[Fahui européen 2022] Aider les représentations de Shen Yun dans différentes villes européennes

(Minghui.org) Estimé Maître, compagnons de cultivation :

Je voudrais partager avec vous mon expérience de cultivation de l’année 2022 – avec des vols fabuleux – non seulement dans les rêves, mais aussi dans la réalité.

Contacter le président d’Ukraine au sujet de Shen Yun

Au cours des premiers jours de la nouvelle année 2022, j’ai remarqué sur le site web de Shen Yun les nombreuses représentations qui allaient avoir lieu dans différentes villes de différents pays d’Europe. Cela m’a rendue très heureuse, et j’ai donc décidé d’inviter mes connaissances et mes amis vivant dans ces endroits à une représentation. En outre, pendant un certain temps, j’ai également voulu me rendre dans un ou plusieurs autres pays européens pour aider le Maître avec Shen Yun. Mais, à ce moment-là, j’ai compris qu’étant donné les restrictions dues à la COVID, cela avait peu de chances de se produire, puisque nous n’étions pas vaccinés. Des règles imprévisibles étaient publiées en permanence.

Un matin, j’ai partagé ma compréhension avec mon mari. J’ai dit que je pensais qu’il serait bon et important de se rendre dans d’autres pays européens. J’ai également suggéré que ce serait formidable si toutes les restrictions étaient levées dès que possible ; les gens pourraient alors se rendre dans les théâtres sans se soumettre à aucune restriction. Ils pourraient venir d’autres pays et d’autres villes, sans autre considération pour la question de la COVID. Lorsque j’ai fini de parler, nous nous sommes regardés, nous avons souri et nous avons dit ensemble à haute voix : « Que tout se passe uniquement selon les plans du Maître. »

À l’époque, un pratiquant de Kiev a écrit dans notre groupe de discussion qu’il avait commandé des calendriers de Shen Yun pour 2022. Une idée m’a traversé l’esprit : comme ce serait bien d’offrir à notre président un grand calendrier mural Shen Yun pour la nouvelle année. De plus, nous pourrions lui écrire un message chaleureux et lui envoyer une brève description de Shen Yun. Nous l’avons imaginé ouvrant le calendrier pendant ces jours les plus difficiles, et se laissant envahir par la magie et la chaleur de Shen Yun. Son anniversaire et le Nouvel An coïncidaient presque, et cela a vraiment bien fonctionné. Plusieurs pratiquants m’ont aidée à accomplir cette tâche importante : ils ont rédigé une lettre, fait participer le coordinateur, ont préparé des documents d’accompagnement, puis le paquet a été envoyé à notre président.

Nous avons également décidé d’envoyer des lettres similaires sur Shen Yun à plusieurs autres personnes importantes de notre pays. J’ai estimé que c’était l’une des tâches importantes à ce stade, et elle a été partiellement réalisée. Quelques semaines plus tard, nous avons reçu une réponse du bureau du président : gratitude pour le cadeau et pour notre soutien. Quelques semaines plus tard, la guerre a éclaté en Ukraine.

Peu avant la guerre, et avant le Nouvel An chinois, j’ai rêvé qu’il y aurait une grande réunion de Shen Yun aux États-Unis, et que de nombreux pratiquants et le Maître s’attendaient à ce que nous y soyons. Mon mari et moi étions en train de préparer tout ce dont nous avions besoin pour notre voyage, mais je sentais qu’il y avait un peu d’anxiété dans l’air, et je me suis dit qu’il fallait se dépêcher. Dans un rêve, j’en ai parlé à mon mari. Il ressentait la même chose, mais quelque chose nous distrayait, surtout moi, alors que nous nous préparions pour le voyage. Puis, j’ai vu un message sur mon téléphone disant que le Maître avait envoyé deux danseurs pour nous, et qu’ils attendaient déjà à l’entrée de notre maison. Ce message m’a dégrisée, et nous avons rapidement fait nos bagages et sommes descendus à la voiture. Après cela, nous roulions tous ensemble vers le lieu de rendez-vous, et je me suis réveillée. J’ai compris qu’il s’agissait d’une indication importante du Maître, nous indiquant que d’importantes affaires de Dafa liées à Shen Yun nous attendaient.

