(Minghui.org) J'ai 75 ans et j'étais bouddhiste. Mon frère s'est remis de son cancer de l'estomac après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1992. Grâce à lui, j'ai pu constater la préciosité et la puissance du Falun Dafa. Je me suis donc lancée dans mon voyage de cultivation en 1998.
En y repensant, le Maître m'a donné cette occasion extrêmement précieuse de cultivation, ainsi que ma grande mission et l'honneur d'être une pratiquante. Sans la protection du Maître, je n'aurais pas pu arriver là où je suis aujourd'hui. Ce n'est qu'en faisant bien les trois choses, en étant plus diligente et en cultivant solidement que je peux répondre aux attentes du Maître.
Mes deux jeunes fils et moi nous sommes installés dans une capitale provinciale en 1981. Mon mari était un coureur de jupons. Après avoir eu une liaison, il a demandé le divorce en 1988. Comme j'ai révélé sa relation avec cette femme, elle m'a poursuivi en justice pour diffamation. Elle avait de nombreux contacts à la commission provinciale de planification, alors que je ne connaissais personne et que je ne pouvais compter que sur moi-même.
En luttant dans le cadre de ce procès, j'ai acquis des connaissances juridiques générales et maîtrisé les éléments de base du droit pénal. J'ai également appris à comprendre la mentalité des juges. Je me suis rendu compte que les juges d'aujourd'hui ne s'intéressent qu'à deux choses : l'une est la sauvegarde de leur poste et l'autre est l'argent. Je me suis défendue raisonnablement selon la loi ; j'ai donné au juge des exemples pour étayer mon dossier et j'attendais de lui qu'il traite cette affaire avec conscience.
Il semblait que mes chances de gagner étaient minces, mais j'ai finalement gagné. Grâce à cette expérience, j'ai appris à traiter une affaire judiciaire et à savoir comment raisonner avec les gens, ce qui m'a aidée à sauver ma nièce par la suite.
Défendre une pratiquante condamnée illégalement
Ma nièce a été illégalement condamnée à quinze ans de prison en 2011 pour sa pratique du Falun Dafa. Après cela, elle a été détenue dans une prison pour femmes notoire, où elle a été torturée au point de s’évanouir deux fois. Sa vie était en danger.
Je suis allée à la prison avec mon frère, une autre de mes nièces et M. Ren (un autre pratiquant) pour demander sa libération. Nous sommes allés au bureau du directeur pour demander une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais ils ont refusé.
Comme j'avais déjà traité une affaire judiciaire et que les autorités n'ont aucun motif légal pour mener à bien la persécution, je n'avais pas peur d'eux et j'ai gardé ma confiance. Je leur ai dit : « Ma belle-sœur est morte très jeune, et c'est moi qui ai élevé ma nièce. Elle avait un cancer du rectum et s'est rétablie après avoir commencé à pratiquer Dafa. »
Puis j'ai demandé : « Quel crime a-t-elle commis ? Trois critères doivent être remplis pour qu'une personne soit condamnée. Lesquels s'appliquaient à mon enfant ? Elle a été condamnée à tort et ensuite torturée à ce point par vous ici. Sa vie est en danger ! »
« N’est-ce pas la même chose que d'être qualifié de droitier et persécuté pendant les premiers mouvements politiques du PCC ? Combien de bonnes personnes ont-elles été persécutées à cette époque ? Qu'est-il arrivé aux personnes qui ont participé aux persécutions ? Souvenez-vous que le bien et le mal sont récompensés en conséquence. Si vous la laissiez sortir, combien de vertu accumuleriez-vous pour vous-même ? »
J'ai continué à parler. À première vue, ils semblaient durs et n'étaient toujours pas d'accord pour la libérer. M. Ren continuait à émettre la pensée droite. Je ne savais pas d'où venaient mon courage et ma sagesse, alors je me suis dit que c'était sûrement le Maître qui m'aidait.
J'ai dit : « Si vous n'acceptez pas de la libérer, alors signez ce document pour moi. Si quelque chose de mal lui arrive, que celui qui peut en prendre la responsabilité signe. » J'ai tendu la main pour essayer de le leur transmettre. Mais ils avaient tellement peur que personne ne m'a pris le document. J'ai alors dit : « Les efforts que j'ai déployés pour l'élever ne seront-ils pas vains ? Cela ne vous dérangerait pas qu'elle meure, n'est-ce pas ? »
J'ai parlé si fort que les gens dans le couloir pouvaient entendre. Tout ce que j'ai dit était justifié. Pour être de bonnes personnes, nous devons être droits. Puisque nous n'avons rien fait de mal, de quoi devrions-nous avoir peur ?
