(Minghui.org) Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit, également connu sous le nom de Falun Dafa, qui est basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis, de nombreux pratiquants ont été arrêtés, condamnés et torturés pour leur croyance. Une des prisons les plus tristement célèbres pour avoir maltraité des pratiquants de Falun Gong est la prison pour femmes de la province du Jilin.
Selon les statistiques disponibles sur le site web de Minghui, au moins 29 pratiquantes sont décédées des suites de la torture brutale dont elles ont été victimes dans la prison pour femmes du Jilin. Récemment, en juillet 2021, Fu Huihua, habitante de la ville de Changchun dans la province du Jilin, est décédée après seulement deux mois en prison, alors que sa fille, Mme Jianli est toujours maltraitée dans la même prison où elles ont été envoyées pour leur croyance dans le Falun Gong.
Alors que plusieurs cas de persécution ont été signalés, de nombreux autres cas ne le sont pas en raison de la censure de l’information en Chine et du fait que certains pratiquants ou leur famille ont choisi de garder le silence par peur des représailles des autorités.
Les fonctionnaires de la prison pour femmes de la province du Jilin ont développé un procédé de « transformation » pour forcer les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance. On assigne une ou deux détenues et une ou deux collaboratrices (des anciennes pratiquantes qui ont renoncé à leur croyance) à toutes les pratiquantes nouvellement admises, qui les surveillent jour et nuit. Les détenues reçoivent des réductions de peine pour les motiver.
Certaines des collaboratrices ont abandonné leur croyance dans le Falun Gong en raison des tortures qu’elles ont subies, tandis que d’autres ont été contraintes par les gardiens de prison à renoncer à leur croyance. Comme elles ont déjà pratiqué elles-mêmes le Falun Gong, il leur est plus facile de tromper les pratiquantes. Vivant dans la même cellule que les pratiquantes nouvellement admises, les collaboratrices observent attentivement les pratiquantes pour essayer d’identifier leur personnalité et leurs faiblesses qui pourraient être utilisées pour affaiblir leur volonté et ébranler leur croyance dans le Falun Gong.
Les pratiquantes sont soumises à une surveillance stricte, au confinement solitaire et à la torture. On les force à regarder des vidéos qui diffament le Falun Gong et à écrire de fréquents « rapports de pensées ». Même les spectacles de divertissements sont transformés en sessions de lavage de cerveau pour diffamer le Falun Gong.
Les pratiquantes qui refusent de renoncer à leur croyance sont placées sous surveillance stricte par de nombreuses détenues criminelles (souvent des meurtrières ou des revendeuses de drogue). Elles sont grossières et parfois perverties. Elles utilisent toutes les méthodes possibles pour torturer les pratiquantes sous leur surveillance, comme les empêcher de dormir, de manger, de boire, ou de se laver. On force les pratiquantes à s’asseoir sur un petit tabouret pendant une période prolongée. Parfois, elles n’ont pas l’autorisation d’aller aux toilettes ou d’utiliser des serviettes hygiéniques lorsqu’elles ont leurs règles. Les pratiquantes sont surveillées à tout instant et peuvent être à volonté maltraitées ou battues par les détenues criminelles.
Les gardiens de prison ferment les yeux sur ces criminelles. Quand une pratiquante signale un mauvais traitement aux gardiens de prison, on ne tient souvent pas compte de ce qu’elle a dit, ou elle est victime de représailles. Sous la torture, certaines pratiquantes sont devenues paralysées de façon permanente, certaines sont devenues mentalement dérangées et certaines sont mortes.
Lorsqu’on force une pratiquante à renoncer au Falun Gong sous la pression, elle continue à être sous l’étroite surveillance des détenues et des collaboratrices assignées. Si son comportement ne répond pas aux exigences d’une véritable transformation, elle peut être à nouveau soumise à une surveillance stricte pour la transformation dite en profondeur. Pour être considérée comme étant véritablement transformée, il faut ouvertement reconnaître et être d’accord avec les mensonges fabriqués par le PCC contre le Falun Gong.
Voir aussi :
La prison pour femmes de Changchun incite les détenues à torturer les pratiquantes de Falun Gong
Comment les gardiens de la prison pour femmes de la province du Jilin torturent les pratiquantes de Falun Gong
Des pratiquantes de Falun Gong torturées dans la prison pour femmes de la province du Jilin
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Traduit de l’anglais