(Minghui.org) Je réside dans la province du Shandong et je pratique le Falun Gong depuis 1996.

Pendant la répression massive contre le Falun Gong en Chine, de nombreux pratiquants ont été victimes de maltraitance et même de prélèvements forcés d'organes. Maître Li (le fondateur du Falun Gong) a dit :

« En ce qui concerne cette affaire de prélèvements d'organes à vif, cela se produit couramment dans de nombreux hôpitaux en Chine, il s’agit d’un ordre donné directement par la perversité. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York à l’occasion du 25e anniversaire de la transmission à grande ampleur de Dafa »)

Ici, je voudrais partager un incident que j'ai rencontré il y a quatre ans et qui montre que les prélèvements forcés d'organes existent.

Un secret

À cette époque, je vivais dans une communauté de la ville de Jinan, province du Shandong. Un jour, j'ai vu un vieil homme dans la soixantaine devant mon immeuble. Il avait l'air maigre et pâle, comme un fonctionnaire à la retraite. Quand je l'ai vu, il vérifiait une benne à ordures pour voir s'il pouvait trouver du carton.

Je l'ai salué et nous avons commencé à parler. Il était en effet un fonctionnaire du gouvernement à la retraite. Venant d'une autre ville, il demeurait chez son fils. Il avait l'air d'être quelqu'un de gentil.

« Je suis sorti de l'hôpital récemment et je m'ennuie de rester à l'intérieur », a-t-il dit. Alors il a pensé ramasser du carton et le vendre pour de l'argent.

« Mais les gens qui vivent dans cette communauté sont riches en général. Est-ce que votre fils va bien ? » ai-je demandé. « À cause de mon opération, il a dépensé beaucoup d'argent », a répondu l'homme.

J'ai été surpris et j'ai demandé : « Vous êtes un fonctionnaire à la retraite. Vos frais médicaux ne sont-ils pas couverts par une assurance ? » « Pas tout. Pour l'opération que j'ai subie, seule une partie a pu être remboursée », a-t-il expliqué.

« Pourquoi pas ? Dans quel hôpital êtes-vous allé ? » ai-je demandé. « L'hôpital de Qianfoshan et c'était une transplantation cardiaque. Mon fils a dépensé plus de 400 000 yuans pour cela. Cela ne peut pas être remboursé », a-t-il poursuivi.

« J'ai entendu dire que la transplantation cardiaque est assez facile de nos jours. Je savais qu'il y a plusieurs années, les gens devaient attendre longtemps à cause de la difficulté à trouver un organe compatible », ai-je dit.

« La société est trop sombre maintenant. Il y a clairement des étiquettes de prix pour toutes sortes d'organes. Ce ne sont que des actes honteux ! » a-t-il dit en soupirant. « Avez-vous entendu parler des prélèvements d'organes à vif ? Comme ceux des pratiquants de Falun Gong ? » ai-je demandé.

Il était nerveux. Après avoir regardé autour de lui et s'être assuré que personne d'autre n'était là, il a baissé la voix et a dit : « C'est un secret. Ces personnes [de l'hôpital] ont dit à mon fils de ne jamais en parler aux autres. » Puis ses larmes ont coulé. « Si j'avais su cela plus tôt, je n'aurais pas subi une opération aussi honteuse même si je devais mourir ! » Il a pleuré.

À ce moment-là, j'étais presque certain que l'organe de cet homme provenait d'un pratiquant de Falun Gong. Également en larmes, je lui ai tenu les mains et lui ai dit : « Je sais que vous êtes une bonne personne… » Nous avons pleuré ensemble.

Continuant sur ce sujet, je lui ai dit ce qu'est le Falun Gong et à quel point le Parti communiste chinois (PCC) avait fait du mal au peuple chinois au cours de nombreuses campagnes politiques. J'ai aussi parlé des prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong dans de nombreux hôpitaux.

« Je savais déjà que le Parti n'était pas bon, mais je ne savais pas qu'il était si pervers. C'est horrible ! » a-t-il dit. Il a ensuite démissionné de toutes les organisations du PCC.

Prélèvement de sang dans un centre de détention

Cette conversation m'a également rappelé un incident que j'avais vécu plusieurs années auparavant.

Pour avoir parlé du Falun Gong et de la persécution à quelqu'un dans la rue, j'ai été emmenée dans un poste de police. Comme j'ai refusé de donner mon nom, ils m'ont envoyé dans un centre de détention.

Plusieurs jours se sont écoulés et deux gardes m'ont emmené dans une pièce séparée pour une prise de sang. Je n'ai pas cédé. Voyant que cette pièce avait une caméra de sécurité, ils m'ont emmené dans une autre pièce, qui avait l'air effrayante, comme une salle d'opération.

« Il n'y a pas de caméra de sécurité ici », a dit un garde. « Personne ne t’entendra même si tu appelles. » « Pourquoi m'avez-vous emmené ici ? Je n'ai besoin d'aucun examen. Est-ce pour la compatibilité du sang et des tissus pour les prélèvements d'organes ? » J'ai demandé : « Vous savez, après chaque campagne politique, le PCC exécutait certains auteurs comme boucs émissaires. S'il vous plaît, ne faites pas de mauvaises choses. Ça ne vaut pas le coup ! »

Les gardes se sont regardés et se sont approchés de moi, chacun tenant un de mes bras essayant de prélever de force un échantillon de mon sang. À cette époque, j'avais fait une grève de la faim pendant quelques jours et j'étais très faible. Néanmoins, dans mon cœur, j'ai supplié Maître Li de m'aider et j'ai retrouvé de l'énergie. J'ai pu lutter et libérer les deux bras. En fin de compte, ils n'ont eu d'autre choix que de me ramener.

De retour dans la cellule, j'ai demandé si d'autres avaient eu des prélèvements sanguins. Aucun d'eux n'avait eu de prise de sang.

Le jour suivant, mes parents sont venus au centre de détention pour demander ma libération. En les voyant dans la salle de réunion, j'ai fondu en larmes et j'ai beaucoup pleuré. « Si vous n'étiez pas venus ici aujourd'hui, vous ne me reverriez probablement plus. Les gardes ont essayé de prélever de force un échantillon de mon sang hier ! » ai-je dit.

Le garde qui nous surveillait m'a entendu et m'a promis de ne plus me prélever de sang.

Tôt ou tard, le sombre secret des prélèvements d'organes sera révélé au monde entier.

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Traduit de l’anglais