Le départ pour une autre ville européenne

Puis, il est arrivé que je doive me rendre dans une autre ville européenne avec un compagnon de cultivation. Peu de temps avant de partir, en émettant la pensée droite pendant la journée, j’ai senti que je devais être en Europe et ne pas aller aux États-Unis à ce moment-là. Cette pensée a traversé mon esprit pendant plusieurs heures. Ce même jour, j’ai parlé avec mon mari de mon voyage dans les pays européens. Nous étions à quinze minutes de la frontière. C’était l’hiver et le temps était froid. J’ai préparé une petite valise et un sac à dos, ainsi que d’autres choses nécessaires – entre autres des livres et des documents de Dafa.

C’était les premiers jours de la guerre. Nous avons marché jusqu’à la frontière, il ne nous a pas fallu longtemps pour la traverser. Quand nous avons traversé la frontière, j’ai rencontré pour la première fois des gens brillants, attentifs et compatissants. C’étaient des volontaires qui aidaient les personnes qui avaient quitté la zone de guerre. À ce moment-là, il m’a semblé qu’ils étaient tous des pratiquants, car seuls les pratiquants ont le cœur aussi ouvert et le souhait d’aider les autres. Nous avons laissé des documents de Dafa pour eux, et ils étaient tellement reconnaissants. Ils ont mis leurs paumes ensemble devant leur poitrine en signe de gratitude et de respect, ce qui était très touchant.

Je ne parle pas couramment l’anglais, j’étais donc un peu inquiète de la façon dont je communiquerais avec les gens. J’ai réalisé qu’il n’y avait pas besoin d’avoir peur de quoi que ce soit tant que je croyais dans le Maître et dans le Fa, tout se passerait selon les plans du Maître. Tout s’est passé comme cela : les choses étaient faciles, accessibles, et les gens nous approchaient et nous aidaient chaque fois que nous avions besoin d’aide.

Lorsque j’ai quitté l’Ukraine, j’ai eu la surprise de constater que je n’avais pas à passer de test COVID, que je n’avais pas à présenter de passeport de vaccination à la frontière, et que nous pouvions voyager gratuitement partout en Europe. J’ai pensé que cela était destiné à soutenir les citoyens ukrainiens qui fuyaient la guerre pour sauver leur vie, et que c’était une si bonne occasion pour ces êtres de voir Shen Yun en Europe. Et quant à nous, nous avons senti que le Maître nous soutenait, car nous pouvions librement et plus activement aider pour Shen Yun.

Quelques jours après avoir quitté l’Ukraine seulement, je me suis rendue chez ma sœur au Luxembourg. J’ai ressenti beaucoup de pression là-bas. J’ai cherché des pratiquants dans le pays et dans la ville, mais il n’y en avait pas. J’allais toute seule au parc ou au bord de l’eau pour pratiquer les exercices, j’émettais la pensée droite et j’étudiais le Fa en ligne avec un groupe et toute seule. Après plusieurs jours, j’ai voulu fuir le Luxembourg, car c’était très difficile mentalement et physiquement, ressentant la pression qui nous entourait de toutes parts.

Lorsque je vivais avec mon mari à Kiev, nous avions notre rythme habituel pour le travail et pour les affaires de Dafa. Lorsque je suis arrivée dans une nouvelle région, il y avait de nouvelles conditions, notamment un mode de vie bruyant : la télévision est allumée à plein volume et on y diffuse des informations dans différentes langues. Cela m’empêchait de me concentrer sur la partie principale et essentielle de ma vie. Je passais beaucoup de temps à l’extérieur et dans les parcs, pour soutenir mon étude quotidienne du Fa. J’ai réalisé que l’image extérieure est générée par le cœur et que le temps était venu de renoncer à beaucoup de choses, comme les attachements, ainsi qu’à différentes pensées.

