(Minghui.org) Le 24 juin 2021, vers 18 heures, Mme Chen Wenying, de la ville de Leqing, dans la province du Zhejiang, a reçu un appel téléphonique du poste de police local et a été priée de s'y rendre. Elle y est allée, et a été placée en détention dès son arrivée.

Un agent de police a prétendu que Mme Chen avait parlé à d'autres personnes du Falun Gong et l'a punie d'une détention administrative de dix jours. La seule preuve fournie par l'agent était que Mme Chen avait envoyé un SMS contenant la phrase : « Bonjour, Authenticité-Bienveillance-Tolérance (le principe du Falun Gong) est bon », à quatre personnes dans les mois précédant son arrestation. Ces informations ont été obtenues par l'intermédiaire du fournisseur de services téléphoniques de Mme Chen.

Alors que le centre de détention local a cessé d'admettre de nouveaux détenus en raison de la récente recrudescence des cas de coronavirus dans la ville, la police l'a tout de même forcé à accepter Mme Chen, en invoquant un ordre du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Leqing.

Après avoir été libérée, Mme Chen a appelé de nombreux services municipaux pour tenter de faire part de son expérience. Le directeur du Département organisationnel de la ville a exprimé sa sympathie envers Mme Chen et a déclaré qu'elle n'aurait pas dû être punie pour avoir envoyé des SMS.

Mme Chen a commencé à pratiquer le Falun Gong avant que le Parti communiste chinois (PCC) ne lance la persécution en 1999. Pour avoir défendu sa croyance, Mme Chen a été envoyée de force dans des centres de lavage de cerveau à quatre reprises. Lorsqu'elle prend le train ou le bus, son téléphone portable ou ses sacs sont souvent fouillés, car son identité a été repérée.

Mme Chen et son mari dirigeaient une entreprise comptant plus de 50 employés. Elle a toujours traité ses employés avec compassion et gentillesse et était toujours prête à aider quiconque en avait besoin. Elle était également très gentille avec sa belle-mère et s'occupait d'elle lorsqu'elle était malade. En fait, la belle-mère de Mme Chen plaisantait souvent en disant que sa belle-fille était plus filiale que sa propre fille. Néanmoins, Mme Chen vit chaque jour en craignant pour sa sécurité, simplement en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

En raison du harcèlement fréquent, de la surveillance continuelle de la vie quotidienne et de l'utilisation du téléphone portable, sa famille vit également sous une pression énorme, et ils reprochent parfois à Mme Chen d'être à l'origine des désagréments et de les mettre en danger, quand c'est trop dur à supporter pour eux.

Gavée pendant quatre mois et demi

En 2001, Mme Chen a été maintenue en détention pendant un mois entier parce qu'elle s'était rendue à Pékin faire appel en faveur du Falun Gong.

En 2006, la police n'a pas réussi à trouver la personne qui avait accroché une banderole sur laquelle on pouvait lire « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », sur un site touristique local populaire. Ils ont simplement arrêté Mme Chen pour clore l'affaire et l'ont condamnée à une peine d'an et demi à purger au camp de travaux forcés de Moganshan.

Mme Chen a entamé une grève de la faim de quatre mois et demi pour protester contre sa détention arbitraire. Les autorités l'ont gavée pendant cette période. Elle a souvent souffert de graves hémorragies et ses dents ont commencé à se fendre. À la suite de ces gavages brutaux, Mme Chen s'est étouffée et a failli mourir à plusieurs reprises.

Harcelée pendant des années

Le 17 août 2010 à 4 heures du matin, plus de 30 agents se sont présentés au domicile de Mme Chen avec l'intention de l'emmener dans un centre de lavage de cerveau. Après que Mme Chen s'est échappée, des policiers ont bloqué les routes autour de son domicile et l'ont surveillé 24 heures sur 24. Mme Chen a été contrainte de se déplacer pour éviter d'être arrêtée. La police a alors ordonné à sa famille de révéler l'endroit où se trouvait Mme Chen et a menacé sa famille en disant que ses deux enfants, l'un étudiant à l'université et l'autre travaillant dans une entreprise, subiraient des représailles si elle refusait de rentrer chez elle. Incapable de supporter ce harcèlement, son mari a menacé de divorcer.

On ne sait pas exactement quand Mme Chen est rentrée chez elle, mais en août 2017 la police a tenté de la harceler et de prendre des photos d'elle. Comme Mme Chen n'était pas chez elle, les policiers ont pris des photos de chaque pièce. Plusieurs jours plus tard, ils ont appelé Mme Chen et lui ont donné l'ordre de leur envoyer une photo d'elle debout dans son salon. Mme Chen a refusé d'obtempérer.

Environ un mois plus tard, le 9 septembre, la police a essayé une nouvelle fois d'obtenir des photos de Mme Chen, cette fois en faisant pression sur son mari. Plus tard, trois agents de police l'ont harcelée au travail. Mme Chen a demandé pourquoi ils lui avaient demandé à plusieurs reprises des photos d'elle alors qu'elle n'a commis aucun crime et n'a fait de mal à personne. Les policiers n'ont pas pu répondre à sa question et ont menacé de l'arrêter.

Mme Chen a quitté la ville de Hangzhou pour un voyage d'affaires le 8 décembre 2019. À la gare, deux membres du personnel non identifiés ont vérifié ses papiers d'identité et fouillé ses bagages et son téléphone portable. Mme Chen a pris des photos des deux membres du personnel et a dit qu'elle les poursuivrait pour atteinte à la vie privée. L'un d'eux s'est immédiatement enfui.

En mai 2020, un agent de police a informé Mme Chen qu'il allait lui rendre visite à son domicile. Mme Chen a refusé de le recevoir, car son mari s'énervait chaque fois que la police venait. La police est quand même venue malgré ses protestations, lorsqu'il s'est avéré que son mari n'était pas à la maison. Ils ont demandé à prendre de nouvelles photos d'elle, mais Mme Chen a fermement refusé et a dit qu'elle prendrait leurs photos s'ils prenaient les siennes.

Après le départ de l'agent de police, un autre agent a de nouveau appelé Mme Chen quelques jours plus tard et a demandé à la prendre en photo. Elle a encore refusé d'obtempérer.

Informations sur les responsables de la persécution :

Bureau 610 de la ville de Leqing : +86-577-62521354, +86-577-62550896

Bureau de la sécurité intérieure : +86-577-62522895, +86-577-62535326, +86-577-62507796

Li Hailong (林海龙), agent de police du poste de police de Hongqiao : +86-15825688800

Ye Weiqiong (叶伟琼), secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de Leqing : +86-577-61882911, +86-577-6188099

(De plus amples informations de contact sont disponibles dans l'article original chinois.)

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Traduit de l'anglais