(Minghui.org) Zhou Yan, né en 1967 et de nationalité han, est membre du Parti communiste chinois (PCC). Il a déjà occupé le poste de secrétaire adjoint exécutif de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning. De janvier 2015 à octobre 2021, il a été président de la cour intermédiaire de la ville de Dalian. Il a été nommé procureur en chef adjoint et procureur en chef par intérim du parquet de la ville de Dalian en octobre 2021.

Pendant des années, Zhou a été le principal auteur et exécuteur de la persécution du Falun Gong dans les systèmes politique et juridique de Dalian.

En tant que secrétaire adjoint exécutif de la Commission des affaires politiques et juridiques de Dalian, il a activement suivi Jiang Zemin (ancien dirigeant du PCC qui a lancé la persécution) et Zhou Yongkang (ancien chef de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques du PCC) pour persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Pendant son mandat comme président de la cour intermédiaire de Dalian, la cour a suivi les politiques de persécution du Falun Gong. Ils ont empêché les avocats de défendre les pratiquants de Falun Gong et ont condamné de nombreux pratiquants innocents à la prison.

Zhou Yan

Au moins 196 pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison sous la directive de Zhou Yan

Selon les statistiques disponibles recueillies par Minghui.org, entre janvier 2015 et octobre 2021, lorsque Zhou Yan était président de la cour intermédiaire de Dalian, au moins 196 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés devant les tribunaux de Dalian, en réponse à la directive de persécution venant de la cour supérieure.

Sur ces 196 pratiquants, 26 ont été condamnés en 2015, 35 en 2016, 48 en 2017, 24 en 2018, 26 en 2019, 6 en 2020 et 31 au cours des dix premiers mois de 2021.

Parmi les pratiquants condamnés, 52 ont été condamnés à des peines de cinq ans ou plus. Trente-neuf (39) pratiquants ont été condamnés à des amendes comprises entre 20 000 et 100 000 yuans, pour un total de 530 000 yuans et une moyenne de 13 589 yuans par personne.

Certains pratiquants ont été condamnés à la fois à de lourdes peines et à de lourdes amendes. M. Liu Renqiu de Lushun a été condamné à une peine de dix ans de prison et à une amende de 50 000 yuans. M. Ren Haifei, de Dalian, a également été condamné à une peine dix ans de prison et à une amende de 100 000 yuans.

Voici certains des cas.

Cas 1. M. Zheng Decai décède peu de temps après sa sortie de prison.

M. Zheng Decai, de Dalian, a été arrêté chez lui le 4 septembre 2017 et condamné à un an et demi de prison le 12 avril 2018.

Pendant son séjour en prison, M. Zheng a été gravement torturé malgré son âge. Lorsqu’il a été libéré en août 2019, il était si faible qu’il pouvait à peine marcher. Il avait également des difficultés à manger. M. Zheng est décédé le 21 novembre de la même année. Il était âgé de 84 ans.

Avant sa mort, des responsables locaux du village et des policiers ont continué à le harceler et ont confisqué la photo du fondateur du Falun Gong à son domicile.

Cas 2. M. Liu Renqiu condamné à dix ans et à une amende de 50 000 yuans

M. Liu Renqiu a été arrêté le 28 juin 2016, lors d’une arrestation massive de pratiquants ordonnée par la Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Liaoning. Un policier portant des gants de boxe a frappé M. Liu à l’abdomen et à la poitrine, lui causant de graves blessures internes et du sang dans ses urines.

La police a fouillé et saccagé son domicile, confisqué ses biens personnels et gelé son compte bancaire en ligne. La quasi-totalité des 400 000 yuans qui se trouvaient sur son compte a été retirée à l’insu de sa famille.

Le tribunal de Lushun a condamné M. Liu à une peine de dix ans de prison et à une amende de 50 000 yuans le 22 décembre 2017.

Plusieurs autres pratiquants qui étaient visés par l’arrestation massive ont également été condamnés : Mme Sheng Jie a été condamnée à une peine de sept ans et demi et à une amende de 30 000 yuans, Mme Wang Hongyu a été condamnée à une peine de trois ans et demi et à une amende de 3 000 yuans, Mme Gu Shuchun a été condamnée à une peine de deux ans, Mme Jin Suyue a été condamnée à une peine d’un an. M. Wang Jinrong a été condamné à une peine de seize mois, M. Yu Yongfu à une peine de quinze mois, et M. Liu Daixue et M. Wang Huixun ont été condamnés chacun à une peine de trois ans de prison avec trois ans de probation.

