(Minghui.org) Le 8 mai 2021, une banderole portant l’inscription « Célébrer le 13 mai, Journée mondiale du Falun Dafa » est apparue dans la zone Gudao du champ pétrolifère de Shengli, province du Shandong. Environ deux mois plus tard, Mme Wang Ying et Mme Bai Wenxing, qui avaient suspendu la banderole, ont été arrêtées. La police a fouillé leur maison. Le fils de Mme Wang, M. Li Long, qui ne pratique pas le Falun Gong, a également été arrêté et placé en détention pour avoir soutenu la croyance de sa mère.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Détenue pendant plus de vingt-quatre heures

Le matin du 15 juillet 2021, à 7 heures environ onze policiers ont fait irruption au domicile de M. Li sans présenter de pièce d’identité ni de mandat de perquisition. Pendant que quatre d’entre eux le plaquaient sur le canapé, deux autres ont arrêté Mme Wang et l’ont emmenée.

Zhang Rui, un policier, a mis des gants pour fouiller l’appartement. M. Li lui a demandé de montrer un mandat de perquisition, et Zhang a sorti un « certificat de perquisition », qui citait l’article 87 de la Loi sur les sanctions de l’administration de la sécurité publique de la République populaire de Chine comme pièce justificative.

M. Li a dit : « Pour autant que je sache, l’article 87 ne concerne que la fouille des lieux publics. Si vous voulez fouiller une résidence privée, vous devez avoir un mandat de perquisition ; sinon, ce que vous faites est illégal. » Zhang est soudainement devenu furieux et a ordonné à trois policiers de menotter M. Li.

Les policiers ont fouillé chaque pièce et tout en filmant M. Li dans chacune d’elles, sous-entendant qu’il avait donné son accord pour la fouille. Dans une boîte étiquetée « boîte à preuves », ils ont placé les objets confisqués, dont deux livres sur le Falun Gong, un ordinateur, un disque dur externe, un lecteur MP3, un sac à main, deux téléphones portables et six clés USB. Ils ont également confisqué la clé de la maison et la clé de la voiture de M. Li et ont fouillé la voiture de M. Li, avant de l’emmener au poste de police de Haibin.

M. Li a été contraint de s’asseoir sur une chaise de métal et on lui a prélevé un échantillon de cheveux et une prise de sang. Après l’interrogatoire, M. Li a refusé de signer le procès-verbal, il a dit : « Le contenu est incomplet et certaines de mes paroles n’ont pas été incluses. » Mais le policier Wang Desheng a dit qu’il signe ou non n’avait pas d’importance.

Puis M. Li a été amené dans une pièce vitrée et y a été détenu jusqu’au lendemain matin. Une nouvelle fois, Wang Desheng a cherché à faire signer les procès-verbaux d’interrogatoire par M. Li. Lorsque M. Li a demandé la restitution des effets personnels confisqués, la police a menacé de le placer en détention s’il osait le demander à nouveau.

Peu après, M. Li et Mme Wang ont été libérés.

Détenus et interrogés à nouveau

Environ un mois plus tard, le 25 août, des policiers ont à nouveau harcelé la mère et le fils. Ma Yuqiang, du poste de police de Chaoyang, est allé chercher Mme Wang à son lieu de travail et l’a emmenée au poste de police. Quatre autres policiers se sont rendus sur le lieu de travail de M. Li, à la Compagnie électrique Dongli, et ont tenté de l’emmener. Son superviseur a arrêté la police.

Deux jours plus tard, alors que M. Li travaillait sur un chantier de construction, le policier Ren Anyuan lui a ordonné de se rendre au poste de police. M. Li a demandé à connaître sur quelle base légale. Ren a sorti un certificat portant le cachet officiel du poste de police de Chaoyang, mais il a refusé que M. Li le prenne en photo.

M. Li a été amené au poste de police de Chaoyang par Ren Anyuan, Song Mingxuan, Ma Yuqiang et Li Hongjun. Song a fait une fouille au corps, confisqué ses clés et l’a amené dans une salle d’interrogatoire. N’étant pas un criminel, M. Li a refusé de s’asseoir sur la chaise de métal.

Le policier Ren a dit que le cas de M. Li était une affaire administrative et non une affaire criminelle, mais il a refusé de lui donner le numéro du dossier. Il a dit à M. Li : « Vous ne savez pas ce que signifie la date du 13 mai ? Vous devriez savoir ce que vous avez fait. » M. Li a demandé qu’un inspecteur de police supervise l’interrogatoire, mais sa demande ainsi que l’appel à son avocat ont été rejetés. M. Li a demandé qu’on lui indique quelle loi il avait violée et une autre fois, Song a ignoré sa demande.

Une fois de plus, lorsqu’on a demandé à M. Li de signer les procès-verbaux d’interrogatoire, il a découvert qu’ils ne correspondaient pas à ce qu’il avait dit. Il a demandé à Song s’il avait modifié la transcription. Song a répondu qu’il avait le droit de choisir ce qui devait être enregistré et ce qui ne devait pas l’être. M. Li a refusé de le signer. Il a été libéré vers minuit.

Soutenir fermement la croyance de sa mère dans le Falun Gong

Depuis qu’il est jeune, M. Li soutient sa mère dans sa pratique du Falun Gong. Mme Wang avait la trentaine lorsqu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. À l’époque, elle souffrait de multiples maladies, comme une neurasthénie sévère, des problèmes aux yeux, à l’estomac, aux reins et aux intestins. Elle souffrait également d’anémie, d’hypotension et de polyarthrite rhumatoïde. Tourmentée par ces maladies, elle était très faible et pouvait à peine effectuer les tâches ménagères.

Deux mois seulement après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes ses maladies ont disparu. Non seulement elle a retrouvé la santé, mais aussi l’espoir. Après le décès de son mari, elle a pu élever seule son fils. Ayant été témoin du changement spectaculaire de sa mère, M. Li est plein de gratitude envers le Falun Gong.

Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999 par le Parti communiste chinois, Mme Wang a été arrêtée, détenue et emmenée dans des camps de travaux forcés à plusieurs reprises, simplement parce qu’elle lançait des appels en faveur du Falun Gong ou sensibilisait le public à la persécution. Lorsqu’elle était détenue, M. Li restait seul à la maison, peinant à s’occuper de lui-même.

Ignorant les raisons pour lesquelles sa mère, qui est une bonne personne, était persécutée, en grandissant M. Li a étudié de nombreuses lois chinoises et s’est rendu compte que la persécution du Falun Gong n’avait aucun fondement juridique. Depuis lors, quelle que soit la gravité de la persécution, M. Li n’a jamais reculé et a toujours soutenu sa mère.

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Traduit de l’anglais