[Fahui de Suisse 2021] Compréhension à propos de la tolérance et de la croyance

(Minghui.org)

Bonjour Maître ! Bonjour chers compagnons de cultivation !

Je suis une nouvelle pratiquante et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a deux ans. J’aimerais profiter de cette occasion pour partager avec vous comment j’ai obtenu le Fa.

Ma famille pratique le Falun Dafa. C’est pourquoi en 2005 ils m’ont inscrite à un stage de neuf jours à Taïwan. J’ai suivi le stage avec ma sœur cadette, j’ai appris les cinq exercices et je suis entrée en contact avec le Falun Dafa pour la première fois. Après le stage de neuf jours, il était évident pour ma sœur de commencer la cultivation dans le Falun Dafa. Cependant, j’avais accumulé beaucoup de conceptions et d’attachements humains en grandissant. Comme dans l’apprentissage d’une théorie, j’ai abordé les principes du Fa d’un point de vue analytique et critique – et j’ai donc raté Dafa à ce moment.

Cultiver la tolérance

Par la suite, je suis partie étudier à l’étranger et j’ai quitté l’environnement familial des pratiquants. Après avoir manqué cette occasion, il a fallu attendre quinze ans pour arriver au moment où je suis mûre pour la cultivation. Je vivais la vie des gens ordinaires, aspirant comme tout le monde au bonheur humain. Jusqu’à ce qu’au travail, je me trouve confrontée à un conflit interpersonnel insoluble, alors les méthodes des gens ordinaires n’ont pas pu m’offrir de solution. Lorsque je me suis sentie dans une impasse, j’ai pris sur l’étagère le livre Zhuan Falun que ma famille m’avait donné.

Le Maître a dit :

« Au cours de la cultivation et de la pratique, quand vous êtes face à des conflits bien réels ou que les autres vous traitent mal, cela peut correspondre à deux situations. La première, c’est que vous avez peut-être maltraité les autres dans une existence antérieure ; au fond de vous-même vous vous sentez indigné : « Comment peut-il me faire ça ? » Mais vous, pourquoi lui avez-vous fait la même chose autrefois ? Vous direz qu’à ce moment-là vous ne saviez pas et que dans cette vie on ne va pas s’occuper de ce qui s’est passé dans une autre vie. Mais ça ne marche pas comme cela ! » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai alors compris que l’apparition du conflit avait peut-être ses raisons liées à l’affinité prédestinée. Par conséquent, j’ai cessé d’analyser et de chercher à comprendre la cause du conflit.

De plus, le Zhuan Falun décrit comment se comporter en situation de conflit. Le Maître nous enseigne :

« Quand nous nous heurtons à ce genre de conflit, nous devons d’abord garder notre calme et ne pas adopter la même attitude que lui. Bien sûr, nous pouvons donner des explications avec gentillesse et nous pouvons clarifier les choses, ce n’est pas un problème, mais ça n’ira pas si vous vous y attachez trop. »

(Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

« Non seulement vous ne devez pas lutter et vous disputer avec lui, mais encore dans votre cœur vous ne devez pas le détester, vous ne devez vraiment pas le haïr. Si vous le haïssez, c’est que vous êtes en colère, n’est-ce pas ? Vous n’avez pas appliqué le principe de Ren. » (idem, même source)

Ces principes du Fa m’ont beaucoup touchée. Après avoir réfléchi sur moi-même, j’ai dû admettre que j’avais effectivement fait certaines choses de manière erronée ou pas assez bien. Mais le conflit important qui est soudainement apparu était pour moi à peine compréhensible.

J’ai donc essayé de suivre les principes du Fa mentionnés dans le Zhuan Falun et d’expliquer avec bonne volonté et en restant calme. J’ai également vécu la situation décrite dans le Zhuan Falun – je suis arrivée au travail et j’ai senti qu’il y avait quelque chose dans l’air et que tout le monde me regardait avec un regard étrange. Ensuite, le supérieur hiérarchique a eu une conversation privée avec moi. Sans que je m’y attende, il a parlé d’un ton acerbe. Il m’a réprimandée et je n’ai absolument pas eu le temps de dire quoi que ce soit ou de m’expliquer, car il venait de parler avec la collègue qui était en conflit avec moi. J’ai reconnu mon erreur, mais je me suis sentie injustement traitée. De retour chez moi, je suis tombée sur le passage suivant :