M. Liu a fait appel auprès de la cour intermédiaire de Dalian, mais l’instance supérieure a confirmé la sentence parce que M. Liu a refusé de renoncer au Falun Gong.

Cas 3. M. Ren Haifei condamné à une peine de dix ans et à une amende de 200 000 yuans, Mme Sun Zhongli condamnée à une peine de sept ans et à une amende de 70 000 yuans

M. Ren Hanfei a été arrêté dans son appartement le 26 juin 2020. La police a emporté ses 550 000 yuans en espèces, ainsi que des cartes numériques et des produits électroniques d’une valeur de plus de 200 000 yuans.

M. Ren Haifei et son épouse Wang Jing

Le même jour, Mme Sun Zhongli, de Dalian, a également été arrêtée et sa résidence a été saccagée.

Après avoir été détenus pendant plus d’un an, les deux pratiquants ont comparu devant le tribunal du district de Ganjingzi le 8 septembre, puis le 23 septembre 2021.

M. Ren a été condamné à dix ans de prison et à une amende de 100 000 yuans, tandis que Mme Sun a été condamnée à une peine de sept ans de prison et à une amende de 70 000 yuans. Ils font actuellement appel de ces condamnations.

Ce n’est pas la première fois que M. Ren est persécuté. Il a été arrêté en 2001 pour avoir parlé à des gens du Falun Gong et condamné à une peine de sept ans et demi de prison, où il a été cruellement torturé.

Cas 4. Quatre pratiquants condamnés, dont un à une peine de neuf ans et demi et une amende de 20 000 yuans.

Le 30 mai 2018, le tribunal du district de Shahekou de la ville de Dalian a condamné quatre pratiquants. M. Zhang Renguang a été condamné à une peine de neuf ans et demi et à une amende de 20 000 yuans, M. Wang Shangjie et Han Jianhai ont tous deux été condamnés à une peine de huit ans et à une amende de 10 000 yuans, et M. Li Jingbo a été condamné à une peine de trois ans avec une mise à l’épreuve de trois ans et une amende de 2000 yuans.

M. Zhang, M. Wang et M. Han ont fait appel de leur condamnation, mais la cour intermédiaire de Dalian a confirmé les verdicts initiaux.

Cas 5. M. Du Yongfeng condamné à une peine de neuf ans de prison

M. Du Yongfeng, de la ville de Xingshutun, dans la ville de Dalian, a été arrêté par la police de Pulandian le 11 juillet 2021. Ils ont saccagé son domicile et ont saisi toutes les imprimantes, les documents de Falun Gong et d’autres articles. Il a ensuite été condamné à une peine de neuf ans de prison.

Cas 6. M. Xu Qiang condamné à une peine de neuf ans et un mois de prison

M. Xu Qiang a été arrêté lors d’une descente de police le 11 juillet 2020. Il a été condamné à une peine de neuf ans et un mois de prison.

Cas 7. M  Ding Guochen souffrant d’une hémorragie cérébrale, tout de même condamné à deux ans de prison.

La famille de M. Ding Guochen a reçu un avis du tribunal du district de Jinzhou le 23 février 2021, indiquant que M. Ding avait été condamné à une peine de deux ans de prison et à une amende de 5000 yuans, alors qu’il était déjà inconscient depuis près d’un mois en raison d’une hémorragie cérébrale due à la torture. Sa femme, Mme Yan Qinghua, a été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison et à une amende de 8000 yuans.

M. Ding, un professeur de mathématiques de 50 ans, et Mme Yan ont été arrêtés et ont vu leur maison saccagée le 10 juillet 2019. Mme Yan a été libérée sous caution dans la soirée, mais M. Ding a été détenu et torturé au centre de détention de Dalian. En conséquence, il a souffert d’une hémorragie cérébrale et a perdu l’audition des deux oreilles. Il a été libéré sous caution le 1er octobre de la même année.

L’état de M. Ding s’est amélioré après être rentré chez lui en étudiant les livres de Falun Gong et en faisant les exercices. Cependant, la police locale et le personnel du Département judiciaire ont continué à le harceler. La pression a eu des conséquences sur la santé de M. Ding.

