(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999 et, au cours des années, j'ai participé à de nombreux projets de médias. Pendant sept ans, j'ai travaillé avec un pratiquant de la région à produire des vidéos de clarification de la vérité.

En octobre 2020, un coordinateur d'un autre pays a demandé si nous pouvions filmer des séquences pour l'arrière-plan de leurs vidéos. Nous avions travaillé sur ce projet quelques années auparavant. Comme je n'avais aucune tâche de la part de la chaîne de télévision, j'en ai parlé avec des pratiquants locaux et nous avons accepté le travail. Le coordinateur a demandé des scènes d'une prison en Chine où des pratiquants étaient torturés. Cela a nécessité la mise en place d'une scène qui était nouvelle pour nous.

Les pratiquants de l'autre pays savaient que nous manquions d'expérience dans la mise en place d'une telle scène, ainsi nous avons eu trois réunions ensemble. Ils ont partagé leurs expériences sur la façon de l'installer, de choisir les matériaux et de lui donner un aspect ancien. Ils nous ont même expliqué la taille, le design et de nombreux autres détails. Après notre réunion, nous savions ce qu'il fallait faire et comment le faire.

Notre premier défi a été de trouver un endroit approprié pour installer la scène. Comme nous allions mettre en place trois cellules de prison, il fallait un grand espace. Un atelier d'usine ferait l'affaire. Nous avons demandé aux pratiquants locaux s'ils avaient un atelier que nous pourrions utiliser, mais nous n'en avons trouvé aucun. Toutes les maisons privées disponibles étaient trop petites. Nous avons cherché à louer un atelier, mais personne ne voulait louer son espace pour seulement deux mois.

Puis un pratiquant nous a dit qu'il avait un parent qui avait la moitié d'un atelier disponible. Nous y sommes allés et l'avons examiné. Il était plus petit que prévu et nous devions également partager l'espace avec un autre locataire. Le tarif correspondait au prix du marché. Nous avons expliqué la situation au coordinateur outre-mer et avons reçu la confirmation pour la location. Nous avons donc commencé à préparer le contrat de location. Cependant, nous pensions que le loyer était élevé et en avons discuté avec les pratiquants locaux.

Juste avant la réunion, un pratiquant a soudain dit : « Je viens d'acheter un atelier, mais il n'a peut-être pas la taille dont vous avez besoin. » Quelle coïncidence ! Nous avons vérifié la taille de l'atelier et avons constaté qu'il était étroit, mais que nous pouvions l'utiliser si nous partagions le décor en deux parties. Grâce à l'aide de ce pratiquant, nous avions un atelier à disposition. Le coordinateur outre-mer l'a également remercié et a déclaré que sa contribution les avait soulagés d'une grande pression financière. Nous ne nous attendions pas à ce qu'une rencontre en personne puisse nous faire avancer pareillement. Nous avons tous compris que le Maître bienveillant nous avait aidés.

Toutes nos équipes : transporteurs, charpentiers et artistes ont bien travaillé ensemble. J'étais occupé à coordonner les différents travaux. Un jour, nous avons commencé à couvrir les puits de lumière. La plateforme pivotante avait été élevée jusqu'au plafond tandis que j'étais au sol pour surveiller. Puis j'ai vu ma femme debout sous la plateforme qui parlait avec une autre pratiquant. J'étais inquiet et je leur ai crié de faire attention à la sécurité. Lorsque nous sommes rentrés le soir à la maison, ma femme m'a dit que j'avais fait preuve d'hostilité lorsque j'avais crié et que je donnais l'impression de jurer. Elle m'a rappelé que, lors de projets précédents, j'avais juré contre des compagnons de cultivation. Elle a relevé que je devais calmer mon humeur. Ses paroles m'ont montré que je n'avais pas passé le test et je me suis dit que je ferai mieux la prochaine fois, surtout en contrôlant mieux mon humeur quand j'étais occupé.

