Une personne de 78 ans arrêtée après avoir été trompée par la police risque maintenant d’être poursuivie en justice

(Minghui.org) Une femme de 78 ans de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, risque d’être poursuivie en justice pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

M^me Hu Yulian, vivant seule et retraitée du champ pétrolifère de Daqing, a été harcelée deux fois par la police vers la mi-novembre 2021. Elle a refusé de leur ouvrir la porte, mais a essayé de clarifier les faits concernant le Falun Gong. Ils n’ont pas écouté et sont partis.

Le 19 novembre, les policiers ont trompé M^me Hu pour qu’elle ouvre la porte, en demandant à son fils de frapper à la porte. Ils ont fait passer un examen physique à M^me Hu et l’ont renvoyée chez elle, en lui disant qu’ils reviendraient le lendemain pour le déjeuner.

Lorsqu’ils sont revenus le lendemain, ils lui ont dit que le test moléculaire du coronavirus qu’elle avait fait la veille n'avait pas marché. Ils l’ont convaincue de les suivre pour un autre test et ils l’ont emmenée, par tromperie, au centre de détention de Dumeng.

Ils ont d’abord dit à la famille de M^me Hu qu’elle serait détenue pendant dix jours. Mais la police a refusé de la libérer à la fin de la période de détention de dix jours. Elle fait maintenant l’objet de poursuites après que le parquet du district de Ranghulu a approuvé son arrestation le 29 novembre.

Le calvaire de M^me Hu découle d’une arrestation collective de pratiquants de Falun Gong à Daqing le 22 novembre 2020. Il a été confirmé plus tard que plus de 20 pratiquants avaient été arrêtés ce jour-là et que trois d’entre eux avaient été condamnés à la prison.

M^me Hu a été arrêtée chez elle dans l’après-midi du 22 novembre. Ses trois exemplaires du livre Zhuan Falun (le texte principal du Falun Gong), un ordinateur portable et une imprimante ont été confisqués.

La police l’a emmenée à l’hôpital pour un examen physique et l’a interrogée au poste de police de Donghu, qui n’avait pas juridiction sur son domicile. Elle y est restée toute la nuit.

La police a continué à lui ordonner de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong le lendemain, comme elle avait refusé d’obtempérer la veille, et a également essayé de faire en sorte que ses enfants la persuadent de le faire.

Terrifié par la police, son fils a rédigé une déclaration de renoncement en son nom et elle a été contrainte de la signer. La police lui a dit à l’époque : « Vu votre âge avancé, nous ne vous condamnerons pas. »

M^me Hu a été libérée sous caution dans l’après-midi et sa famille a payé une caution de 20 000 yuans et des frais d’examen de 100 yuans.

La police a demandé à ses enfants de la conduire au poste de police le 4 décembre 2020 et lui a ordonné de reconnaître les pratiquants de Falun Gong à partir de douze photos. Elle a refusé d’obtempérer, mais a été autorisée à rentrer chez elle.

Informations sur les responsables de la persécution :

Dai Feng (戴峰), nouveau chef du poste de police de Donghu : [phone], [phone], [phone], [phone]

Wang Guochen (王国臣), directeur du Bureau de la sécurité intérieure de Daqing : [phone]

Feng Haibo (冯海波), directeur du Bureau de la sécurité intérieure de Daqing : [phone], [phone]

Liu Zhenkui (刘振魁), président du parquet du district de Ranghulu : [phone], [phone]

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

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Traduit de l’anglais