J'ai alors dit : « Soit vous signez ce document pour moi, soit vous nous dites où nous devons aller et à qui nous devons parler pour qu'on s'en occupe. » J'ai aussi dit quelque chose pour inspirer leurs bonnes pensées : « Les gens qui travaillent dans les prisons ont aussi de la gentillesse. Lorsque vous faites de bonnes choses, vos descendants recevront une bonne fortune. Vous devriez savoir que le ciel regarde ce que les gens font ! »
À ce moment-là, le chef de section a voulu discuter avec nous dans son bureau. Il n'avait pas l'air de nous mentir, alors nous sommes allés dans son bureau. Il nous a dit : « Pour la faire libérer sur parole pour raisons médicales, vous devez payer des frais de 5000 à 6000 yuans, puis un médecin peut délivrer les papiers. » Je me suis dit que ma nièce était célibataire et que mes fils n'avaient pas de travail. Je l'avais aidée à acheter la propriété où elle vivait. Où pouvais-je trouver l'argent ?
Je me suis soudain levée, ce qui les a pris au dépourvu. J'ai dit : « De quoi parlez-vous ? Quand elle est arrivée ici, elle allait bien. Maintenant, elle est comme ça, et vous nous demandez de vous payer ?! Après être rentrée chez elle et s'être rétablie, il faudrait encore la ramener ici et vous la persécuteriez à nouveau. C'est ridicule, non ?! » Je pensais que les payer serait de l'indulgence et propice au mal, et ce serait aussi une forme de persécution financière. Tout ce que le Parti communiste chinois (PCC) faisait dans le cadre de cette persécution était contraire à la loi.
Après cela, nous sommes allés au bureau de l'administration pénitentiaire et nous avons rencontré les personnes responsables. J'avais le document en main et je leur ai raconté comment ma nièce a fini par perdre connaissance à plusieurs reprises. Je leur ai demandé de signer le document à ma place. Lorsqu'ils ont refusé, je leur ai demandé : « À qui pouvons-nous nous adresser pour régler ce problème ? » Ils ont dit qu'ils allaient prendre le temps de recueillir des informations.
Quelques jours plus tard, nous sommes retournés à la prison, mais on nous a refusé l'entrée. Lorsque nous sommes retournés au bureau de l'administration, la personne responsable nous a dit : « Nous sommes au courant de son cas, et vous aurez de nos nouvelles dans quelques jours quant au résultat. »
Une semaine plus tard, sous la protection bienveillante et le renforcement du Maître, ainsi que les bonnes pensées des pratiquants, ma nièce est rentrée chez elle. Elle s'est rétablie peu de temps après. De plus, le jour où elle a été libérée, quelques autres pratiquantes de la même prison ont également été libérées. Non seulement nous l'avons fait sortir de prison avec succès, mais les responsables ont vraiment appris les faits concernant la persécution et ont choisi un avenir brillant pour eux-mêmes.
Le Maître a dit :
« Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du ciel »
(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)
Lorsque nous avons abandonné nos attachements humains, trouvé assez de courage pour faire face aux difficultés et fait un véritable pas en avant, tout le processus est devenu incroyablement miraculeux et même des choses qui semblaient impossibles sont devenues possibles.
Au cours de ce processus, j'ai compris que nous devions être droits. Lorsque nous étions forts, le mal disparaissait. Sinon, le résultat aurait été le contraire.
Je suis tombée sur de nombreux articles sur Minghui.org qui traitent de la torture des pratiquants en prison. Ils n'ont pas été libérés, même au bord de la mort. De plus, les membres de leur famille n'ont pas fait de leur mieux pour exiger leur libération, et ils ont finalement été persécutés à mort. Voir ces articles m'a rendue triste et inquiète. Beaucoup de membres de la famille de ces pratiquants, qui pouvaient être eux-mêmes des pratiquants, se sont sentis impuissants et ont accepté cette persécution.
Le processus de sauvetage des pratiquants est aussi un processus de sauvetage des êtres. Les personnes qui travaillent pour le PCC sont contrôlées par son spectre maléfique et sont terriblement empoisonnées. En conséquence, leur nature bienveillante est scellée. Seuls les pratiquants peuvent les réveiller. Lorsque nous transmettons la vérité avec des pensées bienveillantes, c'est pour aider à éliminer les facteurs maléfiques qui les contrôlent et les font commettre des crimes afin de leur faire perdre leur chance d'être sauvés. Tout le monde a un bon et un mauvais côté. Nous devons éveiller leur bonté.