Le tournage a duré deux mois, de fin février au début avril. J’aimerais vous faire part de certaines de mes compréhensions de cultivation.

Apprendre à comprendre les autres

J'ai eu un conflit avec un autre pratiquant en raison de nos opinions différentes et j’ai commencé à me plaindre. Je me suis souvenu de ce que le Maître a dit sur le soutien et la coopération entre nous. Alors, le lendemain matin, j’ai apporté mon matériel chez ce pratiquant. Bien qu'il ne l'ait finalement pas utilisé, j'ai compris soudain son rôle dans le projet et son parcours de cultivation. La plainte que j'avais envers lui s’est transformée en appréciation. J’ai compris que chaque pratiquant veut faire de son mieux, mais parfois nous ne pouvons faire qu’une petite partie parce que nos capacités sont restreintes par d'autres facteurs.

J'ai compris tout à coup que lorsque les autres me regardaient, ils pouvaient avoir la même impression parce que parfois ma contribution était limitée. Si je ne voulais pas que les autres se plaignent de moi ou me blâment, alors je ne devrais pas me plaindre d'eux. Je dois augmenter ma tolérance.

Le Maître a dit :

« Quel est leur état d'esprit ? C'est l'indulgence, une indulgence extrêmement immense, capable de tolérer les autres vies, capable de penser réellement aux autres vies en se mettant à leur place. » (« Enseignement du Fa lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

Un jour, je me suis plaint de la coiffure d'un acteur pratiquant. La scène que nous filmions se passait lorsqu'il était incarcéré donc ses cheveux devaient être très courts. Le pratiquant voulait utiliser une perruque et la maquilleuse a essayé de le satisfaire, mais cela ne semblait pas réel. Cela nous a pris beaucoup de temps sans que nous trouvions un bon angle pour éviter de montrer sa perruque. J'ai regardé en moi et j'ai découvert que l'origine du problème venait de moi – je ne lui avais pas demandé de couper ses cheveux courts. J'espérais plutôt qu'il prenne la décision lui-même. Mon raisonnement était que je ne devais pas imposer mon opinion à un autre pratiquant et que nous allions arranger la situation. Quand j'ai compris cela, la situation a changé. Le lendemain matin, l'acteur pratiquant a dit qu'il voulait couper ses cheveux très courts pour faciliter le tournage. Les autres pratiquants étaient contents de voir qu'il avait élevé son xinxing et, ce jour-là, l'atmosphère était sereine.

En y repensant, j'ai réalisé que les deux problèmes avaient été résolus ce samedi soir lorsque j'ai fait un effort pour comprendre les autres pratiquants. Même si j'ai commencé à regarder à l'intérieur, je suis bien loin des critères du Fa. J'ai tant d'attachements que je dois identifier et éliminer. J'ai réalisé que je ne peux voir les mérites des autres personnes que lorsque je les comprends.

Le Maître a dit :

« Le plus important ce n'est pas de qui vient l'idée, c'est qui s'est forgé pendant ce processus, qui s'est forgé par le xiulian, qui s'est élevé. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

L'importance de regarder en soi

J'ai été surpris lorsque j'ai réalisé que je me suis tant plaint pendant le tournage. Je me plaignais de presque tous les membres de l'équipe, surtout lorsque nous manquions de ceci ou de cela, comme ne pas avoir de directeur artistique ou d'opérateur de caméra secondaire. J'ai aidé ici et là, mais je me plaignais tout le temps. Je savais que je ne me comportais pas comme un pratiquant, mais je ne regardais pas à l'intérieur. Je pensais que certains pratiquants étaient bons, mais que d'autres ne l'étaient pas assez.

