et dixièmement, les hôpitaux et les universités du Canada devraient adopter des politiques s'opposant à toute aide aux hôpitaux et aux médecins complices d'abus de transplantation d’organes à l’étranger.
« Je suggère d’agir sur l'ensemble de ces dix propositions, mais même si une seule d’entre elles était mise en œuvre, nous serions en meilleure posture que ce que nous sommes actuellement pour éviter la complicité et aider à prévenir le massacre des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes. »
Kilgour : Le Canada doit adopter une position ferme contre le PCC
M. Kilgour a suggéré que le Canada adopte une ligne plus dure à l’égard du régime du PCC, comme les quatorze responsables du PCC qui ont participé à la persécution, en refusant l’implication de Huawei dans la 5G au Canada et en menant des campagnes multilatérales pour isoler les criminels du PCC au niveau international.
« Le Canada doit à nouveau se rallier aux démocraties pour défendre les atteintes aux droits de l’homme et faire pression en faveur de changements qui empêcheront les pires régimes d’être membres du Conseil des droits de l’homme », a-t-il déclaré.
« Nous devons mettre l’accent sur la poursuite d’objectifs internationaux qui comptent pour les Canadiens et le monde entier. De cette façon, la prochaine fois que nous chercherons un siège au Conseil de sécurité, nous pourrons être fiers de ce que nous défendons que nous gagnions ou perdions. »
Il a condamné les vingt et un ans de persécution et de prélèvements d’organes à vif du PCC.
« Une partie de ce qui est nécessaire est une position beaucoup plus déterminée contre la persécution du Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des chrétiens et d’autres minorités à travers la Chine.
« Les médias pourraient grandement aider en publiant l’avis récent et en énumérant les noms de quatorze responsables chinois qui ont commis des crimes contre les pratiquants de Falun Gong. Il pourrait également aider en assistant et en faisant rapport sur les rassemblements qui se sont tenus aujourd’hui dans tout le pays. Il est temps de briser ce silence. »
L'ancien coprésident du Congrès juif canadien : « Qu’allons-nous dire à nos enfants lorsqu’ils nous demanderont ce que nous avons fait [pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes] ? »
Le rabbin Reuben Bulka, ancien coprésident du Congrès juif canadien, a dit qu’il appréciait David Matas et David Kilgour, qui ont fait cette découverte révolutionnaire de ce qui se passait en Chine. L’enquête récente montre que les prélèvements d’organes en Chine se poursuivent.
« La question que nous devons nous poser, mis à part les idées merveilleuses que David a soulevées, nous devrions nous assurer qu’il n’y a pas de gouvernement libre dans le monde qui permette ce type de prélèvement d’organes recherchés en Chine.
« Nous devons aussi nous demander ce que nous pouvons faire en tant qu’individus. Comment envoyer un message ? Et peut-être devrions-nous demander, comme quand est venu le moment pour les Jeux olympiques, nous avons appelé à les boycotter, que cela ne devrait pas avoir lieu là-bas [à Pékin].
« C'était une parodie. Cela n’aurait jamais dû avoir lieu. Et maintenant, nous devons peut-être nous demander ce que nous allons dire à nos enfants quand ils nous demanderont ce que nous avons fait ? »
Traduit de l’anglais
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