(Minghui.org) Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, j’ai fourni des documents d’information sur le Falun Dafa et la persécution à nos pratiquants locaux. Récemment, les pratiquants ont mis en place de nombreux centres de production pour produire de tels documents, ce qui a grandement amélioré notre approvisionnement. Cela m’a donné plus de temps pour lire le Fa, pratiquer les exercices, et parler avec les gens en personne.
Abandonner la peur
J’admirais les pratiquants qui sortaient tous les jours pour parler aux gens et distribuer des brochures. Je pensais : « J’ai un travail. Je n’ai pas le temps de sortir aussi souvent que les autres pratiquants de Dafa. » Pourtant, je peux trouver du temps pour distribuer des documents aux gens face à face. Cependant, j’ai toujours trouvé des excuses pour éviter de sortir parce que j’avais peur. Je ne sortais qu’occasionnellement, et pas aussi fréquemment que je le souhaitais.
Le Maître a dit :
« Pour un pratiquant, regarder à l’intérieur est un trésor de la Loi. » (« Enseignement du Fa à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)
J’ai regardé à l’intérieur pour comprendre pourquoi j’avais encore peur après tant d’années de cultivation. J’ai réalisé que je ne me cultivais pas vraiment. Bien que je sois occupée à faire les trois choses, j’ai prêté plus d’attention à la formalité de faire les choses plutôt que de me cultiver vraiment dans le processus. Par conséquent, je n’étais pas en mesure de me débarrasser de beaucoup de mes attachements, qui ne cessaient de ressurgir, en particulier la mentalité de peur.
Le Maître a dit :
« Le Fa peut briser tous les attachements, le Fa peut briser toutes les perversités, le Fa peut briser tous les mensonges, le Fa peut affermir la pensée droite. » (« Éliminer les interférences », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
J’ai commencé à lire davantage le Fa et à mémoriser le Fa. Je lisais une conférence du livre Zhuan Falun chaque jour et j’essayais ensuite de mémoriser un ou deux paragraphes. Si j’avais le temps, je lisais davantage le Zhuan Falun ou d’autres enseignements du Fa du Maître. J’ai fait de la lecture du Fa ma priorité absolue et je lisais ou mémorisais les enseignements chaque fois que j’en avais le temps. Ma pensée droite s’est progressivement renforcée à mesure que je lisais le Fa, et ma peur a diminué.
Voyant mon désir de vraiment cultiver, le Maître m’a donné des occasions de m’élever. Un pratiquant de notre groupe d’étude du Fa est un professeur d’école. Un jour, l’enseignant m’a dit que l’école était sur le point de commencer une période de vacances et m’a demandé si je pouvais distribuer des CD sur le Falun Dafa aux élèves avant le début des vacances. Je savais que le Maître avait arrangé cette opportunité pour moi. J’ai pris la décision de bien faire mon travail.
Le dernier jour avant le début des vacances, j’ai rassemblé quelques CD et me suis rendue dans une rue où les élèves passaient en sortant de l’école. Les CD comprenaient « Nous indiquons l’avenir » et le logiciel permettant de franchir le pare-feu Internet du régime communiste.
En voyant le va-et-vient des véhicules et des piétons dans la rue animée, ma peur a fait surface. J’avais peur des caméras de surveillance dans la rue, peur de la police en civil, peur que les gens me voient, et peur que les étudiants n’acceptent pas mon aide. J’ai supplié le Maître dans mon esprit : « Maître, j’ai encore peur. S’il vous plaît, renforcez ma détermination. »
J’ai essayé de calmer mon esprit et j’ai continué à émettre la pensée droite pour désintégrer les interférences de la perversité provenant d’autres dimensions. Je continuais à penser : « Je suis une pratiquante de Dafa de la période de la rectification de Fa. Ce que je fais est juste. Aucune persécution ou interférence de la perversité n’est autorisée. »
J’ai également demandé au Maître de me protéger afin que les forces perverses ne puissent pas me voir. Bientôt, j’ai senti que j’étais entourée d’un puissant champ d’énergie et que le Maître était à mes côtés. Ma peur a disparu et tout ce que j’ai vu, ce sont les étudiants qui marchaient sur mon chemin. Les véhicules et les piétons semblaient avoir disparu.
