(Minghui.org) Cela fait deux ans que je suis sortie de la prison où j’étais détenue en raison de la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC). Tout ce qui s’est passé dans le passé est très vivant dans mon esprit, et j’ai beaucoup de choses à dire. J’ai donc rédigé cet article pour le partager avec les autres pratiquants, dans l’espoir d’aider les autres en partageant ce que j’ai appris.
Refuser de coopérer en prison
Lorsque j’ai été arrêtée illégalement, j’ai refusé de coopérer avec la perversité et j’ai lutté très fort. À cause de cela, ils ont serré mes menottes, ce qui a laissé des traces de sang sur mes poignets et mes mains. Plus tard, ils m’ont emmenée au bureau de la police, où ils m’ont menottée les mains derrière le dos et attaché les jambes à une chaise en fer. Quelques agents de police masculins ont forcé mes poings serrés à s’ouvrir. Ils m’ont piquée avec des aiguilles, disant qu’ils voulaient prélever du sang. Je n’ai pas dit un mot pendant toute la durée de l’interrogatoire.
Le Maître a dit :
« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
Après cela, on m’a emmenée dans une grande pièce. Quand j’ai vu que j’étais la seule à avoir des menottes parmi les personnes arrêtées, j’ai exigé qu’on me les enlève. Je me suis dit : « Je suis une pratiquante et je ne devrais pas les porter. » Comme personne ne les a ouvertes, j’ai dû agir moi-même. Sans aucun effort, j’ai enlevé les menottes, ce qui a laissé les policiers abasourdis.
Au centre de détention de Harbin
Cette nuit-là, j’ai été transférée au centre de détention de Harbin, au même endroit où d’autres pratiquantes étaient détenues. Une agente de police nommée Zhang a été très impolie et nous a agressées verbalement. Elle nous a également forcées à mettre des uniformes de prison. Mais au fond de moi, je savais qu’elle n’était qu’un être pitoyable manipulé par le méchant PCC. Je n’avais donc aucun ressentiment à son égard. Un jour, je l’ai entendue dire à quelqu’un dans le couloir qu’elle avait tellement mal au poignet qu’elle ne pouvait pas bien dormir et était épuisée. J’ai vu une occasion de lui parler du Falun Dafa et peut-être de l’empêcher de persécuter les pratiquantes.
La première fois que je l’ai vue après l’incident, je lui ai demandé : « Votre poignet va-t-il mieux ? » Elle était d’abord stupéfaite, puis elle a utilisé un ton paisible qu’elle n’avait jamais utilisé auparavant et a dit : « Oui, ça va mieux. »
« Et votre sommeil ? » ai-je demandé. « Si vous ne dormez pas bien, vous pouvez essayer de l’eau au miel pour vous aider. » Elle était de nouveau surprise. Puis elle a dit : « Merci ! » À ce moment-là, elle avait les larmes aux yeux, ce qui m’a fait comprendre qu’elle avait un bon cœur.
Depuis lors, son attitude s’est beaucoup améliorée. Avec un environnement plus détendu, nous pouvions aussi réciter davantage le Fa, émettre la pensée droite et sauver plus d’êtres. J’étais toujours de bonne humeur. Je ne ressentais pas non plus d’amertume, car j’avais le Fa dans mon cœur, ainsi que les pouvoirs du Maître et les encouragements des autres pratiquantes.
Je me suis souvenue avoir partagé une histoire avec d’autres pratiquantes : Un maître avait emmené un disciple se promener pendant sa cultivation. De façon inattendue, ils se sont perdus et ont dû se chercher. Chaque fois que le disciple traversait une épreuve, il faisait toujours le même rêve dans lequel il voyait deux séries de pas. Il savait que c’était les siens et ceux de son maître, car ce dernier l’accompagnait sur le chemin plein d’épreuves. Cependant, lorsqu’il vivait la plus grande tribulation, il n’y avait qu’une seule paire de pas. Cela l’a troublé.
Après de nombreuses années, il a finalement surmonté toutes ses tribulations et a rencontré à nouveau son maître. Il a demandé à son maître : « Chaque fois qu’il y avait des moments difficiles, j’ai vu deux séries de pas dans mon rêve et j’ai su que c’était vous qui m’avez protégé et accompagné. Mais dans ma période la plus impuissante et la plus difficile, il n’y avait que mes pas. Qu’est-il arrivé aux vôtres ? »
Son maître a répondu doucement : « En fait, j’ai toujours été à tes côtés. Cette série de pas n’était pas la tienne, mais plutôt la mienne. Dans les moments les plus difficiles, ce n’est qu’en te mettant sur mon dos ou en te tenant, que tu as pu percer. » À ce moment-là, l’autre pratiquante et moi nous sommes serrées l’une contre l’autre, et nous avons fondu en larmes.
Pendant les quinze jours passés au centre de détention, j’ai eu l’impression que chaque jour était une bataille entre le bien et le mal. Les autres pratiquantes et moi avons travaillé ensemble pour clarifier la vérité aux gens. En outre, je devais utiliser le peu de temps dont je disposais pour réciter davantage le Fa et émettre la pensée droite de manière plus intensive, car le centre de détention était le lieu où le mal apparaissait le plus souvent. Chaque fois que mes attachements se réveillaient et que ma pensée droite diminuait, je pouvais clairement sentir l’interférence du mal et même voir des fantômes et des démons dans mes rêves. Avec l’aide du Maître, j’ai réussi à me défaire de mes attachements chaque fois pour renforcer ma pensée droite et éliminer tout le mal.
Une pratiquante a dit : « C’est comme une caverne de démon. Nous sommes comme le Roi des Singes. Depuis que nous sommes venues ici, nous assumons la responsabilité de soumettre les démons et de les éliminer. »
Je me souviens qu’une fois, alors que j’émettais la pensée droite pendant un long moment, le Maître a affiché une scène merveilleuse pour moi : le ciel était rempli de nuages violet et jaune, qui étaient très beaux. Peu à peu, quatre caractères dorés sont apparus dans le ciel, sur lesquels on pouvait lire « Faire face à la luminosité ». C’est vrai : peu importe le nombre de tribulations et d’épreuves que les pratiquants ont traversées, ce qui attend les pratiquants de Dafa est un avenir lumineux !
Lors de ma toute dernière nuit au centre de détention, j’ai voulu inviter la gardienne prénommée Zhang pour une discussion. Elle a accepté et nous sommes allées dans son bureau. Au cours de notre conversation, je suis allée droit au but, lui racontant les changements positifs que j’ai connus en pratiquant Dafa. J’ai également essayé de lui parler de démissionner du PCC. Bien qu’elle n’ait finalement pas accepté, elle a dit qu’elle traiterait les pratiquantes avec gentillesse à l’avenir, car ce sont des gens bien.
Lorsque nous avons terminé notre conversation, elle m’a dit : « Si tu ne pratiquais pas le Falun Gong, nous pourrions devenir les meilleures amies du monde. Ce ne serait pas génial ? » J’ai répondu : « Vous l’avez mal dit. Si ce n’était pas pour Dafa, il ne me serait pas possible d’être ici et d’apprendre à vous connaître. » Elle a souri.
Au centre de détention no 2 de Harbin
J’ai été transférée au centre de détention no 2 de Harbin le lendemain matin. Il était plein à craquer, avec plus de trente personnes entassées dans une grande couchette. Nous devions prendre nos repas et utiliser les toilettes à l’intérieur de la cellule. Les personnes nouvellement admises devaient à tour de rôle faire les courses quotidiennes, notamment laver de nombreux chiffons à l’eau froide, faire les lits, essuyer le sol et nettoyer les toilettes. Elles étaient injuriées si elles ne faisaient pas du bon travail. Chaque matin, lorsque venait le temps pour chacune d’utiliser les toilettes à tour de rôle, chaque personne disposait de moins de deux minutes.
La partie la plus difficile était que les gardiennes n’autorisaient à personne de parler ou aux pratiquantes de se contacter. Ainsi, je me suis toujours rappelé de garder un état d’esprit paisible, de traiter ces gardiennes et détenues comme des êtres à sauver sans aucun ressentiment ou haine, d’être prévenante à leur égard et de leur faire voir le comportement bienveillant des pratiquantes afin que leurs pensées aillent dans la bonne direction.
Petit à petit, j’ai gagné la reconnaissance et le respect des gardiennes. Ainsi, mon environnement est également devenu plus détendu. Les autres pratiquantes pouvaient partager leurs connaissances entre elles et clarifier les faits pour les gens qui les entouraient. Je me suis souvenue du jour du Nouvel An chinois où la responsable de la cellule a dit : « Peu importe à quel point le Falun Gong est persécuté, je sais que ce sont toutes des personnes bien, car j’ai vu la bonté du Falun Gong à travers elles. J’espère que nous pourrons toutes être de bonnes personnes en suivant le principe “Authenticité-Bienveillance-Tolérance”. »
Ce qu’elle a dit était très touchant pour nous, pratiquantes. Je me suis également sentie heureuse pour ces précieux êtres à sauver qui ont appris la vérité.
À la prison pour femmes du Heilongjiang
Après un an au centre de détention, j’ai été transférée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang. Il y avait une zone dédiée où les pratiquantes qui refusaient d’être « transformées » étaient punies, par exemple en s’asseyant droites sur un petit tabouret pendant une longue période. Elles ont mis une tige en bois dans le petit trou au milieu du tabouret pour que les gens ne puissent s’asseoir que sur la moitié avant. La peau de leurs fesses s’est fendue en quelques jours. Si l’on bougeait ne serait-ce qu’un petit peu, on était battues ou insultées. En plus de tout cela, les pratiquantes étaient forcées de regarder des DVD diffamant Dafa.
Il y avait une assistante dont le nom était Li Wenxiu. Chaque fois que de nouvelles pratiquantes arrivaient, elle n’arrêtait pas de parler de sa théorie tordue et dire des paroles maléfiques, dans l’intention de « transformer » les pratiquantes.
Il y avait aussi une meurtrière qui s’appelait Fan Xiumei. Elle torturait vicieusement, battait et jurait contre les pratiquantes les plus fidèles. Une pièce était spécialement aménagée à cet effet. Les fenêtres étaient maintenues ouvertes par temps glacial. Les pratiquantes étaient forcées de porter des vêtements fins et de s’asseoir sur des tabourets froids. Elles disaient que c’était leur façon de garder les pratiquantes éveillées.
Elles poussaient souvent une pratiquante dans un coin qui n’était pas couvert par les caméras de surveillance et demandaient à quelques détenues de l’entourer pour la battre et la frapper jusqu’à ce qu’elle finisse en sang sur le sol et ne puisse plus se relever. Elles demandaient également à des pratiquantes nouvellement admises de se tenir prêtes à les regarder accomplir cette action maléfique.
Plus tard, elles ont rassemblé toutes les pratiquantes qui refusaient d’être « transformées » ou qui avaient déclaré leur « transformation » nulle et non avenue, et les ont emmenées dans une autre pièce. Cette pièce était gardée par un prisonnier étrange, violent et psychopathe dont le nom était Kexin. Dans cet environnement, on entendait sans cesse des jurons, des coups et d’autres formes de torture. C’était l’enfer sur terre !
La chose la plus douloureuse de ces deux dernières années a été de n’avoir aucun accès aux livres de Dafa ni la possibilité d’étudier le Fa. Je ne pouvais me fier qu’à ce que j’avais mémorisé auparavant. Je me suis toujours reproché de ne pas avoir passé plus de temps à étudier. J’ai ressenti un fort désir de lire les livres de Dafa.
Sous la protection et la puissance de Maître, j’ai traversé ces années inoubliables. Je veux aussi rappeler aux pratiquants de chérir chaque étape que nous avons franchie, de chérir le temps limité de cultivation que le Maître nous a laissé, de démanteler la persécution malveillante et de bien marcher sur le chemin que le Maître a tracé !
Traduit de l’anglais
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