J’ai commencé à examiner en profondeur la racine de mes attachements. J’ai compris un principe : si la lutte, la rivalité et le sentiment de jalousie sont profondément cachés en moi, cela signifie que j’y attache plus d’importance et que je nourris ma nature démoniaque avec ma précieuse énergie. Grâce à toutes ces manifestations extérieures – les gens, les proches et la télévision – j’ai réalisé que même si je me trouvais dans un pays paisible, c’était quand même si douloureux que j’avais parfois l’impression d’être frappée par des bombes. Pourtant, malgré cette activité frénétique, c’était toujours plus calme que mes problèmes internes impurs. Dès que j’ai éteint l’ardeur en moi, ma sœur a adopté une attitude plus agréable et est devenue conciliante. Cependant, au niveau microscopique, si j’avais le sentiment de me distinguer ou de penser à quelqu’un de manière irrespectueuse, je le voyais immédiatement se refléter dans le visage de mes proches. J’ai réalisé que j’étais polluée par un mélange d’informations et de peurs extérieures, notamment la peur de l’avenir et la peur de perdre la face.

Le fait d’être méfiante s’est manifesté périodiquement : pourquoi suis-je ici ? Personne ne me comprend. Il en est résulté de l’apitoiement sur moi-même. L’environnement n’était pas familier et il n’y avait pas de confort.

Apparemment, le moment de vérité, d’endurance et de rectification était venu pour moi. Dans des conditions difficiles et inconfortables, chaque pensée microscopique doit être vérifiée quant à sa droiture et sa dévotion. Combien je suis pure devant Dafa et le Maître, devant les compagnons de cultivation avec lesquels nous nous réunissons pour faire des choses incroyablement importantes. Lorsque j’ai réalisé l’importance de garder les principes de Dafa dans son cœur, j’ai pu ressentir que le Maître est là, que Dafa est là. Tout ce que j’ai m’est accordé par le Créateur. J’ai réalisé que ce qui m’est dû et ce qui est prévu pour moi : Lui seul le sait.

Après ces réflexions, beaucoup d’informations extérieures ont disparu, et seuls Dafa, ma mission importante, celle pour laquelle je suis venue ici, le fait d’être avec le Créateur, sont restés.

Après un certain temps, j’ai reçu un appel d’un compagnon de cultivation d’un pays voisin qui m’a offert son soutien et la possibilité de venir dans sa ville et de passer du temps avec des compagnons de cultivation. J’ai réalisé que le Maître me soutenait, alors j’y suis allée. Lorsque je suis arrivée dans l’environnement des familles de compagnons de cultivation de Dafa avec des enfants, je me suis sentie entourée de chaleur et chez moi. J’ai ressenti encore plus profondément le principe du champ d’énergie vertueux de Dafa. J’ai passé beaucoup de temps avec les enfants des compagnons de cultivation, et quand j’ai parlé avec eux, j’ai compris combien de lumière et d’énergie pure ils avaient. Cela m’a également aidée à me purifier des informations imposées par les adultes qui interfèrent parfois avec l’accomplissement d’actes simples et nobles.

C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à aider activement en participant au projet Shen Yun en Europe. En route vers d’autres endroits en Europe, nous avons passé la nuit chez une compagne de cultivation, et je lui ai dit que ma venue en Europe avait pour but d’aider Shen Yun. Je ne suis pas venue ici en tant que réfugiée, et j’avais la possibilité de subvenir à mes besoins pendant quelques mois.

Ludwigsburg, en Allemagne

J’avais dit à l’un des pratiquants locaux que j’étais prête à aller partout où l’on avait besoin d’aide. Je n’avais pas reçu de réponse définitive, alors j’ai laissé tomber toute attente. Et tout à coup, un soir, j’ai reçu un SMS de sa part : « Peux-tu être dans telle ou telle ville demain au moment du repas du soir ? » Bien sûr, j’ai répondu « Oui ! » dans ma tête.