« Ce qu’est le Ren

Le Ren est le point crucial pour élever le xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l’injustice, avec des larmes retenues, c’est le Ren des gens ordinaires avec l’attachement à leurs craintes, n’éprouver aucune colère et aucune haine, n’avoir aucun sentiment d’injustice c’est le Ren du pratiquant. » (« Ce qu’est le Ren », Point essentiels pour avancer avec diligence)

Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé à quel point les exigences envers les pratiquants de Falun Dafa sont élevées ! Dans mon esprit, la « tolérance » signifiait ne pas se disputer ni se battre avec les autres en cas de conflit, accepter les critiques, accepter les attitudes des autres, de même que le conflit. Mais cela ne correspond pas encore à la véritable « tolérance » d’un pratiquant. Il s’agit simplement d’une tolérance à un niveau superficiel, une tolérance superficielle faite de colère et de haine, de sentiments d’injustice et de larmes. J’avais alors du mal à me représenter la véritable tolérance d’un pratiquant. J’ai cependant remarqué que les principes du Fa pouvaient m’aider en cas de fluctuations émotionnelles. C’était comme naviguer sous la pluie et l’orage, tout d’un coup on bute justement sur une amarre.

Comme nous travaillions quotidiennement en étroite collaboration, les conflits déclenchaient souvent chez moi des sentiments négatifs. C’est pourquoi j’ai commencé à lire les livres de Dafa dans le train en me rendant au travail ; en même temps, j’essayais d’améliorer les défauts que ma collègue m’avait signalés. Au travail, je pensais aux autres et j’assumais davantage de tâches. Peu importe ce qui se passe, je ne cherchais qu’en moi et ne regardais pas si les autres avaient raison ou tort. Je sais que ma collègue est disciplinée et quelqu’un de bien. Si un conflit survient, cela signifie que je n’ai pas répondu aux attentes des autres.

Malgré des fluctuations de sentiments durant cette période, j’ai au moins réussi, en me conformant au Fa, à ne pas dire une seule phrase négative sur ma collègue. Au bout de quelques mois, son attitude à mon égard n’avait certes pas changé, mais je m’étais efforcée de faire de mon mieux. Peu à peu, j’ai pu affronter les conflits de manière ouverte et je ne me suis plus sentie prisonnière de pensées négatives. Bien que finalement le conflit n’ait pas pu être résolu, l’attitude de mon supérieur a complètement changé au fil des mois. Lorsque j’ai donné ma démission, il a exprimé ses sincères regrets.

Suite à ces expériences, j’ai réappris les exercices et j’ai progressivement commencé à me cultiver dans le Falun Dafa. Il y a un an, j’ai pris contact avec d’autres pratiquants de ma région et depuis, je vais régulièrement au groupe de pratique et à l’étude du Fa hebdomadaire.

Briser les conceptions humaines

En tant que nouvelle pratiquante, j’ai été confrontée au début de ma cultivation à la question de la foi. En raison de mon éducation scolaire et des idées que j’avais formées depuis longtemps, j’avais encore des doutes quant à la cultivation, quand bien même j’avais déjà commencé les exercices et l’apprentissage du Fa. Lorsque j’ai participé pour la première fois à l’étude du Fa en groupe, j’ai parlé honnêtement de mon état. À l’époque, j’avais l’impression d’être entrée par la porte de Dafa avec seulement un pied, mais que le corps était encore à l’extérieur. Quant à savoir si j’avais déjà obtenu le Fa, je n’en étais pas du tout sûre. Les pratiquants présents souriaient : « Tu es ici avec nous aujourd’hui pour étudier le Fa, n’es-tu pas déjà sortie de l’être humain ordinaire ? » À cette époque, j’avais le problème de ne pas pouvoir m’imprégner du contenu du Fa lorsque je lisais. Il y avait un mur épais entre le Fa et moi. Les nombreux attachements et pensées humaines formaient un champ autour de moi et me bloquaient pour obtenir le Fa. Plus tard, j’ai remarqué que lorsque je lisais les phrases à haute voix pendant l’étude du Fa, ça allait un peu mieux. C’est pourquoi il m’arrive maintenant de lire à haute voix lors de l’étude du Fa par Sonant, même si c’est le tour d’un autre pratiquant. De plus, je participe régulièrement au groupe hebdomadaire d’étude du Fa. Sous l’influence positive de ce champ d’énergie, je peux mieux me concentrer. Dans le groupe, nous apprenons et échangeons ensemble ; cela favorise notre compréhension des principes du Fa et a un effet positif sur notre cultivation.

