(Minghui.org) Une femme qui s’occupait depuis huit ans de son mari grabataire a été condamnée à une peine de deux ans et demi de prison avec une amende de 20 000 yuans pour sa croyance dans le Falun Gong. Également connu sous le nom de Falun Dafa, le Falun Gong est une discipline spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Après l’arrestation de Mme Zhang Cui, son mari a été placé dans une maison de retraite médicalisée et depuis la santé de son mari décline. Sa belle-mère, octogénaire, a aussi de la peine à s’occuper d’elle-même à cause de l’aggravation de ses rhumatismes.

Mme Zhang, une quinquagénaire habitant la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été arrêtée devant chez elle tôt dans la soirée du 26 mars 2020. On l’a emmenée au poste de police de Xinzhaizi et libérée le jour même après l’avoir assignée à résidence.

Le 16 septembre 2020, après que la police l’a de nouveau assignée à résidence, un membre du parquet du district de Gaoxinyuan s’est rendu au poste de police et a approuvé son arrestation.

Le mari de Mme Zhang est devenu paraplégique en 2013, à la suite d’un accident de travail. Depuis, il comptait sur elle pour s’occuper de lui et de ses activités quotidiennes comme manger, se baigner, le tourner dans son lit et retirer manuellement son fécalome. En plus de son mari, sa belle-mère, octogénaire, comptait aussi sur elle pour cuisiner et prendre soin d’elle.

Le 18 septembre 2020, après qu’on a emmené Mme Zhang au centre de détention de Yaojia, son mari a été laissé sans surveillance et leur fille a dû l’emmener dans une maison de retraite médicalisée.

La police a envoyé le dossier de Mme Zhang au parquet du district de Ganjingzi le 30 octobre 2020. Elle a été mise en examen le 25 novembre, et son affaire a été transférée au tribunal du district de Ganjingzi.

Début février 2021, la fille de Mme Zhang, âgée d’une vingtaine d’années, s’est rendue au tribunal pour demander sa libération. Le personnel de sécurité l’a bloquée à l’extérieur et lui a dit qu’elle ne pourrait entrer que si la juge acceptait de la rencontrer. Elle n’a cessé d’appeler la juge Jin Hua, qui était chargée de l’affaire de sa mère. Lorsque la juge Jin a finalement répondu à son appel, elle a dit que les affaires de Falun Gong étaient très spéciales et qu’elle n’avait rien à révéler. La juge Jin a également demandé si la fille de Mme Zhang pratiquait le Falun Gong et quelle était son attitude à l’égard de la pratique.

Devant l’insistance de la fille, la juge Jin a envoyé son assistant pour la rencontrer. La fille de Mme Zhang a remis au juge une lettre dans laquelle elle expliquait en détail comment son père souffrait d’une mauvaise santé et de détresse mentale. Elle a déclaré qu’il souffrait énormément et que les analgésiques n’avaient aucun effet sur lui.

« En raison de la pandémie, je ne suis pas autorisée à lui rendre visite. Il m’appelle chaque jour et demande quand ma mère rentrera », a écrit la fille.

« Non seulement mon père, mais ma grand-mère souffre aussi de rhumatismes et est incapable de descendre les escaliers. Lorsque je l’ai appelée, elle a mis beaucoup de temps pour aller répondre au téléphone. Elle aussi se languit du retour de ma mère.

« Je ne comprends pas pourquoi la police a dû arrêter une si gentille personne. La loi est pour punir les mauvaises personnes, pas pour retenir les bonnes personnes. Mon père et ma grand-mère sont très inquiets pour ma mère. Nous espérons tous qu’elle pourra être libérée plus tôt et passer le Nouvel An chinois avec nous. S’il vous plaît, aidez-nous. »

Audience et condamnation

Malgré le plaidoyer de la fille, la juge a maintenu les poursuites contre Mme Zhang et a fixé une audience au 16 septembre 2021.

Au cours de son procès, Mme Zhang a fait valoir qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine, et elle a nié que pratiquer le Falun Gong était un acte répréhensible. Son avocat a aussi plaidé non coupable pour elle et a demandé son acquittement en raison de sa situation familiale.

Début novembre 2021, on l’a condamnée à une peine de deux ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans. La famille est aussi confrontée à des difficultés financières, car la pension de Mme Zhang a également été suspendue.

Informations sur les responsables de la persécution :

Jin Hua (金华), juge au tribunal du district de Ganjingzi : +86-411-82793897, +86-19104113632

Ji Xiaohui (纪晓慧), procureur au parquet du district de Ganjingzi : +86-411-86579990

Guan Peiqiang (管培强), agent du poste de police de Longwangtang : +86-15940809959, +86-18341117928

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais