Une ingénieure libérée après trois ans d'emprisonnement

(Minghui.org) M^me Jin Yan, ingénieure principale au centre de surveillance de l'environnement de la province du Jilin, a purgé une peine de trois ans pour avoir raconté à des gens comment le Parti communiste chinois persécute sa croyance dans le Falun Gong depuis vingt-deux ans. Cette habitante de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a subi divers types de torture, notamment des réprimandes, l'obligation de s'asseoir sur de petits tabourets, l'isolement et la privation de sommeil, pendant sa détention à la prison pour femmes de la province du Jilin.

Ci-dessous, vous trouverez les détails de son cas.

Améliorer sa santé et élever sa moralité grâce à la pratique du Falun Gong

M^me Jin, 51 ans, est diplômée de l'Université du Jilin avec une spécialisation en chimie. Elle avait une solide expérience en analyse de données et était très appréciée de ses collègues dans son domaine. Mais elle avait un mauvais caractère et offensait ainsi de nombreuses personnes. Elle souffrait également depuis longtemps d'une hématurie en raison d'une néphrite grave et se sentait extrêmement faible au quotidien.

Afin de guérir ses maladies, M^me Jin a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004 avec l'intention de l'essayer. Lorsqu'elle a commencé à pratiquer, la néphrite qui la tourmentait depuis des années a disparu et elle a rapidement recouvré la santé.

Elle est devenue amicale avec les gens et a travaillé encore plus dur. Elle n'a jamais abusé de son pouvoir à des fins personnelles et a ainsi bénéficié de la confiance de ses superviseurs et de ses collègues.

En tant que pratiquante de Falun Gong, M^me Jin vit selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle n'acceptait pas de cadeaux lorsqu'elle était chargée des audits de projets. Une fois, elle a été chargée de l'achat d'équipements. Les vendeurs avaient l'habitude de corrompre les responsables des achats en leur proposant d'inscrire sur le reçu un prix plus élevé que le montant réel, mais M^me Jin a rejeté cette façon de faire.

M^me Jin évitait de faire des voyages inutiles pour réduire les dépenses de l'entreprise. Elle renonçait également à des opportunités de voyager, même si elle recevait des indemnités pour ces voyages.

À la maison, elle était une bonne mère. Elle a élevé seule sa fille et l'a soutenue jusqu'à l'université. Lorsque le père de son ex-mari était malade, elle a participé aux frais médicaux, même si elle était encore endettée à la suite des études de sa fille.

Persécution dans la prison pour femmes de la province du Jilin

Le 26 octobre 2017, M^me Jin se rendait dans la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, pour un voyage d'affaires, lorsqu'elle a été arrêtée avant de monter dans le train. Le personnel de sécurité a découvert qu'elle était une pratiquante de Falun Gong en scannant sa carte d'identité, elle a alors été arrêtée et détenue pendant sept jours.

Le 17 mars 2018, M^me Jin a été arrêtée après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Son domicile a été mis à sac. Le parquet du district de Chaoyang a approuvé son arrestation un mois plus tard, en avril.

Le 27 septembre 2018, le tribunal du district de Chaoyang a tenu une audience sans en informer sa famille ni son avocat. L'audience n'a duré que cinq minutes. Le 30 novembre, M^me Jin a été condamnée en secret à trois ans de prison.

Le 6 mars 2019, M^me Jin a été transférée à la prison pour femmes de la province du Jilin, où elle a été gravement maltraitée. Elle n'était pas autorisée à se laver ou à se brosser les dents. On ne lui donnait que des cornichons et des petits pains à la vapeur pour les repas. Elle était souvent obligée de s'asseoir sur un petit tabouret et battue par les détenues lorsqu'elle résistait.

Le 20 mars 2019, M^me Jin a été enfermée dans une cellule d'isolement humide. L'isolement a duré trois mois. Lorsqu'elle a été ramenée dans une cellule ordinaire le 17 juin, elle avait perdu du poids et développé de l'eczéma aux jambes.

À partir de ce moment, elle a été vitupérée chaque jour par trois détenues incitées par les gardiens. À partir de septembre 2019, elle n'a été autorisée à dormir que très peu pendant deux mois. Les abus ont continué jusqu'à ce qu'elle soit libérée le 16 mars 2021.

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Traduit de l'anglais