(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2007 alors que je travaillais au Moyen-Orient. Je suis rapidement retournée en Croatie. C’est là que j’ai passé les huit premières années de ma cultivation, et c’est là que j’ai commencé à clarifier la vérité, à présenter Dafa aux locaux et à travailler à la traduction des livres de Falun Dafa. Il y a sept ans, j’ai déménagé en Australie.
Réflexions sur le fait de parler de ses expériences de cultivation
Une autre pratiquante et moi avons discuté récemment, et elle a dit quelque chose à propos du fait qu’elle ne souhaitait plus partager d’expériences après l’étude du Fa, parce que c’est principalement elle et une ou deux autres personnes, dont moi, qui parlent régulièrement. Elle a dit qu’elle commençait à éprouver un peu de ressentiment à l’égard de ceux qui ne disent rien, car elle partage ouvertement ses lacunes et ses défauts, alors qu’elle a l’impression que les autres peuvent la juger et cacher leurs défauts.
Cependant, nous avons convenu que nous devions toutes les deux regarder en nous et continuer à partager sans condition, sans rien attendre en retour des autres et sans craindre d’être jugés.
Plutôt que de critiquer les autres, nous devrions trouver des moyens de les motiver et de les aider à s’ouvrir et à parler de leur cultivation. Tout le monde n’est pas un bon orateur ou un bon écrivain, alors un peu d’aide pour verbaliser ou organiser ses idées peut être très utile. Nous devons proposer notre aide avec gentillesse, sans avoir d’attentes.
Nous avons également réalisé qu’il est bénéfique de s’entendre énoncer à haute voix nos compréhensions basées sur le Fa, car dans le processus de dire les choses, quelque chose s’active et notre compréhension s’approfondit. Partager véritablement ses expériences est bénéfique pour soi et pour les autres.
Après notre conversation, j’ai eu l’impression que nous avions toutes les deux appris beaucoup de choses quant au fait de ne pas juger les autres sur la base de nos conceptions, et de trouver des moyens d’être proactifs pour aider les autres à parler de leurs expériences. Il y a quelques jours, un autre message est arrivé dans notre chat de groupe, encourageant les Occidentaux à écrire leurs expériences de cultivation pour la prochaine conférence de Fa. J’avais déjà soumis mon article, mais le fait que le même sujet ait été discuté dans différents groupes, à seulement deux ou trois jours d’intervalle, m’a incitée à réfléchir davantage à la raison pour laquelle nous partageons nos expériences en tant que pratiquants.
Le Maître nous a demandé de partager nos expériences en matière de cultivation. Nous savons tous que le Maître a dit ce qui suit :
« Pendant le Fahui, vous allez partager des compréhensions acquises au cours du xiulian et comparer vos propres insuffisances, afin de vous élever dans le xiulian à l'avenir, c'est très bien ! En tant que disciples de Dafa, c’est indispensable, car c'est en vous élevant vous-mêmes dans le xiulian que vous pourrez bien faire ce que vous devez faire » (« Mot de félicitations à la conférence de Fa européenne »)
Quand j’ai lu ceci, j’ai vraiment ressenti les encouragements du Maître. Puis j’ai eu une compréhension plus profonde. Le Maître nous a donné le Zhuan Falun (le livre avec les principaux enseignements du Falun Dafa) et nous demande de lire le Fa, car les vérités du Fa se révéleront à nous au fur et à mesure de notre lecture. Nous, pratiquants, nous nous éveillons par la lecture du Fa du Maître, mais l’éveil ne vient pas de nous-mêmes. Le Maître n’enseigne pas le Fa en détail aux individus, un par un. Ce que je comprends de ses enseignements sur ce point, c’est que, plus son explication est détaillée, plus les forces anciennes vont nous créer de la résistance, et le Maître nous protège miséricordieusement. Ainsi, en plus de la lecture du Fa, le Maître nous a laissé la forme de partage de nos compréhensions qui nous viennent de l’étude du Fa.
Il s’agit d’une transmission quelque peu indirecte, selon ma compréhension. De cette façon, elle peut subir moins d’interférences de la part des forces anciennes. Par conséquent, lorsque nous discutons de nos expériences, basées sur le Fa, nous élargissons la capacité de compréhension non seulement de nous-mêmes, mais aussi de l’ensemble des pratiquants.
Un individu doit s’éveiller au Fa et le comprendre rationnellement avec sa conscience principale. Ce faisant, j’ai le sentiment que nous remplissons lentement l’espace auquel chacun de nous correspond dans le nouvel univers avec le Fa auquel nous avons accédé. Une personne peut avoir du mal à remplir cet espace toute seule, nous devons donc agir collectivement.