Mais, comme je n’arrivais pas encore à m’y retrouver dans ce nouvel endroit et dans les horaires de train, je me suis sentie mal à l’aise. Mais j’ai immédiatement chassé ces pensées et j’ai commencé à regarder les options de train. J’ai réalisé que ce n’était pas loin et qu’en principe, il était facile de s’y rendre. J’ai répondu au compagnon de cultivation : « Je serai là demain après-midi. » Lorsque je suis montée dans le premier train, j’ai eu l’impression d’avoir un karma de maladie : ma tête a commencé à tourner et à être douloureuse. Pendant tout le trajet, j’ai écouté les conférences du Maître et émis la pensée droite. Lorsque je suis arrivée dans une ville voisine, je me suis sentie un peu mieux. On m’a emmenée dans l’un des groupes, où j’ai aidé à garder le matériel dans l’auditorium.

Je ressentais à nouveau la pression par moments. Alors j’ai émis la pensée droite, et cette matière collante a été purifiée. C’était bien que nous étudiions le Fa dans notre équipe, et pendant les pauses, nous pratiquions les exercices et émettions la pensée droite. Ce champ d’énergie était inhabituel.

En même temps, mon xinxing a connu un test de droiture : lorsque je suis arrivée la première fois au théâtre et que je suis entrée dans la salle, j’ai senti plusieurs regards inamicaux se poser sur moi. Il s’est avéré qu’il s’agissait de compagnons de cultivation qui vivaient en Europe depuis longtemps, mais qui étaient partis plus tôt des pays de l’ex-URSS. J’ai réalisé que la situation actuelle avec la guerre en Ukraine avait exposé de nombreux types de cœurs différents, et cela a également affecté de nombreux compagnons de cultivation qui n’ont pas travaillé sur certaines de leurs anciennes conceptions et idées. J’ai réalisé que le Maître m’a montré en reflet dans le miroir, qu’il y a le côté positif lumineux – la nature de Bouddha, et le côté encore non purifié de la jalousie et de la colère, qui est le côté de la nature démoniaque.

J’ai compris que je n’avais pas besoin de régler les choses avec qui que ce soit, et que je n’avais pas besoin de défendre mon opinion. Je pouvais ignorer les provocations venant de l’extérieur. J’ai pensé que ce n’était pas pour cela que j’étais venue ici, et que je ne voulais pas me battre avec qui que ce soit, ni me valider, ni me placer au-dessus de quelqu’un d’autre. Tout cela était superflu, car le temps d’aujourd’hui est très précieux, et il est important de ne se remplir que d’énergies et de pensées positives, d’être modeste et de considérer tout le monde avec soin. Surtout s’il s’agit d’un autre pratiquant, homme ou femme, qui souffre actuellement d’une partie du karma ou qui subit une transformation, et que cela se manifeste sous la forme d’émotions humaines. Je suis la disciple du Maître, ce temps m’est donné, afin qu’avec un cœur et des pensées purs, étant parmi des êtres divins, je puisse aider à accomplir la chose la plus importante et la plus fondamentale : le salut des êtres. Et si une seule goutte de négativité est ajoutée au corps entier, elle se reflète dans l’ensemble du processus et crée un obstacle. Par conséquent, afin de ne pas être influencée par de quelconques interférences, j’ai constamment écouté les audio des conférences de Fa ou la musique de Pudu.

Lorsque la visite de cette ville s’est terminée, j’ai remarqué que mes compagnons de cultivation, qui m’avaient d’abord accueillie avec un regard désapprobateur, avaient changé d’attitude. Lorsque j’ai repris le train, j’ai réalisé que je m’étais élevée, et que le Maître m’avait donné l’occasion de voir mon reflet purifié dans le miroir. Je remercie tous les compagnons de cultivation qui étaient là et qui m’ont aidée à passer de l’ancien et du sale au nouveau et au propre.