Un jour, j’étais en route pour la pratique collective des exercices au bord du lac. Tout à coup, je me suis aperçue que j’avais oublié ma trousse de maquillage dans les toilettes du train. Les trains font des allers-retours incessants dans la région. Apparemment, il était presque impossible de retrouver la trousse. J’ai pensé que j’allais laisser le cours naturel des choses se dérouler. Si je pouvais la retrouver, alors je croirais à la force de Dafa. Puis j’ai lâché cette pensée. Après la pratique des exercices, je suis allée brièvement au restaurant avec les autres pratiquants. Sans tenir compte de l’horaire, j’ai attendu sur la voie au même endroit et suis simplement montée dans le train suivant. Ensuite, j’ai avancé de quelques pas jusqu’aux premiers WC et j’ai ouvert la porte : la trousse de toilette était toujours là, au même endroit. Sans aucun effort, j’ai ainsi pu facilement retrouver ma trousse perdue. Même si ce n’était pas grand-chose, j’ai fait l’expérience cette fois-ci de la force magique de Dafa.

Avec le recul, j’ai réalisé que la foi dans le Maître et le Fa est en fait inconditionnelle. La magie de Dafa ne doit pas être considérée comme une condition préalable à la foi. Que j’y croie consciemment ou non et que j’aie déjà obtenu le Fa ou non n’est en fait pas important. Pourquoi ? Car même si je crois consciemment en Dafa, cela ne signifie pas encore que lors d’un test de xinxing, je puisse croire à cent pour cent au Maître et au Fa. Mais si je me considère comme une pratiquante et que je fais les tâches qu’un élève de Dafa est censé faire – bien apprendre le Fa et faire les exercices, émettre la pensée droite et participer à des activités pour clarifier les faits et sauver les êtres – tout en faisant attention à mes pensées et en regardant à l’intérieur en cas de problème, alors je suis déjà sur le chemin de la cultivation.

Pour conclure, j’aimerais encore partager quelque chose avec vous. Avant de partir à l’étranger, ma sœur m’avait parlé de la cultivation. À l’époque, j’avais de nombreuses conceptions et je croyais fermement à la science, mais pas à la cultivation. Je lui avais tout de suite dit que je n’étais pas intéressée. Lorsque j’ai commencé à cultiver il y a deux ans, elle m’a dit qu’après cette conversation, elle avait rêvé de mon esprit originel principal (zhuyuanshen) deux nuits de suite. Mon zhuyuanshen lui était apparu, une expression très émue sur le visage, voulant tellement obtenir le Fa.

Ce n’est que bien des années plus tard que je l’ai appris et cela m’a bouleversée. La partie éclairée de l’être humain sait que le Falun Dafa est quelque chose de précieux. Son autre côté, qui se trouve dans le brouillard parmi les gens ordinaires, a cependant plusieurs couches de conceptions et de mentalités humaines autour de lui. Même si on a l’occasion d’entrer en contact avec Dafa, souvent une personne ordinaire n’arrive pas à briser elle-même la couche extérieure formée et reconnaître le Fa. Il est donc important pour les pratiquants qui vivent en société parmi les gens ordinaires, d’être conscients, lorsqu’ils clarifient la vérité concernant le Falun Dafa, que les réactions des gens ordinaires sont souvent superficielles ou qu’elles ne sont que des comportements dictés par des conceptions humaines. Ce n’est pas ce que son vrai soi ferait. Avec cette compréhension, nous pouvons encore mieux nous focaliser sur la pensée droite et aborder les êtres qui ne connaissent pas encore le Falun Dafa. Peu importe les réactions que nous rencontrons lorsque nous parlons du Falun Dafa, les pratiquants doivent en être conscients et s’adresser au côté éveillé des êtres.

Merci vénérable Maître, merci chers compagnons de cultivation !

(Partagé lors de la conférence de partage d’expériences de Suisse 2021)

Traduit de l’allemand

Version allemande : https://de.minghui.org/html/articles/2021/12/18/157230.html