Lorsque nous partageons avec d’autres pratiquants, il y a toujours un processus de croyance ou de non-croyance, d’accord ou de désaccord, ce qui implique toujours l’éveil.
Le Maître nous a demandé de partager nos expériences et il doit y avoir de nombreuses raisons profondes et multiples qui sont finalement liées à la compassion et à la sagesse. Je crois que rien n’est vain ou n’a qu’un seul but.
La pratiquante que j’ai mentionnée a encore partagé ses idées après l’étude collective du Fa de ce matin. Elle a dit que si un certain temps passe et qu’elle n’a pas d’expériences de cultivation à raconter après l’étude du Fa, c’est une grande alarme pour elle. Elle l’a expliqué de la façon suivante : « Nous étudions le Fa et nous cultivons la conscience principale, donc les situations quotidiennes sont là pour nous aider à nous élever. Si deux semaines passent et que je n’ai pas fait le lien entre ce qui s’est passé dans ma vie et une leçon de cultivation, une prise de conscience, je pense qu’à ce moment-là, je ne suis plus en train de cultiver. »
J’ai d’abord pensé que ses mots semblaient trop sérieux, mais en y réfléchissant, j’ai vu la logique derrière ce qu’elle disait. Combien de semaines ou de mois s’écoulent sans que nous partagions nos expériences ? Les conférences de Fa étant organisées chaque année, nous devrions considérer la soumission d’un article de partage comme une exigence et une occasion de rassembler nos pensées et de remplir notre devoir envers nos compagnons de cultivation et le Maître.
Aider à l’organisation de la première conférence de Fa en Croatie
Même si j’ai déménagé en Australie en 2015, je n’ai jamais eu l’impression de ne plus faire partie du groupe de pratiquants de Croatie et d’autres pays de l’ex-Yougoslavie. Même si une distance considérable nous sépare, cela ne nous a pas empêchés de communiquer et de coopérer.
Lorsqu’il est tôt le matin ici en Australie, en Europe c’est le soir, je peux donc rejoindre leur étude du Fa en ligne, pendant que mon jeune fils et mon mari non-pratiquant dorment encore. C’est un arrangement très bienveillant de la part de notre Maître, et j’essaie de participer régulièrement à cette étude du Fa.
Quand j'ai entendu dire que les pratiquants en Croatie voulaient organiser leur toute première conférence de Fa, j'ai voulu aider. Certains ont dit qu'ils souhaitaient inviter le Tian Guo Marching Band à venir en Croatie pour la première fois et organiser des activités à grande échelle qui se tiendraient les deux jours avant la conférence de Fa. J'ai aimé l'idée que le groupe vienne en Croatie, mais j'ai pensé que c'était quelque chose qui demandait vraiment beaucoup de travail et une équipe de pratiquants dévoués. J'avais un peu d'appréhension, car le nombre de pratiquants actifs dans le pays est plutôt faible. Voyant l'optimisme et le dynamisme de quelques pratiquants clés, j'ai décidé de les aider autant que possible, même si je suis en Australie.
Au fur et à mesure des préparatifs, de nombreux SMS ont été échangés, généralement la nuit, ici en Australie.
J’ai rejeté l’idée d’être « dérangée » par cela et j’ai fait en sorte de lire les messages et d’y répondre. Je me suis rendu compte que mes attachements au confort et au « temps personnel » étaient agités, et je ne voulais pas les nourrir.
Après avoir commencé les préparatifs, il est devenu évident que la charge de travail était en effet importante. Nous devions obtenir tous les permis nécessaires pour les défilés et les activités, les visas pour les membres du groupe, les options de transport dans deux villes différentes en Croatie, les options d'hébergement, l'espace pour que le groupe puisse pratiquer, etc. Les quelques pratiquants locaux en Croatie avaient beaucoup à coordonner. Il y a aussi eu des divergences d'opinions et des obstacles administratifs à franchir, mais tout a avancé. La coopération a été bonne dans l'ensemble, et cela s'est reflété dans les résultats.
J’ai observé que beaucoup de choses étaient faites pour les deux jours d’activités, mais que l’organisation de la conférence de Fa prenait du retard. Je me suis alors dit que si j’observais que quelque chose manquait, au lieu de me contenter d’y penser ou de le signaler, je devais contribuer activement à son achèvement. J’ai donc contacté le coordinateur des activités, je lui ai proposé mon aide et il a accepté.
Au cours de cette conversation téléphonique, nous avons réalisé que nous devions chercher un lieu de conférence plus grand, car le nombre de participants augmentait de jour en jour. Nous avons également réalisé que le son et l’éclairage de la salle n’étaient pas appropriés et que le matériel de traduction n’avait pas du tout été prévu. Lorsque nous avons terminé l’appel, j’ai réalisé que mon travail avait déjà été préparé pour moi bien avant, il n’attendait que moi pour prendre mon rôle et commencer.