Persister à éveiller la conscience des gens pendant la pandémie
Mon site de production de documents à domicile existe depuis plus de dix ans. Bien que je sois une personne âgée, je n’ai jamais eu l’impression d’être à cet âge après avoir commencé à pratiquer Dafa, au contraire, je me sens plutôt jeune. Les gens qui me connaissent disent également qu'il est difficile de dire mon âge réel à partir de ma pensée, de mon apparence ou de mon comportement. C'est uniquement parce que je pratique Dafa que le Maître m'a donné une bonne santé, un esprit vif et de la sagesse pour clarifier la vérité.
Je me suis remariée à 50 ans. Il y a quelques années, mon mari est tombé malade et s'est retrouvé alité. J'ai pris soin de lui pendant trois ans. Pendant cette période, je ne pouvais pas sortir pour clarifier les faits aux gens, alors j'ai décidé d'écrire des lettres et de les envoyer par la poste à des personnes travaillant dans la police, au parquet, dans la justice et d'autres organismes gouvernementaux. Partout où l'Hebdomadaire Minghui faisait état de graves persécutions, je postais mes lettres dans cette région.
Au cours de ces trois années, j'ai sauvegardé beaucoup de brouillons. Je ne me souviens plus du nombre de lettres que j’ai envoyées. En écrivant les lettres, j'ai combiné les connaissances juridiques que j'avais apprises, la politique de persécution du PCC et mon expérience de cultivation. Parfois, j'incorporais des articles du site Minghui dans les lettres, je les copiais à la main ou en faisais des photocopies, puis je les envoyais par la poste.
Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est que dans un canton, la situation de la persécution était très grave. Le site web Minghui a suivi l'histoire. J'y ai également prêté une grande attention et j'ai envoyé plusieurs lettres dans ce canton. Plus tard, la persécution y a été démantelée, et les pratiquants ont été libérés sans avoir reçu aucune peine. Ainsi, j'ai senti que le fait d'écrire des lettres de clarification de la vérité avait un impact considérable.
Après le décès de mon mari l'année dernière, j'ai changé de méthode pour distribuer les documents d'information. Chaque jour, j'allais en ligne pour télécharger et imprimer des documents. Je ne m'en remettais pas aux autres, je faisais plutôt les choses en fonction de mes propres capacités.
Lorsque la pandémie a éclaté à Wuhan en 2020, j'ai ressenti une plus grande urgence à sauver des êtres. J'ai téléchargé les documents sur la manière d'assurer sa sécurité en cas de pandémie sur le site web Minghui, je les ai joliment emballés un par un et je les ai distribués pour couvrir quelques immeubles résidentiels de mon quartier. J'ai également couvert un autre quartier où je possédais deux immeubles de location.
Chaque fois que j'entrais dans un immeuble, je commençais par joindre mes mains dans le geste de heshi. Puis je commençais à penser : « Je suis ici pour sauver des êtres, Dieux, s'il vous plaît, aidez-moi. Êtres de ce lieu, le Maître a envoyé une pratiquante de Dafa pour vous sauver. S'il vous plaît, travaillez avec moi et attendez que j'aie fini de placer les documents avant de sortir ou de revenir. J'espère que vous pourrez tous apprendre la vérité et être sauvés. » Chaque fois que j'avais ces pensées, je pouvais rapidement finir de distribuer les documents et je ne rencontrais que peu d'interférences. Parfois, je couvrais plusieurs bâtiments en une journée et je ne me sentais pas fatiguée de monter et descendre les escaliers.
Lorsque le confinement a été levé, j'ai commencé à travailler avec une compagne de cultivation pour distribuer des documents d'information en face à face. C'était la première fois que je faisais cela.
Normalement, je disais : « Je veux vous donner cette information. Je vous en prie, lisez-la. Tout ce qui est dit ici est vrai. Voyez comment ces gens ont réussi à échapper à la peste – c'est quelque chose dont nous pouvons tirer des leçons. » Ils pouvaient généralement l'accepter. Si quelqu'un voulait en savoir plus, je continuais à parler et j'aidais cette personne à démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.
Après être sortie plusieurs fois avec cette pratiquante, je me suis sentie plus à l'aise pour parler aux gens, seule et de façon naturelle. Lorsque je rencontrais des gens qui refusaient les documents ou disaient quelque chose de mauvais, je ne le prenais pas à cœur. C'était comme un moine errant dans la société pour élever son caractère et sa capacité à supporter les difficultés. Au cours de ce processus, j'ai réussi à éliminer mes attachements afin de faire naître de la compassion pour sauver les êtres.