Le 27 janvier 2021, il a subi une deuxième attaque hémorragique. Il était inconscient et a dû être emmené aux urgences.

Après sa première détention en 2019, sa femme a appelé ses élèves et leurs parents, leur disant qu’il ne pouvait plus donner de cours particuliers, car la police l’avait emmené. Certains élèves étaient tellement bouleversés qu’ils ont commencé à pleurer. Le père d’un élève a dit à la femme de M. Ding : « Mon fils est en larmes. Quand sa mère lui a dit de s’inscrire dans une autre classe, il a répondu : « Je ne pourrai jamais trouver un autre professeur aussi gentil que M. Ding ! Je ne veux pas changer ! Je veux seulement que le Professeur Ding me donne des cours particuliers ! ».

Cas 8. Une infirmière emprisonnée alors qu’elle pleurait la mort de son mari

Mme Liu Xinying, infirmière à l’hôpital d’obstétrique et de gynécologie de Dalian, a été emmenée à la prison pour femmes du Liaoning le 24 mars 2015, pour commencer à purger sa peine de cinq ans et demi.

Mme Liu a été arrêtée le 21 mars 2014, un mois seulement après le décès de son mari, M. Qu Hui. Ce dernier a souffert pendant treize ans après avoir été torturé dans le camp de travaux forcés de Dalian en 2001, ce qui l’a laissé handicapé. Ses parties génitales ont suppuré après avoir qu’on lui a administré des décharges électriques, et sa colonne cervicale a été fracturée, le laissant avec une paraplégie supérieure. Mme Liu a pris soin de lui pendant les treize années suivantes, jusqu’à ce qu’il décède le 29 février 2014.

M. Qu Hui et sa femme Liu Xinying avec leur enfant

Mme Liu a été jugée par le tribunal du district de Zhongshan le 29 septembre et condamnée à une peine de cinq ans et demi de prison. Elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de Dalian, qui a confirmé la sentence initiale sans tenir d’audience.

Cas 9. L’appel de Mme Yuan Xiaoman concernant une condamnation injustifiée a été rejeté par la cour intermédiaire de Dalian

À partir de mai 2015, une vague de poursuites ont été déposées contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du PCC et principal responsable de la persécution du Falun Gong. C’est à ce moment-là que la Cour populaire suprême de Chine a mis en œuvre une nouvelle « réforme du système d’enregistrement », qui stipule que toutes les plaintes pénales doivent être acceptées une fois reçues et traitées conformément à la loi.

Les pratiquants de Falun Gong et leurs familles ont soumis leurs plaintes pénales contre Jiang au Parquet populaire suprême, lui demandant d’engager des poursuites auprès de la Cour suprême en tenant Jiang Zemin responsable de crimes contre l’humanité dans la persécution du Falun Gong.

Au 31 décembre 2015, Minghui.org avait reçu des copies de plus de 200 000 plaintes déposées par des pratiquants de Falun Gong, dont 5097 de Dalian.

Au lieu de traiter les dossiers conformément à la nouvelle loi, le PCC a commencé à rassembler les pratiquants qui avaient déposé des plaintes pénales contre Jiang.

Mme Yuan Xiaoman a ainsi été placée en détention en 2016. Elle a refusé d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong et a été poursuivie en justice.

Le fils de Mme Yuan, aux États-Unis, demande de l’aide pour obtenir la libération de sa mère.

Mme Yuan a été jugée par le tribunal du district de Zhongshan le 16 novembre 2016. Elle a été condamnée à trois ans et demi et à une amende de 5000 yuans en décembre.

Mme Yuan a fait appel devant la cour intermédiaire de Dalian, qui a maintenu le jugement initial le 26 avril 2017.

Outre Mme Yuan, cinq autres pratiquants ont également été condamnés pour avoir poursuivi Jiang : Mme Zhang Xia a été condamnée à une peine de sept ans et cinq mois, Mme Wang Shufang à une peine de sept ans et demi, Mme Liu Yumei à une peine de trois ans et à 20 000 yuans d’amende, et Mme Geng Ren’e et Mme Qu Guixian à une peine de quatre ans chacune.

L’implication de Zhou Yan dans la diffamation du Falun Gong

En plus d’ordonner aux tribunaux sous sa juridiction de condamner les pratiquants de Falun Gong, Zhou était également à l’origine de plusieurs campagnes de propagande visant à diffamer le Falun Gong.