Graz, en Autriche

La ville suivante où j’ai été invitée à aider Shen Yun était Graz, en Autriche. Un compagnon de cultivation allemand m’a dit qu’il n’y avait pas assez de personnes capables d’aider à la cuisine. Comme j’avais déjà de l’expérience, mais pas tout à fait ce qu’il fallait, j’étais un peu excitée : je ne comprenais pas bien ce qu’il fallait faire, mais j’étais prête à travailler et à faire tout ce qui était nécessaire. Une compagne de cultivation qui vivait dans la maison où je me trouvais m’a raconté qu’elle avait déjà travaillé dans une cuisine. Elle m’a dit : « Travailler dans une cuisine est très difficile. Tu es toujours debout, et tu n’as pas le temps de faire autre chose. » Cela ne m’a pas fait peur. D’autres pratiquants qui faisaient partie de l’équipe du buffet m’ont dit que je devrais aider au buffet dans le théâtre, et qu’il n’y aurait rien de difficile. On m’a dit d’essuyer les tables, de les garder propres, de renouveler la vaisselle, et on m’a dit tout ce que je devais faire. Quand je suis arrivée au théâtre, ils m’ont donné un uniforme spécial. Il était très solennel. Quand je l’ai enfilé, j’ai senti que j’étais dans une nouvelle situation et qu’on me donnait un nouveau rôle. Et j’étais prête à apprendre un nouveau travail.

On nous a emmenés dans une petite salle du théâtre dans laquelle des tables étaient déjà dressées. C’est là que les artistes de Shen Yun mangeaient. J’ai essayé de satisfaire toutes les demandes et tous les souhaits de mon coordinateur. Nous étions trois et parfois quatre pratiquants. Nous faisions tout le nécessaire rapidement et nous nous soutenions mutuellement. Il fallait constamment faire quelque chose, et c’était beaucoup de travail. De nouvelles tâches nous étaient confiées, notamment la réception et la distribution de la nourriture, sa mise au réfrigérateur et sur la table des desserts. Il fallait laver une partie de la vaisselle, car elle était nécessaire pour les repas de midi et du soir. Nous devions les disposer sur les tables et aller chercher ce qui était nécessaire pour le repas du soir ou de midi. Il fallait aller chercher la nourriture pour le personnel séparément et la mettre dans des boîtes. Tout devait être fait rapidement et à temps.

Pour moi, ce fut une expérience extraordinaire. J’ai appris des pratiquants et je les ai observés pour apprendre à interagir facilement avec les autres et à maintenir une humeur positive. J’ai vu le dévouement total des pratiquants à leur travail. Des circonstances imprévues survenaient constamment et tout devait être fait correctement et de manière excellente. J’ai été inspirée par cette atmosphère et j’ai accepté des choses positives importantes pour mon xinxing. Lorsque des questions plutôt difficiles se posaient, la réaction des compagnons de cultivation était de régler la situation et de résoudre le problème. Nous accomplissions la tâche et ne nous esquivions pas en disant : « Je ne sais pas comment faire » ou « Ce n’est pas ma responsabilité ».

J’ai réalisé que toutes les réactions, comme « Je n’ai rien à voir avec cela » ou « J’ai mes propres tâches », les sentiments d’apitoiement sur soi, les sentiments de protection et de validation de soi, sont toutes des habitudes de l’ancien univers, et que je ne veux plus permettre cela dans mon propre espace et ma propre réalité. Le bon geste est de penser aux autres, de s’entraider et de se comprendre. La clé la plus sûre est de se débarrasser complètement de l’égoïsme. Alors le navire naviguera facilement, et seuls les principes justes apparaîtront dans le nouvel univers.