J’ai salué un garçon, lui ai tendu un CD, et lui ai dit : « Bonjour, ceci est une copie d’un logiciel permettant de franchir le pare-feu d’Internet. Une fois que tu l’auras installé, tu pourras lire beaucoup de nouvelles véridiques que tu ne pourrais pas voir autrement. » Il a accepté le CD avec un sourire. Je me suis ensuite dirigée vers une fille et lui ai tendu un CD en lui disant : « Bonjour, voici une copie de “Nous indiquons l’avenir”, qui contient des histoires véridiques très touchantes ». Elle a accepté le CD avec plaisir. J’ai distribué tous les CD que j’avais apportés sans aucun problème.
Le Maître a dit :
« Nous avons vraiment certaines personnes qui ont fait un travail formidable, qui ont traité les choses de manière naturelle dans les beaux quartiers. Et lorsqu’ils ont parlé avec les gens, ils étaient très à l’aise. Instantanément l’autre personne était enchantée, comme si elle vous avait attendu. En réalité, les préparatifs sont faits, tout ce qui manque c’est que vous alliez faire les choses avec la pensée droite, mais vous n’avez justement pas cette pensée droite. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », conférences XI)
J’ai eu honte parce que j’ai réalisé que distribuer les documents en personne n’était pas aussi difficile que je l’avais pensé. Je n’avais pas réussi à faire ce pas en avant parce que je n’avais pas bien étudié le Fa et que je n’avais pas une forte pensée droite.
À partir de ce moment-là, l’enseignant me disait quand l’école faisait une pause. Je préparais les documents, me rendais à l’école, et les distribuais. Lorsque j’avais peur, je le niais en pensant : « Ce n’est pas moi qui ai peur, et je ne veux pas de cette peur. Je suis une pratiquante de Dafa et je ne fais que suivre les arrangements du Maître. »
Petit à petit, je me suis détendue et ma peur s’est dissipée.
Le Maître a dit :
« Comme la cultivation dépend de soi et que le gong dépend du maître, il vous suffit d’avoir la volonté de cultiver. Celui qui réalise véritablement ce travail, c’est le maître ; vous, vous êtes totalement incapable de faire cela. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Le Maître m’a aidée et a éliminé certaines de mes substances de peur. Cela m’a permis de faire un pas en avant et de parler aux gens du Falun Dafa et de la persécution.
Éliminer l’égoïsme
Mon mari aime voyager. Il avait l’habitude de m’emmener fréquemment dans des endroits pittoresques. Après avoir commencé à cultiver, je l’ai empêché d’organiser de tels voyages en utilisant diverses excuses, car j’avais le sentiment que les voyages me faisaient perdre mon temps de cultivation. Parfois, il était contrarié, pensant que je ne me souciais que de ma cultivation et que j’étais égoïste. Cette situation me désolait. Dans mon esprit, j’ai supplié le Maître de m’aider : « Maître, s’il vous plaît, faites en sorte que mon mari soit occupé à d’autres choses pour me libérer des voyages avec lui. Petit à petit, mon mari est devenu plus occupé à faire d’autres choses et je n’ai plus eu à voyager avec lui aussi souvent.
Plus tard, nous avons acheté une nouvelle voiture. Il aimait s’y promener et voulait que je l’accompagne. J’étais réticente, mais je sentais que je n’avais pas le choix.
Un jour, il m’a demandé d’aller dans un centre commercial d’une ville voisine. Quand nous étions dans le centre commercial, j’ai entendu une voix familière appeler mon nom. En regardant dans la direction de la voix, j’ai vu une camarade de classe. J’étais ravie et je lui ai attrapé la main pour la saluer.
