(Minghui.org) Un habitant de la ville de Maoming, dans la province du Guangdong, est jugé pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
L’avocate de M. Huang Zhufeng s’est heurtée à des obstacles lorsqu’elle a tenté de demander une indemnisation publique pour les blessures de son client à l’épaule lors des tortures subies en détention des années auparavant.
M. Huang, 51 ans, un ingénieur primé en automatisation électronique, a été condamné à deux peines de camp de travaux forcés entre 2001 et 2005 pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Le 2 janvier 2003 alors qu’il se trouvait dans le camp de travaux forcés de Sanshui, un garde a ordonné à deux prisonniers de lui étirer les bras aussi fort qu’ils le pouvaient. Ses deux épaules ont été disloquées et ses bras sont devenus invalides. Il n’a pas pu continuer à exercer sa profession et a dû faire des petits boulots pour gagner sa vie.
M. Huang a été arrêté de nouveau le 12 décembre 2020, à l’extérieur de son appartement alors qu’il rentrait du travail. Le 18 février 2021, son dossier a été soumis au parquet du district de Maonan et il a été mis en examen en avril.
Le 6 avril, Wang Yu, l’avocate de M. Huang, s’est rendue à plusieurs reprises au tribunal du district de Maonan pour présenter une procuration. Le juge chargé de l’affaire, Zhou Jinfeng, a refusé à plusieurs reprises de la rencontrer. Devant l’insistance de l’avocate, le juge Zhou a pris rendez-vous avec elle, mais il ne s’est jamais présenté.
Son avocate a également rendu visite à M. Huang le 6 avril au centre de détention no 1 de la ville de Maoming. Elle a appris que M. Huang avait été blessé aux épaules lors de son incarcération au camp de travaux forcés de Sanshui.
Le 14 avril, l’avocate Wang a déposé une demande d’indemnisation publique pour les blessures à l’épaule de M. Huang. Elle a indiqué que le gouvernement avait certifié que sa blessure était de « niveau 9 » et que son épaule gauche était handicapée à 50 % et son épaule droite à 35 %. En Chine, les blessures certifiées de niveau 1 à 10 donnent droit à une indemnisation par l’État, mais M. Huang n’a jamais été indemnisé pour ses blessures subies dans le camp de travail. Elle a demandé une indemnisation de 1 177 771 yuans pour M. Huang.
Le 26 avril, le camp de travaux forcés de Sanshui, aujourd’hui rebaptisé centre de réhabilitation des toxicomanes de Sanshui, a répondu à l’avocate que M. Huang n’avait pas respecté le délai de deux ans depuis le jour de l’incident et a également nié tout acte répréhensible ayant entraîné les blessures de M. Huang.
Le 14 juillet, son avocate a de nouveau rendu visite à M. Huang et on lui a dit que le tribunal du district de Maonan avait fixé une audience pour le 1er juillet, mais qu'il l'avait ensuite annulée sans préciser de date pour la reprogrammation de l'audience. Le tribunal ne l'a jamais informée de l'audience de M. Huang.
Le même jour, l’avocate a également déposé une autre plainte administrative auprès du tribunal de la ville de Foshan contre le camp de travaux forcés de Sanshui concernant l’indemnisation publique de M. Huang. Le tribunal a répondu le lendemain que l’affaire avait été acceptée, avant de retirer cet avis le jour suivant, en disant que le greffier avait fait une erreur.
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Traduit de l'anglais
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