Avant le « Davos d’été » qui s’est tenu à Dalian en septembre 2011, la Commission des affaires politiques et juridiques (lorsque Zhou en était le secrétaire adjoint) a ordonné aux habitants locaux de rendre tous les documents de Falun Gong qu’ils voyaient dans leur quartier et de signaler toute activité de Falun Gong dont ils avaient connaissance.

Au même moment, la Commission des affaires politiques et juridiques a distribué un livre aux habitants locaux intitulé Livre d’images pour la connaissance de la sécurité des habitants. Les pages 5 et 6 de ce livre de 55 pages contenaient des propos diffamatoires sur le Falun Gong. Le livre a été compilé et publié par le Comité de gestion globale de la sécurité publique de Dalian et la Commission des affaires politiques et juridiques de Dalian. Zhou était le directeur adjoint du comité de rédaction.

Lorsque Zhou a pris le poste de président de la cour intermédiaire de Dalian, les tribunaux de district de Dalian ont publié de nombreux articles sur divers sites Internet pour diffamer le Falun Gong.

Après que Mme Sheng Jie, pratiquante de Falun Gong, a été condamnée à une peine de sept ans et demi de prison le 22 décembre 2017 par le tribunal de district de Lushunkou, elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de Dalian. Le tribunal supérieur a décidé de maintenir le verdict initial à la mi-mars 2018 après avoir appris que Mme Sheng avait refusé de renoncer au Falun Gong.

Le 24 juillet 2018, le Dalian Evening News et le Peninsula Morning Post ont publié un article intitulé « Une femme condamnée pour avoir propagé le Falun Gong dans le district de Lushunkou », utilisant Mme Sheng comme exemple négatif afin de tromper le public, tout en dissimulant la façon dont la police, le procureur et les juges ont violé la loi à chaque étape du processus juridique afin de condamner Mme Sheng.

Conclusion

Ronald Dworkin, célèbre spécialiste du droit constitutionnel américain, a dit un jour : « Nous sommes les sujets de l’empire du droit, les lieutenants de ses méthodes et de ses idéaux, liés par l’esprit pendant que nous débattons de ce que nous devons donc faire. »

Avec les pouvoirs législatif et exécutif aux États-Unis, le pouvoir judiciaire « équilibre les pouvoirs » pour maintenir une société stable de droit et d’ordre, base fondamentale de la civilisation moderne.

Dans les cas individuels, les juges ont le pouvoir et la responsabilité extraordinaires de déterminer le sort d’une personne. Mais lorsqu’il s’agit d’affaires plus importantes qui concernent le sort ou l’orientation future d’un pays, les décisions prises par les juges influencent la vie de chacun dans ce pays.

Tout au long de l’histoire, lorsqu’un pays tombe aux mains de tyrans, les juges sont souvent transformés en outils de répression pour servir les intérêts de la classe dirigeante, abandonnant leur devoir sacré de faire respecter la justice et de maintenir l’équilibre des pouvoirs.

Après plus de soixante-dix ans de règne du Parti communiste chinois, la plupart des juges chinois sont devenus des tampons pour le gouvernement. C’est particulièrement vrai dans le cas de la persécution du Falun Gong qui dure depuis maintenant vingt-deux ans, où les juges ont joué un rôle majeur dans la condamnation de pratiquants innocents qui restent fermes dans leur croyance.

Selon les informations recueillies par Minghui.org, au moins 70 juges qui ont participé à la persécution du Falun Gong sont morts, la plupart au sommet de leur carrière. Certains ont été frappés par la foudre, d’autres sont morts d’un cancer ou de maladies en phase terminale, d’autres encore ont eu de graves accidents de voiture ou sont tombés, et d’autres encore ont été tués par balle. Dans certains cas, même leurs familles n’ont pas été épargnées.

Dans la culture traditionnelle chinoise, il est largement admis qu’une mort prématurée ou un malheur est souvent le résultat d’une mauvaise action. Un tel châtiment karmique est considéré comme un rappel du ciel à ne pas commettre d’autres mauvaises actions.

Les juges qui violent leur conscience et condamnent les pratiquants de Falun Gong ne persécutent pas seulement les bonnes personnes qui essaient simplement de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ils ébranlent également la confiance des gens dans la loi et l’ordre et leur croyance dans le divin, ce qui entraîne une chute rapide des normes morales en général.

Traduit de l’anglais