(Minghui.org) Pendant dix ans après l'université, j'ai été plongée dans la cuve de teinture de la poursuite de la gloire, du gain et de la sentimentalité de la société ordinaire. J'ai suivi ces tendances, me laissant aller à mes attachements et à mes désirs, m'éloignant de plus en plus de la cultivation. Je suis reconnaissante à Maître Li Hongzhi de m'avoir prodigué ses soins avec compassion et de ne pas m'avoir abandonnée. En 2019, j'ai repris ma cultivation de Dafa.

Je partage ces expériences dans l'espoir que les jeunes disciples de Dafa ayant vécu des expériences similaires en tireront un avertissement et ne feront pas les mêmes erreurs et ne manqueront pas la précieuse occasion de se cultiver.

Se relâcher et ne pas répondre aux critères de Dafa

En 1996, alors que j'avais 9 ans, j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avec ma mère. Sous ses conseils et dans l'atmosphère de soutien qui m'a permis de pratiquer les exercices en public, j'ai cultivé Dafa avec diligence. Mais après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Dafa en 1999, notre environnement de pratique collective a été perdu.

Après l'université, j'ai vécu dans la même ville que mes parents, mais nous vivions séparément. Je devais faire des heures supplémentaires presque six jours par semaine et je travaillais 12 à 16 heures par jour. À cette époque, j'étudiais le Fa ou visitais le site web de Minghui très rarement. La moralité de la société chinoise semblait décliner rapidement ; les gens couraient follement après l'argent et le plaisir. En raison de mon incapacité à résister à l'influence polluante de la société, en dix ans, j'ai progressivement passé du statut de pratiquante tranquille et modérée à une personne ordinaire recherchant la gloire, les intérêts personnels et la vie soi-disant heureuse, ce qui a engendré divers désirs et attachements.

Traînée au bord de la destruction

Intéressée par les bandes dessinées et la télévision quand j'étais étudiante, j'ai commencé à aspirer à une vie de famille « douce ». Ce désir d'affection était profondément caché. Je passais du temps à dîner, à regarder des films, à voyager et à parler comme les gens ordinaires. L'excuse que j'ai trouvée était que je devais m'adapter à une vie normale. Je me suis trompée et j'ai abusé de l'exigence de Dafa « d'être en conformité avec la société ordinaire » pour dissimuler les attachements que je ne voulais pas éliminer.

J'ai senti que la cultivation était trop difficile et je n'avais pas confiance en moi. Mais inconsciemment, je sentais clairement que la sentimentalité était un « grand test » que je devais réussir, et si je ne laissais pas tomber la sentimentalité, je ne pourrais pas vraiment cultiver Dafa. Pourtant, j'ai éludé ce problème.

À 27 ans, je n'étais jamais sortie avec quelqu'un. Mais mes pensées de mariage devenaient de plus en plus pressantes et se mêlaient à la sentimentalité, à la luxure et au désir. Je suis sortie successivement avec deux hommes. Sous l'influence de ma curiosité et de leurs promesses de m'épouser, j'ai fait quelque chose qui allait à l'encontre de ma morale. J'ai été bouleversée par la suite, et mon cœur s'est embrouillé. J'ai donc refusé de continuer à me comporter ainsi. Dans les deux cas, j'ai rapidement rompu avec l'homme.

Ayant fait une chose aussi honteuse et généré un karma aussi grave, je me suis agenouillée devant le portrait de Maître Li et j'ai pleuré amèrement. Après tout, Dafa avait semé en moi la graine de la cultivation et je savais que j'avais commis une grosse erreur.

Pendant les deux années suivantes, mon obsession du mariage m'a rendue anxieuse et paranoïaque. Mes pensées étaient complètement contrôlées par les forces anciennes. La pression de se marier pour le plaisir d'être mariée me dominait. Je me sentais si désespérée que je pensais que si quelqu'un me demandait en mariage, je paierais même ses frais de subsistance ou n'interférerais pas dans ses relations avec d'autres filles.

Je n'ai pas osé dire la vérité sur tout cela à ma mère, qui est une pratiquante de Dafa. À cette époque, j'avais de graves problèmes mentaux et physiques, qui ressemblaient à un état dépressif. J'ai pensé au suicide à plusieurs reprises, mais j'ai aussi pensé : « Dafa est si droit et si bon. Si je meurs, Dafa sera discrédité. » C'est cette pensée qui m'a maintenue en vie.