J’avais déjà dit à l’équipe que j’aiderais à traduire en anglais les documents de partage d’expériences de la conférence. C’était quelque chose que j’avais l’habitude de faire. En revanche, pour ce qui est de l’organisation de la sonorisation de la salle de conférence, ainsi que de la réservation des cabines de traduction et des récepteurs, c’était quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, d’autant plus que je n’étais même pas dans le pays. Le coordinateur des activités locales avait essayé de contacter des entreprises qui louent des cabines de traduction, mais la plupart d’entre elles ne lui ont jamais fait parvenir de devis.
J’ai réalisé que le fait que je sois en Australie ne devait pas être un obstacle, car toutes les entreprises ont des adresses électroniques et la plupart sont heureuses de communiquer par le biais d’applications en ligne, pour autant que nous soyons un client sérieux qui accepte de les payer.
J’ai ajusté mon emploi du temps et commencé à contacter des entreprises en Croatie qui font la sonorisation et louent des cabines et du matériel de traduction. J’ai réalisé que le coordinateur des activités locales n’avait jamais obtenu de devis d’aucune de ces entreprises, car cela devait faire partie de mon propre vœu, quelque chose que je devais faire. Si c’est mon rôle, je dois prendre toutes les mesures nécessaires pour le mener à bien, et cela ne va pas fonctionner pour les autres. Cette compréhension m’a incitée à continuer. J’avais l’impression que chaque étape avait déjà été organisée.
Le prix final demandé pour la salle, ainsi que pour tous les autres équipements, s’est avéré beaucoup plus élevé que prévu. Je savais que les pratiquants locaux couvraient déjà la majorité des coûts, et lorsque j’ai regardé mon compte en banque, j’ai compris que j’avais exactement la somme nécessaire pour couvrir le prix demandé, sans que cela n’affecte les besoins de ma famille. Par conséquent, je n’irais pas à l’extrême.
Pourtant, une partie de moi se sentait un peu mal à l’aise de payer cette somme. J’ai eu quelques pensées négatives telles que : « Tu ne seras même pas là, à participer physiquement, et pourtant tu donnes tant d’argent. » J’ai regardé à l’intérieur et j’ai découvert que j’étais attachée à la sécurité, au fait d’avoir un peu « d’argent supplémentaire » sur mon compte sur lequel je pouvais me rabattre. Abandonner cet argent me mettait un peu mal à l’aise. En même temps, c’était comme si je pouvais observer cette entité qui était mal à l’aise, et j’ai vu que ce n’était pas mon vrai moi. J’ai renforcé ma pensée droite, pris une décision ferme et laissé partir le malaise.
Les finances étant en ordre, il était temps de procéder à la réservation, mais il s’est avéré que la salle de conférence devait être réservée par une entité commerciale et non par une organisation à but non lucratif ou un particulier. Le coordinateur des activités locales m’a dit que d’après le règlement, nous n’étions pas en mesure de procéder à la réservation.
J’ai contacté une propriétaire d’entreprise que je connaissais, une ancienne pratiquante en Croatie, à qui j’avais parlé quelques jours auparavant. Je l’ai invitée à venir assister au spectacle du Tian Guo Marching Band. Elle était heureuse d’avoir de mes nouvelles et a dit qu’elle souhaitait voir la fanfare. Je lui ai demandé si elle pouvait nous aider, car elle avait un nom commercial enregistré. J’ai insisté sur le fait que nous couvririons tous les frais. Elle a répondu qu’elle était prête à nous aider et m’a donné les coordonnées de son entreprise.
Après notre conversation, je me suis sentie un peu mal à l’aise. Je me suis demandé s’il était droit de réserver la salle de conférence sous son nom commercial. Puis j’ai pensé : « Eh bien, si c’est l’obstacle qui nous bloque, et que nous avons une solution où cette ancienne pratiquante choisit volontairement de nous soutenir, alors cela ne devrait pas être si grave. » J’ai sincèrement dit au Maître : « À ce stade, nous n’avons pas d’autre solution, sinon nous n’aurons pas de salle de conférence. » J’ai accepté que même si la solution n’était pas parfaite, nous n’avions pas de meilleure option, ou en d’autres termes ‒nous n’avions pas de sagesse supérieure pour penser à quelque chose de mieux à ce moment-là.
Plus tard dans la soirée, alors que je discutais avec un pratiquant d’un pays voisin, il m’a raconté son expérience lorsqu’il a organisé sa première conférence de Fa. Il a mentionné que chaque fois qu’il demandait aux nouveaux pratiquants de faire quelque chose pendant l’organisation de la conférence, cette chose n’était pas faite, ou quelque chose allait de travers. Il a ajouté que lorsqu’il demandait aux pratiquants vétérans de faire la même chose, les problèmes n’existaient pas et les choses se déroulaient sans difficulté. Selon lui, « pour réussir à faire les choses, la personne doit avoir le gong (énergie de cultivation) requis, et le gong provient d’une cultivation authentique ».