Paris, en France

Dans les premiers jours de la nouvelle année, j’ai fait un autre rêve : je prenais l’avion pour Paris, au lieu de ma ville. En quittant l’aéroport, j’ai pris la direction opposée à celle des autres passagers. Je me suis retrouvée dans le sous-sol d’un bâtiment ancien, qui m’était très familier. Il s’agissait de l’Opéra de Paris. J’ai rencontré des danseurs et des musiciens dans ce théâtre, et j’ai réalisé qu’il s’agissait de Shen Yun. Un représentant du théâtre s’est approché de moi pour me faire visiter. Lorsque j’ai traversé les couloirs et les salles, j’ai vu comment les artistes s’échauffaient avant le spectacle, et j’ai également vu près de l’entrée de service et près de la scène des visages familiers de compagnons de cultivation qui portaient des valises avec l’équipement, les accessoires de scène et les costumes. Et le Maître était là. Au buffet du théâtre, on m’a offert du thé. J’étais si heureuse que pendant un moment j’ai eu l’impression de vivre un conte de fées – j’ai rencontré tant de personnes chères. Après la visite, en sortant dans la rue, j’ai rencontré ma sœur et son mari, qui étaient venus à Paris. Au même moment, dans le même rêve, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une occasion tellement importante – se rendre à Paris – et combien il est important d’aller à un spectacle. Soudain, des billets sont apparus dans mes mains.

Le lendemain, ma sœur et moi avons parlé au téléphone et nous nous sommes souhaité une bonne année. Elle m’a dit : « Je veux acheter des billets pour Shen Yun. Nous avons reçu par courrier une brochure et une affiche sur un prochain spectacle. » J’ai dû marquer une pause pendant quelques secondes, car je me suis souvenu du rêve de la veille et j’ai réalisé que le Maître me donnait des conseils et un soutien pour la énième fois afin que je puisse m’occuper de mes proches qui voulaient voir Shen Yun. Mais comment le faire, je n’en étais pas sûre à ce moment-là.

Au printemps, alors que j’étais dans un autre endroit d’Europe avec ma sœur, je lui ai demandé : « Quand et où aimerais-tu voir le spectacle de Shen Yun ? Ils sont actuellement en tournée dans de nombreux pays et villes. » Elle m’a demandé : « Y aura-t-il un spectacle au Luxembourg ? » En regardant le calendrier, je n’ai pas trouvé de représentation là-bas, alors ils ont choisi Paris. Un mois avant le spectacle, j’ai acheté des billets pour le spectacle et nous avons réservé un hôtel. Je lui ai demandé de régler la question des billets de train pour Paris. La veille du départ pour Paris, je suis venue chez eux pour que nous allions ensemble au spectacle. C’était un jour férié et tous les billets de train étaient vendus, il ne restait plus que des billets chers en vente. J’ai compris qu’il y aurait des épreuves pour eux et pour moi. J’ai également compris qu’il y a toujours un moyen de se sortir de n’importe quelle situation ; l’essentiel est de garder le cœur le plus droit. C’était une épreuve d’attachement au profit, à la ruse, et une épreuve de pureté du cœur. Au guichet de la gare, il y avait des billets pour l’heure du déjeuner, ce qui nous aurait permis d’arriver au début du spectacle. Mais ma sœur ne voulait pas arriver si tard. À ce moment-là, son mari est intervenu. Il ne comprenait pas comment il était possible d’acheter des billets de spectacle, de réserver un hôtel, d’acheter des billets pour Versailles pour une visite, mais de ne pas acheter le principal : les billets de train pour Paris. J’ai compris que c’était à la fois un obstacle, et en même temps, nous étions en train de nous cultiver.

Nous avons décidé d’y aller en voiture. Mais, ils n’étaient pas vraiment prêts pour cela. Le mari de ma sœur a reçu une offre pour aller dans une ville voisine en France et essayer de trouver des billets de train plus tôt là-bas. En arrivant dans cette ville, nous avons trouvé des billets pour un train plus tôt, mais le prix était très élevé. Ma sœur a décidé d’essayer d’y aller en tant que réfugiée d’Ukraine, afin de ne pas payer le prix du billet. Cela m’a mise un peu mal à l’aise, car elle était partie vivre en Europe avant la guerre, et cela aurait été malhonnête, d’autant plus que nous allions assister à un événement aussi sacré. Une telle action inappropriée était tout simplement inacceptable. Puis tout à coup, mon beau-frère a dit : « Allons-y en voiture ; c’est la meilleure solution, tout ira bien. » J’ai remercié le Maître du fait que la situation a été résolue si rapidement.

