(Minghui.org) Ces deux dernières années, un homme de 63 ans de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, a été harcelé à répétition, afin qu'il renonce à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M. Jin Jie
M. Jin Jie, 63 ans, a commencé la pratique du Falun Gong en 2000. Il s'efforce de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong et a changé son caractère autrefois colérique, ainsi que de nombreuses autres mauvaises habitudes.
Afin de faire comprendre à davantage de gens les faits sur le Falun Gong et afin qu'ils ne deviennent pas victime de la propagande de diabolisation répandue par le régime communiste chinois, M. Jin distribuait des documents sur le Falun Gong pendant ses temps libres. Mais en 2011, il a été arrêté et a reçu une peine d'un an et demi de travaux forcés. Il a été menotté à une chaise en métal, choqué avec des matraques électriques, attaché au sol et a été gavé pendant sa détention.
Depuis, la police a mis M. Jin sur une liste noire et l'a harcelé à répétition.
Harcèlement en 2018
En décembre 2018, l'agent de police Li Qiang et deux membres du personnel du comité résidentiel sont venus à son domicile et lui ont ordonné de signer une déclaration préparée à l'avance disant qu'il renonçait au Falun Gong. M. Jin a refusé.
Harcèlement et détention en 2019
Le 29 juillet 2019, la police a de nouveau harcelé M. Jin. Pendant qu'ils lui demandaient s'il pratiquait toujours le Falun Gong, la police a fouillé son domicile. M. Jin a dit à la police qu'il lui était impossible d'abandonner sa croyance. Incapable d'empêcher la police de fouiller son domicile, il a enregistré les agents sur vidéo. Mais la police a saisi son téléphone portable et a effacé la vidéo.
M. Jin a ensuite été emmené au poste de police. Il a dit à la police que le Falun Gong est bon et qu'il n'avait enfreint aucune loi en le pratiquant. La police lui a dit qu'ils avaient enquêté sur lui et que tous ses voisins ont dit qu'il était une bonne personne. Mais ils ont dit qu'ils avaient reçu une liste de noms et un quota de leurs superviseurs et qu'ils n'avaient d'autre choix que de l'arrêter.
Le lendemain, M. Jin a été emmené dans un centre de détention. Il a découvert que les gardiens jetaient les restes de leur nourriture, qui contenait du porc, et les donnaient aux détenus, dont lui. Comme il est de l'ethnie Hui et ne mange pas de porc, il a demandé d'avoir ses repas préparés séparément. Les gardiens l'ont accusé de causer des problèmes. Ils l'ont battu le soir et l'ont attaché à un lit pendant une demi-heure. Pendant les neuf jours de sa détention, M. Jin n'a reçu que du riz avec des cornichons salés.
Harcèlement et arrestations en 2020
En juillet 2020, deux membres du personnel du comité résidentiel sont allés au domicile de M. Jin et ils ont à nouveau exigé qu'il signe une déclaration pour renoncer au Falun Gong. Après que M. Jin a refusé de la signer, les membres du personnel lui ont demandé « d'y réfléchir davantage » et sont partis.
Le 5 octobre 2020, trois agents de police sont à nouveau venus. Ils ont mis à sac son domicile, ont confisqué son téléphone portable, ses documents de Falun Gong, ses tableaux, ainsi que des billets de banque d'une valeur de 50 yuans sur lesquels étaient imprimées des informations sur le Falun Gong. (Suite à la censure sévère de l'information en Chine, les pratiquants de Falun Gong utilisent des moyens créatifs pour répandre les informations sur leur croyance, y compris imprimer de l'information sur des billets de banque.)
M. Jin a été emmené au poste de police et a reçu l'ordre de renoncer au Falun Gong. Il a de nouveau refusé. Les agents ont trouvé le numéro de sa femme et ont essayé de lui donner l'ordre de le persuader. Sa femme n'était pas chez elle, ils ont donc téléphoné à son frère et sa sœur qui habitent à Jiamusi, et leur ont demandé d'aller au poste de police pour persuader M. Jin. Ils ont aussi trouvé un vieil ami de M. Jin, qui était directeur adjoint d'un centre de détention, pour le persuader. Mais M. Jin est resté inébranlable.
L'agent de police Guan Zhuguo lui a dit : « Du moment que vous hochez votre tête, cela suffit pour qu'ils signent la déclaration à votre place. Ensuite nous allons vous relâcher. Sinon, vous serez détenu. » M. Jin a dit que si la police le persécutait, il allait les dénoncer en ligne.
Le lendemain, la police a emmené M. Jin à l'hôpital pour un examen physique. Lorsqu'il a refusé de se soumettre à l'examen, plusieurs agents lui ont tenu le bras de force et ont demandé à l'infirmière de lui faire une prise de sang et de prendre sa tension artérielle. Le côté droit de sa poitrine lui faisait encore mal plusieurs jours plus tard. Après qu'il a passé l'examen physique, la police l'a détenu pendant dix jours au centre de détention de la ville de Jiamusi.
M. Jin n'a pas reçu assez de nourriture et était constamment affamé lors de la détention. Il était très coûteux pour lui d'acheter de la nourriture supplémentaire ‒ une boîte à lunch de 20 yuans ne contenait qu'un peu de riz et deux portions de légumes.
Le 8 décembre, environ deux mois après qu'il a été libéré, la police a téléphoné à sa belle-sœur et lui a demandé de signer la déclaration de garantie à sa place. Elle a dit au policier : « Si n'importe qui peut la signer, pourquoi ne la signez-vous pas vous-même ? »
La police a appelé M. Jin et lui a donné l'ordre de venir au poste de police. M. Jin y est allé et a vu sa belle-sœur.
Jiu Jun, le chef du poste de police, lui a dit : « Je sais qu'il est impossible pour vous de signer la déclaration de renoncement. Que pensez-vous de demander à votre belle-sœur de la signer ? Êtes-vous d'accord ? »
M. Jin a répondu : « Je ne peux pas mentir en ce qui concerne ma croyance. C'est à vous de voir si vous voulez faire semblant. » Puis il est parti.
Voir aussi:
M. Jin Jie de la ville de Jiamusi envoyé au camp de travaux forcés de Suihua
Traduit de l'anglais
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