J'avais le cœur inquiet et ne pouvais pas me calmer. J'ai eu des avis négatifs et j'étais en colère contre certains pratiquants. Cette nuit-là, j'ai rêvé que je pilotais un drone le long d'une rivière d'un terrain vallonné. J'avais confiance dans ma capacité à piloter manuellement le drone, car j'avais passé un test sur le sujet. Cependant, j'ai vu que le drone ne répondait pas et qu'il volait vers le milieu de la rivière. J'ai regardé dans le ciel et j'ai vu un grand ballon de dessin animé attaché au drone. Le ballon était plus gros qu'un être humain et il entraînait le drone. Il y a eu plus de vent et le drone a flotté de plus en plus loin. J'ai essayé d'utiliser la puissance maximale pour le faire revenir, mais sans succès. Je me suis réveillé lorsqu'il est tombé dans la rivière.

Après le rêve, j'ai compris que je devais abandonner mes opinions sur certaines personnes. Je devais leur permettre de gérer ce qu'ils avaient à faire et ne pas laisser mes idées nuire à toute l'équipe.

Le Maître a dit :

« Quand on rencontre un conflit, peu importe à qui est la faute, il faut d'abord regarder en soi. En tant que pratiquant, si tu n'arrives pas à instaurer une telle habitude, si tu ne peux pas voir les problèmes de façon inverse à celle des hommes, alors tu seras toujours parmi les hommes, pour le moins concernant le pas que tu n'as pas bien fait, tu seras parmi les hommes. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

Le Maître a dit aussi :

« Le cœur de rancœur, c’est qu’on a pris l’habitude d’aimer entendre ce qui nous plaît, d’aimer les bonnes choses, si on n’en a pas, on éprouve de la rancune. » (« Enseignement du Fa à Washington DC 2018 »)

En réfléchissant à tout le processus, j'ai constaté mon attachement à la renommée dans deux domaines. Le premier est que j'ai accepté ce projet avec le désir de maintenir ma réputation et que j'aurais été embarrassé en refusant d'aider. Le second est que j'avais peur que si le projet ne répondait pas aux exigences, cela nuise à ma réputation. En d'autres termes, je souhaitais améliorer ma réputation et j'ai donc augmenté mes exigences. Lorsque j'avais l'impression que les autres pratiquants ne répondaient à mes exigences, j'éprouvais du ressentiment.

Si je n'avais pas le désir d'être célèbre, je serais plus réaliste et j'accepterais volontiers tout ce que les autres pratiquants apportent et je n'aurais pas de ressentiment. Le ressentiment accumulé ne pouvait que rendre la communication plus difficile avec les autres et créer des barrières entre nous.

Une fois le projet terminé, nous avons réalisé un reportage sur « dans les coulisses » pour mettre en valeur nos efforts. J'ai été ému en regardant ce film, qui retraçait le processus du début à la fin et mettait en valeur les contributions de tous les participants. J'ai regretté de m'être tant plaint. J'ai regretté de ne pas avoir consacré plus d'énergie au projet et de ne pas avoir eu un état d'esprit pur pour profiter de cette occasion. Cela m'a certainement permis de voir où je devais m'améliorer.

Comprendre « La cultivation dépend de soi-même, le gong dépend du Maître » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Durant le tournage, beaucoup de choses semblaient être « justes ». Merci au vénérable Maître pour ces indications qui m'ont permis de réapprendre ce que doit être le chemin d'un disciple de Dafa. Voici quelques exemples d'expériences étonnantes que nous avons vécues au cours du processus.

Pour couvrir les lucarnes, nous avons acheté deux grands morceaux de tissu et un morceau moins grand sans connaître leur taille réelle. Les tissus avaient exactement la bonne taille. Une coïncidence aussi étonnante nous a fait réaliser que le Maître veille toujours sur nous.

En raison de mon manque de préparation, j'avais oublié de commander quatre ensembles de costumes. Je les ai ensuite commandés en ligne et j'ai attendu. Le tournage était prévu pour samedi. Je me demandais s'ils allaient arriver avant le début du tournage. Heureusement, ils sont arrivés dans la matinée, je les ai apportés à l'atelier et les ai fait ajuster à temps.