Avant le spectacle, les yeux de ma sœur sont devenus très rouges, la tête de son mari a commencé à lui faire mal, et j’ai réalisé qu’ils avaient commencé à être purifiés. J’ai émis la pensée droite. Nous avons regardé le spectacle dans son intégralité, ils étaient très heureux et reconnaissants d’être venus au spectacle, et ils ont tout aimé. Lorsque nous sommes rentrés à la maison, ils ont réalisé que la route n’était pas si difficile et que le voyage en voiture était la bonne décision. Ils ont également parlé du voyage et du spectacle à leurs amis, connaissances et parents.

Tout cela était très inhabituel et majestueux ! Cette situation m’a inspirée une fois de plus, et m’a rappelé que les disciples du Maître ont des pouvoirs paranormaux à un niveau très subtil, et que les personnes proches de nous, parents, collègues, amis, voisins, ont toutes une chance d’être sauvées. L’essentiel est de se souvenir et de comprendre chaque conseil du Maître, et de vivre avec la croyance en Dafa et le Maître, d’aider les êtres, de leur donner la main et de les guider vers le chemin juste.

La Suisse et l’Autriche

Quelques jours après le voyage à Paris, j’ai reçu un message indiquant que l’on avait besoin de soutien à Bregenz, en Autriche, pour la distribution de dépliants. J’étais libre et je me suis immédiatement rendue sur place. Le soir même, un autre pratiquant et moi étions au théâtre de Bregenz pour distribuer des dépliants aux visiteurs. Je n’ai pas arrêté d’en distribuer.

Les personnes se rendant au théâtre étaient pour la plupart des adultes et je pouvais sentir l’abondance de pureté et de compassion en eux, et je voyais une grande attente dans leurs yeux. Ils étaient si familiers et proches de moi, je n’ai jamais ressenti une telle gratitude et une telle attente de la part des personnes qui ont reçu de moi des dépliants de Shen Yun. J’ai compris que si, pour une raison ou une autre, ces personnes n’avaient pas le temps d’assister au spectacle cette fois-ci, elles viendraient certainement la prochaine fois.

J’ai été un peu surprise de constater que dans de nombreuses villes européennes où Shen Yun s’est produit, il n’y avait pas d’affiches des spectacles. Cet outil est très efficace pour de nombreux amateurs de théâtre, et même pour les touristes qui se trouvent temporairement dans une ville et à proximité d’un théâtre, car il leur permettrait de trouver une représentation et même de rester un jour de plus pour la voir. Je suis consciente de cela puisque je travaille dans le domaine du théâtre et du cinéma depuis de nombreuses années.

Le lendemain matin, nous avons convenu que nous devions livrer des dépliants à certaines adresses dans une petite ville de Suisse. Je l’ai fait pour la première fois. J’avais une carte avec des adresses, mais comme je ne connaissais pas la région, j’ai dû mémoriser les maisons et les rues, pour ne pas avoir à revenir pour un deuxième tour. Il faisait très chaud dehors, mais je ne ressentais ni la chaleur ni la fatigue. Je portais les dépliants avec tant de joie et de gratitude. Partout où je mettais un dépliant, je disais silencieusement : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. C’est ce que vous cherchez, nous vous attendons au spectacle. » Pendant les deux jours où nous avons distribué beaucoup de documents d’information sur Dafa, j’ai été très reconnaissante envers les compagnons de cultivation qui m’ont dirigée vers les endroits où un soutien était nécessaire. Apparemment, des personnes prédéterminées par le destin m’attendaient à ces endroits.

Cette fois, j’ai été affectée à la cuisine, où le travail se déroule presque sans interruption et où il faut être dévouée à ce type de travail. J’ai mis mon uniforme et je suis allée voir un compagnon de cultivation pour recevoir mes tâches. Il fallait écouter la tâche et l’accomplir sans condition.

