(Minghui.org) Le 15 septembre 2022, une femme âgée de la ville de Pingliang, province du Gansu, a été jugée pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
L’avocat de Mme Wu Caihui a plaidé non coupable en sa faveur. Il a souligné que l’acte d’accusation prétendait que 74 exemplaires de documents d’information sur le Falun Gong avaient été confisqués chez sa cliente, alors qu’en réalité seulement quatre exemplaires avaient été trouvés. Le procureur n’a pas pu expliquer cette différence, et il est également resté silencieux lorsque l’avocat l’a mis au défi de montrer la base légale justifiant la persécution du Falun Gong. Ensuite, le juge a ajourné l’audience en plein milieu de la session.
Mme Wu a été arrêtée le 9 mars 2022, après avoir été signalée par la sécurité du quartier pour avoir parlé du Falun Gong à un étudiant. Cinq policiers ont mis son domicile sens dessus dessous sans montrer de mandat de perquisition.
Dans le sous-sol du Département de police du district de Kongdong, Mme Wu a été maintenue sur une chaise métallique par les policiers qui l’ont interrogée pendant quatre heures. Elle a été libérée le jour même, mais a été convoquée quatre jours plus tard et condamnée à payer une amende de 20 000 yuans. La police a menacé de la jeter en prison si elle ne la payait pas.
Ensuite, la police a soumis le dossier de Mme Wu au parquet. Le procureur l’a inculpée pour « endoctrinement d’un adolescent ».
Le 15 septembre, lors de l’audience, l’avocat de Mme Wu a demandé au procureur, si au cours de la conversation avec l’étudiant, celui-ci avait subi un quelconque préjudice physique ou mental, le procureur a répondu « non ».
Ensuite, le procureur a accusé Mme Wu de faire partie d’une « organisation sectaire ». Elle a réfuté cette accusation et a dit qu’en Chine, aucune loi ne criminalise le Falun Gong ni ne le qualifie de secte.
Mme Wu a témoigné que sa santé et son caractère se sont améliorés depuis qu’elle pratique le Falun Gong. Également, elle a dit que le Falun Gong ne nécessite aucune adhésion et que chacun est libre de rejoindre ou de quitter la pratique.
Le procureur a poursuivi en disant que la police avait confisqué 74 dépliants sur le Falun Gong chez Mme Wu. Une fois de plus, elle l’a démenti, car seuls quatre exemplaires ont été emportés. Elle a dit que lors du saccage de son domicile aucun policier ne portait d’uniforme de police ni n’a montré sa carte d’identité ou un mandat de perquisition. Elle n’a pas non plus reçu la liste des objets confisqués.
En ce qui concerne les 70 exemplaires inexistants de documents sur le Falun Gong, l’avocat a demandé au procureur s’il avait vérifié le nombre avec la police et le procureur a répondu non. Lorsque le procureur a demandé d’où venait le nombre 74, le procureur et la police sont restés silencieux.
Malgré l’absence de preuves valables, le procureur a ensuite accusé Mme Wu d’avoir violé la loi pénale, mais il n’a pas pu préciser de quelle loi il s’agissait lorsque l’avocat a insisté.
Après quelques instants de silence, le juge a ajourné l’audience et a dit qu’il annoncerait le verdict à une date ultérieure. Mme Wu est rentrée chez elle le même jour.
Traduit de l’anglais
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