(Minghui.org) Mme Chen Yongchun, 50 ans, a développé un diabète alors qu’elle était emprisonnée pour sa croyance. Lorsqu’elle a été libérée le 18 octobre 2020, elle avait perdu la vue en majeure partie. Elle était également désorientée et émaciée.
M me Chen, originaire de la ville de Yingkou, dans la province du Liaoning, a été arrêtée le 19 octobre 2015 pour avoir poursuivi en justice l’ancien chef du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, qui, en 1999, a ordonné la persécution de sa croyance, le Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa).
La police a saccagé son domicile et confisqué plus de 40 livres du Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, des documents sur le Falun Gong, un ordinateur portable, une imprimante, un téléphone portable, deux lecteurs multimédias et d’autres effets personnels.
Elle a tenté de clarifier les faits concernant le Falun Gong et a exhorté les policiers à ne pas prendre part à la persécution. Ils lui ont répondu : « Comment osez-vous encore en parler ? Nous vous arrêtons pour pouvoir toucher une prime. »
Pendant l’année et les sept mois où elle a été détenue au centre de détention de la ville de Yingkou, les gardiens l’ont immobilisée trois fois sur une planche dans la position de l’aigle déployé parce qu’elle avait crié « Falun Dafa est bon » en signe de protestation. Ils la laissaient sur la planche 24 heures sur 24 et elle n’était libérée que lorsqu’elle avait besoin d’aller aux toilettes ou de manger. Les détenues lui bourraient la bouche avec des chiffons si elle criait à nouveau « Falun Dafa est bon ». Les gardiens incitaient également les détenues à lui verser de l’eau dans le nez ou à lui marcher sur la poitrine. Elle a suffoqué et a failli s’évanouir.
Reconstitution de torture : attachée dans la position de l'aigle déployé
Les gardiens empêchaient les autres de parler à M me Chen et la réprimandaient constamment. Elle était également contrainte de faire de longues heures de travail non rémunéré. Lorsqu’elle refusait d’obtempérer, les gardiens la passaient à tabac.
M me Chen a été condamnée à cinq ans par le tribunal du district de Bayuquan début 2017 et transférée à la prison pour femmes de Shenyang en mai.
Après un mois de torture intensive et de lavage de cerveau, elle a été affectée à l’atelier pour effectuer un travail non rémunéré. Diagnostiquée diabétique en 2019, elle a été hospitalisée à trois reprises, mais son état s’est aggravé.
Lorsqu’elle a été libérée le 18 octobre, son mari a eu le cœur brisé en voyant la femme devant lui, émaciée et exténuée. Malgré son état de santé, la police continue de la harceler chez elle, et elle vit toujours dans la peur.
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Traduit de l'anglais
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