Nous avons été rejoints par quelques autres compagnons de cultivation d’Ukraine. Il était plus facile pour nous de nous coordonner entre nous, et nous partagions périodiquement nos expériences et comprenions notre élévation. Cela nous a aidés à être « à l’aise ». Mais à un moment donné, j’ai eu l’impression que notre comportement était très différent de celui des autres pratiquants de Chine et d’autres régions d’Europe. Je me suis sentie un peu mal à l’aise, et j’ai commencé à travailler sur l’élimination du désir de se faire valoir, du fanatisme, et de l’état de comparaison et d’évaluation de « qui est meilleur et qui est pire ». J’ai senti que ce n’était pas une énergie tout à fait droite dans le champ d’énergie de nos pratiquants.

Nous aidions à tout faire dans la cuisine : nous coupions les légumes et les fruits, ainsi que d’autres produits, et nous participions à la préparation de la pâte pour le dessert. Très souvent, il fallait laver et sécher la vaisselle à la main. Nous alternions entre nous. En fait, je ne me sentais pas très fatiguée. Parfois, il faisait chaud et je sortais à l’air libre pendant quelques minutes.

Le lendemain, une autre pratiquante de Suisse nous a rejoints. D’après ce que j’ai compris, elle avait pour instruction de couper les fruits. Tout à coup, avant l’heure du repas de midi, un compagnon de cultivation est venu me voir, moi qui surveillais l’heure et l’état de préparation des plats, et il m’a demandé : « Est-ce que tous les fruits sont coupés et prêts ? » Ce à quoi j’ai répondu : « Oui ». Puis j’ai réalisé que j’étais probablement trop enthousiaste en donnant une réponse aussi confiante. J’ai décidé d’aller dans la pièce où les fruits étaient conservés et de vérifier quelles sortes de fruits étaient disponibles. Et j’ai vu que seule la pastèque était coupée. Je me suis approchée d’une compagne de cultivation du buffet pour l’informer et lui demander ce qu’il fallait couper d’autre. Elle a donné une liste de fruits et nous les avons rapidement préparés pour les couper. Et quand nous les avons coupés et mis sur des plateaux, une compagne de cultivation est venue vers nous et nous a demandé si nous allions bien et si les fruits étaient prêts pour le déjeuner.

Peu après cette situation, j’ai éprouvé beaucoup de pitié envers moi-même. Je me suis dit : « Ici, je travaille dans la cuisine pour la première fois. Je suis venue pour aider, et je me retrouve face à des tâches globales. Je n’étais pas prête à prendre des responsabilités et à décider quels fruits utiliser, en quelle quantité et comment les servir. J’étais juste prête à aider, et à apprendre tout cela. »

J’ai réalisé que ces émotions d’apitoiement sur soi, ainsi que de condamnation et d’accusation n’étaient pas justes et que je devais dès maintenant changer mes pensées et me libérer de tout cela. Alors que j’étais en train d’élever mon xinxing, j’ai remarqué qu’une compagne de cultivation vietnamienne s’approchait silencieusement de la table et commençait à couper rapidement des fruits de différentes couleurs et saveurs. Je l’ai aidée et, au bout de dix à quinze minutes, les plateaux étaient magnifiquement et harmonieusement décorés. J’ai compris le principe : il faut faire les choses de manière inconditionnelle et silencieuse.

Après ce voyage, j’ai réalisé qu’il s’agissait de cinq jours heureux, mais des jours avec toutes sortes d’épreuves, d’élévations, de sagesse, de soutien, de nouvelles rencontres avec des compagnons de cultivation et avec des êtres qui attendent depuis des millions d’années de connaître Dafa.

Mes remerciements au Maître pour une si grande occasion de manifester mes fabuleux rêves en une fabuleuse réalité !

Merci à vous, compagnons de cultivation, de m’avoir fait confiance pour faire le travail de Dafa avec vous.

Merci à tous d’avoir écouté ce partage d’expérience.

(Présenté lors de la Conférence de Fa européenne 2022)

Traduit de l’anglais