Une fois, je venais juste de commencer à mettre des documents d'information sur le tableau d'affichage dans notre quartier lorsqu'une agente communautaire chargée de la propreté m'a vue. Elle m'a dit brutalement : « Regardez, vous en avez mis partout. Si je vous dénonçais à la police, vous seriez arrêtée ». Je n'ai pas eu peur et j'ai décidé d'enlever les documents moi-même, car elle risquait de créer du karma si elle le faisait. Je lui ai alors dit : « Nous, les pratiquants, sommes des gens bien et nous ne ferions pas de mauvaises choses. Je les ai mis en place pour votre sécurité ! » Elle a changé d'attitude à ce moment-là et n'a rien dit.
Une fois, je suis tombée sur un agent de sécurité dans notre district. Comme je l'avais déjà croisé auparavant, il m'a menacée cette fois-ci : « Si vous continuez à faire ça, je vais devoir vous emmener au poste de police. » Je n'ai pas été ébranlée et je lui ai dit tout de suite : « Si vous faites vraiment une telle chose, cela va apporter un mauvais karma à vous et à votre famille. Nous sommes sorties par une journée si chaude. Nous ne volons pas, nous n'escroquons personne, nous ne trompons pas les gens. Nous sommes de bonnes personnes, et nous sommes là pour vous apporter la sécurité. »
Dès qu'il a entendu cela, il s'est tu. Je lui ai alors dit : « Si vous nous protégez, vous accumulerez une bonne fortune. Cela profitera aussi à vos enfants. » Son attitude a complètement changé. Quelques fois, lorsque j'ai rencontré des gens qui me menaçaient par ignorance, je suis sortie saine et sauve sous la protection du Maître.
J'ai compris que si j'étudiais bien le Fa et que j'émettais la pensée droite, lorsque j'allais distribuer des documents, ils seraient bien reçus et vice versa. Par conséquent, nous devons bien étudier le Fa. Ensuite, lorsque nous sortons, nous pouvons sentir l'énergie de notre champ dimensionnel et nous avons un grand pouvoir pour sauver les êtres.
Une fois, alors que j'étais dans le bus et que je réfléchissais à l'endroit où je devrais aller pour parler de Dafa aux gens, j'ai soudain eu une idée : je devrais simplement suivre l'itinéraire du bus. J'ai noté le nom de chaque arrêt de bus dans un carnet et je suis descendu à chacun d'eux. De là, je suis partie à la recherche de quartiers résidentiels à proximité. Après être allé dans un quartier, dès que j'ai rencontré des gens prédestinés, j'ai commencé à remettre les documents. Après avoir terminé tout le trajet du bus, j'ai choisi un autre itinéraire et j'ai tout recommencé. Personnellement, j'ai considéré que cette approche était efficace.
S'élever en faisant les trois choses
À partir de ce Nouvel An chinois, j'ai commencé à mémoriser le Fa. Enfant, j'étais toujours l'une des meilleures élèves de ma classe. Mais quand il s'agissait de pratiquer Dafa, c'était une autre histoire. Je voyais clairement mes lacunes par rapport à mes compagnons de cultivation.
Il était assez difficile de mémoriser et de réciter le Fa, car chaque paragraphe prenait beaucoup de temps. Comme ce que nous récitons constitue les principes de l'univers, chaque mot et chaque phrase contient une immense signification intérieure et englobe beaucoup de choses. Comment cela peut-il ne pas être difficile ?
Mais je n'ai jamais voulu abandonner et j'ai progressé petit à petit. Je me suis parfois demandé comment j'avais pu oublier une phrase particulière lors de lectures précédentes ou réaliser qu'un passage avait en fait une autre couche de sens. Pendant ce temps, mes notions humaines se sont effacées et mes attachements se sont allégés inconsciemment.
Par exemple, j'étais jalouse. Une fois, une compagne de cultivation a été arrêtée pour sa croyance. Avec une forte pensée droite, elle a clarifié les faits auprès des agents et a été libérée le jour même. Une autre pratiquante qui était proche de moi a découvert qu'elle était rentrée chez elle, mais aucune d'elles ne m'en a informée.
« Comment se fait-il qu'elles ne me l'aient pas dit ? » Je me suis plainte dans mon esprit, car j'étais inquiète pour elle. Mais j'ai immédiatement réalisé que c'était pour m'aider à améliorer mon caractère et à me débarrasser de ma jalousie. Au lieu de m'énerver comme avant, je suis restée calme cette fois. Quand j'ai récité le Fa, le Maître a aidé à éliminer beaucoup de mauvaises substances pour moi, donc mon xinxing s'est élevé sans qu'on le remarque.
J'ai encore beaucoup d'attachements. Le Maître a veillé sur moi et m'a poussée à cultiver plus assidûment et à m'élever rapidement. Je ne manquerai pas de saisir le temps pour bien faire les trois choses, me rectifier dans le Fa, bien me cultiver et sauver plus d'êtres.
Traduit de l'anglais
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