Sauvée par le Maître dans mes moments de crise

Pendant cette période, j'ai également eu l'occasion de comparer mon poste et mon salaire avec ceux des autres. Accompagnée par les tribulations de la sentimentalité, je suis tombée dans une poursuite extrême de la gloire et de la fortune.

Au cours des deux dernières années, j'ai surtout fait preuve d'une grande autonomie et d'une grande compétitivité au travail. Je réprimais mes collègues et blessais les autres pour obtenir ce que je voulais. J'ai utilisé tous les moyens pour obtenir le plus grand projet de l'année de l'entreprise, tout en sachant que je n'étais pas suffisamment qualifiée.

Beaucoup de mes collègues, y compris le directeur, voulaient participer à des projets ou échanger avec moi. Afin de garder le contrôle du projet, je les ai exclus. Je menais une vie très fatigante, me battant du matin au soir, et je craignais de perdre mes propres intérêts. Il est difficile de comprendre que moi, qui étais indifférente à la célébrité et à la fortune dans le passé et qui avais même pris l'initiative de donner ma prime à des collègues, je sois devenue une telle snob !

L'immense intensité du travail et la pression mentale m'ont soudainement causé une douleur au cœur. Je ne pouvais plus ni bouger ni respirer. La douleur extrême a fait jaillir mes larmes. À ce moment, je me suis presque sentie « morte ». J'ai alors eu la pensée : « Je suis une disciple de Dafa ! » En une minute environ, j'ai progressivement repris ma respiration. C'est le Maître qui m'a sauvée ! Dans la peur, j'ai pleuré tout le long du chemin du retour.

J'ai appelé ma mère, et elle s'est dépêchée de venir chez moi. Nous avons ensemble émis la pensée droite, et mon corps s'est vite remis. Malgré tout, je craignais de perdre le projet à cause des rumeurs au travail sur ma condition physique. J'ai donc immédiatement repris le travail.

Grâce à ce projet, on m'a ensuite proposé un emploi dans l'une des cinq premières entreprises du secteur et j'ai travaillé comme cadre professionnel dans un groupe régional. Au début de la trentaine, je semblais avoir atteint le sommet parmi mes pairs. Mais ensuite, le travail est devenu davantage un fardeau, et j'ai recommencé à souffrir et j'ai voulu m'échapper. Mais je ne pouvais pas me libérer des chaînes de la gloire et de la fortune !

La poursuite de la sentimentalité, de la gloire et de la fortune se sont superposées à mes problèmes de santé à long terme et m'ont amenée au bord de l'effondrement. J'avais des douleurs à la tête, au cœur et à l'estomac, de l'insomnie, des cauchemars et un essoufflement pendant le sommeil. J'étais également extrêmement sensible et irritable. Chaque fois que j'entendais des voix masculines, je tremblais et pleurais amèrement. Ma mère avait prévu de m'emmener voir un psychiatre.

En 2019, j'ai décidé de quitter mon travail et de vivre avec ma mère. À peu près à cette époque, je lui ai parlé des mauvaises choses que j'avais faites et du fait que je voulais retourner à la cultivation de Dafa. Je réalise maintenant que cela a été arrangé par le Maître compatissant. Il m'a sauvée en ne m'abandonnant pas au dernier moment.

Après être rentrée chez moi, j'ai supprimé WeChat, les applications de chat vidéo et les logiciels financiers pour me tenir à l'écart de toute influence ordinaire antérieure. Ma mère m'a souvent incité à étudier le Fa et à faire les exercices. J'ai commencé à participer à un groupe d'étude hebdomadaire du Fa. Je n'avais pas vu d'autres pratiquants depuis vingt ans. J'ai soufflé et me suis baignée dans cette atmosphère chaleureuse.

Éliminer la sentimentalité

J'ai commencé à étudier le Fa, mais je ne pouvais pas en voir le sens profond. Je ne pouvais pas non plus sentir le mécanisme énergétique quand je faisais les exercices ; c'était comme faire de la gymnastique. La nuit, je faisais de mauvais rêves : je me retrouvais souvent dans l'obscurité ou dans une fosse septique ; il y avait soit une inondation, soit un bâtiment qui s'était effondré ; les gens étaient massacrés par les méchants et s'agenouillaient sur le sol pour demander l'aide de leur seigneur.

J'ai vu un paragraphe dans le Fa, dont je me souviens avoir bien compris la signification quand j'étais enfant. Aujourd'hui, lorsque je lis ce passage à plusieurs reprises, je ne peux saisir que la signification superficielle des mots, quel que soit le nombre de fois que je le lise. Je me suis rendu compte que j'étais loin du niveau de cultivation de mon l'enfance et j'ai pleuré de façon incontrôlable. Je me suis demandé ce que je devais faire.