Ma femme et moi avons décidé de rendre douze grands panneaux que nous avions empruntés dans une autre ville. C'était le long week-end du festival Ching Ming. Lorsque nous sommes arrivés à mon entreprise pour emprunter un camion, le camion blanc que nous voulions était bloqué. Cependant, un responsable a ramené un camion bleu à l'entreprise et nous a suggéré de l'utiliser à la place. Nous avons conduit le camion bleu jusqu'à l'atelier et chargé les panneaux. Peu de temps après notre départ, la transmission du camion est tombée en panne. Il ne pouvait rouler qu'en deuxième ou troisième vitesse et ne pouvait pas faire marche arrière. Nous avons dû retourner le camion bleu à mon entreprise et transférer les panneaux dans le camion blanc. À ce moment-là, un chauffeur de camion commercial est revenu et nous a rappelé de mettre le filet anti-poussière obligatoire pour rouler sur la voie rapide, sinon, nous aurions une amende de quelques milliers de dollars. Nous avons emprunté un filet à poussière à un autre camion et nous sommes partis.

Nous avons remarqué un policier qui contrôlait chaque camion sur la bretelle de l'autoroute. Ma femme et moi savions que le Maître nous avait encore protégés. Du retour d'un camion bleu par le directeur, à la panne de transmission, en passant par le conseil aimable d'un camionneur professionnel, tout était arrangé.

Une autre fois, nous avons emprunté un camion de marchandises à une entreprise comme accessoire. Nous avons mis deux ou trois heures à le tirer. On a fait faire au camion plusieurs allers-retours dans la ruelle. Une fois le tournage terminé et alors que nous étions sur le point de quitter la ruelle, la batterie du camion était à plat et il ne démarrait plus. L'agent de maintenance nous a dit le lendemain que la batterie devait être remplacée. Il semble que la batterie du camion avait donné sa dernière goutte d'énergie pour nous aider à terminer le tournage de la scène.

Nous avons vécu plusieurs coïncidences semblables. Du début à la fin du projet, beaucoup de choses étonnantes se sont passées, dont l'atelier devenu disponible au début du projet. À travers ces expériences, nous n'avons pas été choqués ni effrayés, mais nous avons eu une gratitude infinie dans nos cœurs. Une série de coïncidences m'a fait aussi penser : « La cultivation dépend de soi-même, le gong dépend du Maître.» (Première Leçon, Zhuan Falun) Avec le Maître et le Fa, tant que les disciples ont le désir d'agir, le Maître leur donnera les meilleurs arrangements.

Après la première semaine du tournage, j'ai rejoint la pratique collective du matin. Alors que je faisais les exercices, je me suis demandé pourquoi tant de coïncidences s'étaient produites – que des personnes ou du matériel dont nous avions besoin se présentaient exactement au bon moment.

J'ai vu soudain à travers mon troisième œil la scène suivante : Nous, les pratiquants, nous nous sommes agenouillés devant le Maître pour accepter nos missions. Le Maître nous a dit que les bonnes personnes et le matériel viendraient nous aider au bon moment. Nous avons tous dit au Maître que nous n'échouerions pas dans nos missions. Depuis lors, j'ai une nouvelle compréhension de ce que le mot « vœu » signifie. Ce n'est pas comme une sorte de pression dans le monde humain, ni quelque chose qu'on peut accepter ou refuser, c'est la destinée dans la vie, en d'autres mots, nous avons cette vie et les arrangements suivent parce que nous avons une mission. Avec la grâce puissante de la rectification de Fa du Maître, notre cristallisation dans le processus peut rejoindre le courant et devenir une petite chose dans le processus de rectification de Fa.

Cette compréhension a secoué la partie consciente de mon être et m'a ému aux larmes. Les disciples de Dafa ont connu des miracles et des gloires à chaque pas de leur chemin parce que c'est un chemin que nous sommes destinés suivre.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa sont les messagers des divinités » (« Je chante pour vous », Hong Yin IV)

Merci Maître ! Merci à chacun de vous !

(Fahui international en ligne 2021)

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Traduit de l'anglais