Elle travaillait dans un département du Parti communiste chinois, et a eu le cerveau profondément lavé par la propagande contre le Falun Dafa. J’avais déjà parlé avec elle du Falun Dafa et de la persécution. Cependant, elle n’avait pas accepté ce que j’avais dit. Elle me disait sans cesse de ne rien faire [pour défendre le Falun Gong]. J’ai pensé que je devais lui parler à nouveau et lui transmettre l’occasion de salut du Maître.
J’ai dit à mon mari d’aller se promener à l’étage supérieur, car je voulais discuter un moment avec ma camarade de classe. J’ai ensuite sorti deux amulettes et un CD contenant le logiciel permettant de passer le pare-feu Internet. Je lui ai souhaité, ainsi qu’à son mari, une vie sans danger lorsque je lui ai donné les objets. Je lui ai conseillé de lire des informations factuelles sur Internet. Elle a accepté volontiers de le faire. Je lui ai ensuite conseillé d’abandonner son adhésion au Parti. Je pouvais voir qu’elle était inquiète ; elle avait peur que démissionner du Parti la mette en danger. J’ai demandé au Maître de me renforcer et de désintégrer le spectre pervers du communisme derrière elle. Je lui ai ensuite expliqué pourquoi et comment démissionner du Parti. Elle a finalement compris et a accepté de démissionner. Au moment où je finissais de discuter avec elle, mon mari est revenu.
Une autre fois, mon mari et moi sommes sortis de la ville. Je voulais rentrer tôt à la maison, car nous avions un groupe d’étude du Fa cet après-midi-là. De façon inattendue, sur le chemin du retour, mon mari s’est arrêté dans un dispensaire. Il voulait que le médecin vérifie son pouls parce qu’il se sentait mal depuis quelques jours. Je n’ai rien dit, mais je me suis sentie malheureuse. Je me plaignais dans mon esprit : « Pourquoi n’es-tu pas venu ici plus tôt ? Il est presque midi et je dois aller quelque part cet après-midi. »
Pendant que mon mari était avec le médecin, je me suis assise dans la voiture et j’ai vu beaucoup de jeunes gens aller et venir. Je me suis dit que le Maître avait dû s’arranger pour que je sois là et que je leur donne des informations. Je suis sortie de la voiture sous le soleil brûlant, j’ai marché vers les jeunes gens et je leur ai donné les CD de logiciels et les brochures sur le Falun Dafa. Dès que je suis remontée dans la voiture, mon mari est sorti de la clinique.
Grâce à ces deux expériences, j’ai compris que je devais et pouvais offrir le salut aux gens où que j’aille. Le Maître a dit :
« Autrement dit, la société humaine est un grand champ de pratique pour la cultivation et pratique des disciples de Dafa, vous pouvez cultiver et pratiquer où que vous soyez. Tout dépend du fait que vous soyez diligent ou non dans votre cultivation et pratique, cela vaut aussi pour vous qui jouez le rôle d’agent secret. (Le public rit) Vous tous pouvez cultiver et pratiquer et sauver les êtres, on ne regarde que comment vous positionnez votre cœur, on ne regarde que votre attitude vis-à-vis de la Loi. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi à New York 2007 », Enseignement du Fa dans les conférences VIII)
En lisant ce passage des enseignements du Maître, j’en suis venue à comprendre que tant que je me considère comme une pratiquante de Dafa en chaque instant, je peux faire bien où que je sois. Peu importe où je suis, je peux parler aux gens du Falun Dafa et de la persécution et leur donner l’occasion de recevoir le salut du Maître. J’ai cessé de reprocher à mon mari d’interférer avec mon programme du groupe d’étude du Fa. J’ai fini par comprendre que rien n’est accidentel. Je crois fermement que les arrangements du Maître sont les meilleurs.
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Traduit de l’anglais
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