Un jour, j'étais de mauvaise humeur et je ne suis pas allée au groupe d'étude du Fa. Ma mère est revenue du groupe et m'a dit : « D'autres pratiquants m'ont dit que tu n'étais pas sérieuse en ce qui concerne la cultivation. » Bien que je n'aie pas pu l'accepter au début, j'ai vite compris que les autres pratiquants avaient en fait raison. Je ne m'étais pas vraiment cultivée.

Une demi-année s'était écoulée depuis que j'avais repris la cultivation. Mon état physique et mental s'était beaucoup amélioré, mais mon attachement à la sentimentalité était toujours là. Je l'évitais et ne voulais pas l'éliminer ; un sentiment de lourdeur m'enlaçait. Je me suis dit : « Puisque je veux cultiver, je devrais cette fois-ci me débarrasser de la sentimentalité et de tout attachement ! »

J'ai alors rompu tout lien avec un homme que j'avais secrètement aimé pendant deux ans. Chaque jour, j'émettais la pensée droite pendant une demi-heure pour cibler spécifiquement l'élimination de mes attachements de sentimentalité, de luxure et de désir.

Une chose miraculeuse s'est produite. Bien que je sois assise en tailleur et que je n'aie pas bougé, mon corps semblait être poussé vers l'avant par une paire de grandes mains. Chaque fois que j'émettais la pensée droite visant mes attachements, je sentais qu'une couche d'une coquille noire autour de moi était enlevée. Mon esprit devenait plus clair et je n'étais plus aussi confuse.

Pendant cette période, il y avait toujours un Falun (roue de la Loi) brillant qui tournait dans le coin de mon œil gauche. Pendant mon sommeil, je transpirais beaucoup. Je savais que cela signifiait que mon corps était en train de s'adapter. Le maître prenait soin de moi et m'encourageait.

L'immense karma de pensées qui se reflétait dans mon esprit et dans mes rêves ne se limitait pas seulement à la sentimentalité, mais aussi à la violence, à la haine, à la cruauté et à certaines pensées très mauvaises. Chaque fois que j'émettais la pensée droite à l'heure, la matière noire du karma des pensées remplissait mon esprit comme un objet lourd pesant sur mon corps. Elle me rendait même incapable de me souvenir des versets qui décrivent l'émission de la pensée droite.

Un jour, après avoir émis la pensée droite, je transpirais abondamment. Je me suis affalée sur le sol et j'ai pleuré. J'ai pensé : « Que dois-je faire ? Pourquoi tout est si difficile pour moi ? Étonnamment, après cela, la majorité karma des pensées a été supprimée. Je pouvais contrôler mes pensées, et je savais que le Maître compatissant m'aidait à éliminer mon karma.

Parce que j'avais fait des erreurs répétées avec les tribulations de la luxure, j'avais trop honte pour me pardonner. En particulier, chaque fois que je lisais les enseignements du Maître sur la luxure, mon visage devenait chaud et je me mettais à pleurer. Des pensées négatives d'être « indigne » de la cultivation de Dafa et « incapable de cultiver » apparaissaient souvent dans mon esprit. J'ai compris que c'était parce que je n'étais pas assez ferme. Je voulais toujours cultiver et, à plusieurs reprises, je me suis mise en garde de ne pas être négative, mais de plutôt rattraper mon retard.

Tout au long de cette expérience, j'ai dû faire face à de fortes épreuves de luxure et de sentimentalité. J'espère que d'autres pratiquants ayant vécu des tribulations similaires prendront un avertissement de ma part : « Il ne faut pas s'y complaire, il ne faut pas suivre le chemin tracé par les forces anciennes, et il ne faut pas commettre ces erreurs. »

La sentimentalité, l'érotisme et la luxure sont des voies sans retour, et elles ne mènent pas à de bons résultats pour les pratiquants. Si les pratiquants ne se maîtrisent pas bien, ils s'écarteront pas à pas des critères du pratiquant. Ce n'est qu'alors qu'ils sauront à quel point ils se sont éloignés de Dafa. Le processus de retour à la cultivation est difficile. La position antérieure de chacun sera perdue, et les êtres à sauver seront perdus à jamais.

Mes problèmes de santé physique et mentale sont désormais résolus. Je suis redevenue paisible. Merci, Maître, de m'avoir sauvée avec compassion. Je dois chérir l'occasion de cultiver et ce dernier morceau de temps précieux dans la rectification de Fa !

Traduit de l'anglais