(Minghui.org) Une sexagénaire de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter d'être arrêtée pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Voici le témoignage de Mme Cui Changyu.
Le 4 janvier 2021, je faisais des tâches ménagères pour ma mère nonagénaire lorsqu'un groupe de policiers a frappé à la porte.
J'ai refusé d'ouvrir. Après avoir attendu dehors pendant une demi-heure, ils ont commencé à crocheter la serrure. Au moment où ils étaient sur le point d'entrer, j'ai ouvert la porte et j'ai vu trois policiers.
J'ai demandé pourquoi ils avaient crocheté ma serrure. L'un d'eux a dit que quelqu'un m'avait dénoncée et il m'a montré des images de surveillance où j'étais en train de distribuer des documents sur le Falun Gong. J'ai répondu que je n'avais enfreint aucune loi en sensibilisant les gens à la persécution. Mais les policiers n'ont rien voulu entendre et m'ont poussée en bas des escaliers du troisième étage au premier. Deux autres agents sont arrivés et ensemble ils m'ont amenée jusque dans la voiture de police.
On m'a emmenée au poste de police de Zhongnanlu. Ils ont essayé de me prendre en photo, mais j'ai refusé de coopérer. Irrités, plusieurs agents m'ont frappée au visage. Le numéro d'identification d'un des policiers est le 71541.
À la suite de ces coups, je ne pouvais plus ouvrir les yeux et ma tête est devenue enflée. Ensuite, deux policiers ont piétiné mon pied gauche avec leurs bottes en cuir. Mon pied est immédiatement devenu enflé et j'étais incapable de marcher normalement.
Les policiers m'ont ensuite emmenée à l'hôpital pour me faire une prise de sang. Ils m'ont gardé les mains menottées derrière le dos. Un policier a dit au médecin : « Prélevez-lui davantage de sang, car elle n'a pas coopéré avec nous. »
Après m'avoir ramenée au poste de police, les policiers ont essayé de relever mes empreintes digitales. J'ai serré les poings très fort et ils n'ont toujours pas réussi à les ouvrir au bout d'une demi-heure. Puis deux autres agents sont arrivés et ont dit que si j'acceptais de donner mes empreintes digitales, ils me laisseraient rentrer chez moi. Je savais qu'ils essayaient de me tromper, alors j'ai quand même refusé de coopérer.
Le lendemain, j'ai été emmenée au centre de détention n° 1 de la ville de Wuhan, où j'ai été détenue pendant douze jours.
Un jour seulement après mon retour à la maison, des membres du personnel du comité résidentiel sont venus me harceler et m'ont demandé de signer des déclarations de renonciation au Falun Gong. Ils ont également menacé les membres de ma famille de les impliquer si je ne signais pas la déclaration.
La police m'a également harcelée quelques jours plus tard, m'obligeant à vivre loin de chez moi pour éviter d'être à nouveau arrêtée.
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Traduit de l'anglais
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