Après notre conversation, je me suis demandé ce qu’il adviendrait de la réservation de la salle de conférence si la personne qui devait signer le contrat n’est même plus une pratiquante. J’ai rapidement obtenu ma réponse.
Le lendemain, j’ai essayé d’appeler plusieurs fois cette ancienne pratiquante, mais je n’ai pas eu de réponse. Le soir, nous avons enfin parlé et elle m’a dit qu’elle ne pouvait aller nulle part ni signer aucun document parce qu’elle avait eu de fortes douleurs abdominales toute la nuit et toute la journée. Alors qu’elle me racontait sa situation difficile, j’ai immédiatement réalisé que, oui, lui demander cela était inapproprié, et qu’il s’agissait d’une grande faille.
Les gens ordinaires demandent des faveurs aux autres et en Croatie, il est courant d’utiliser les relations d’affaires d’amis ou de membres de la famille pour contourner les obstacles administratifs ou les problèmes liés aux impôts. J’étais tellement irresponsable, car les pratiquants doivent être en accord avec Zhen (la vérité) dans tout ce qu’ils font, et ne pas utiliser les méthodes corrompues des gens ordinaires. En plus de cela, elle ne pratique plus, alors où est le gong requis ? Je lui ai immédiatement dit de se concentrer sur sa guérison et de ne pas s’inquiéter de signer quoi que ce soit sous son nom commercial. Nous allions faire en sorte que tout soit bien organisé. Je l’ai encouragée à se concentrer uniquement sur son rétablissement. Très vite, elle m’a dit que son malaise avait presque disparu.
J’ai fait part de ma compréhension au coordinateur des activités locales et j’ai insisté pour qu’il aille parler personnellement au directeur de l’établissement et lui explique la situation. J’avais vraiment le sentiment que je ne pouvais pas chercher des moyens détournés pour régler la situation. Si le gérant perdait des incitations fiscales parce qu’il ne louait pas le lieu à une entreprise, je devais simplement proposer de couvrir ce montant. Il n’y perdrait pas financièrement et nous pourrions avancer et tout réserver honnêtement. Au final, nous avons réussi à réserver le lieu sous le nom du coordinateur des activités, sans frais supplémentaires. C’était vraiment une grande leçon pour moi.
Activités du club Falun Dafa de l’université
Je travaille dans une université dans laquelle il existe divers clubs et activités auxquels les étudiants peuvent adhérer. Les membres de notre club sont pour la plupart des pratiquants qui ont déjà obtenu leur diplôme de l’université, ou des étudiants qui sont en train d’apprendre les exercices et qui sont intéressés par Dafa, mais qui n’ont pas encore vraiment commencé à pratiquer. Ces pratiquants vétérans, qui ont obtenu leur diplôme des années plus tôt, sont membres du club par un juste désir de soutenir le club, mais j’ai également eu l’impression qu’ils ne sont pas très actifs dans les activités régulières du club.
D’après moi, il est important qu’une université réputée ait un club de Falun Dafa actif, d’autant plus qu’il y a beaucoup d’étudiants étrangers à l’université, surtout venant de Chine. C’est vraiment l’occasion parfaite pour eux de voir que le Falun Dafa est pratiqué librement en dehors de la Chine, et c’est une occasion pour eux d’entendre enfin la vérité. Ils ont une opportunité prédestinée d’étudier à l’étranger, et ceci est un reflet de la grâce salvatrice du Maître.
Le Maître a dit :
« Au moment où je suis né, beaucoup de divinités sont descendues en me suivant. Il y en a eu tous les ans à partir de ce moment-là, les divinités ne cessaient de descendre. Au moment où je transmettais le Fa, les divinités sont arrivées comme des flocons de neige. Elles étaient aussi nombreuses. Si je calcule leur âge, depuis ma transmission du Fa jusqu’à présent, parmi les jeunes aux alentours de vingt-cinq ans, il y en a vraiment encore beaucoup qui n’ont pas été sauvés, ils étaient tous des divinités, ils sont descendus sur cette Terre, dispersés dans les différentes régions du monde. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 », Enseignement du Fa dans les conférences XIV)
En termes de tranches d’âge, la grande majorité des étudiants appartiennent à ce groupe de « flocons de neige », il ne fait donc aucun doute que nous devons faire un effort pour les sauver.
Cependant, lorsqu’il s’agit d’organiser les activités du club, les choses ne se passent pas toujours aussi bien. Il arrive souvent que lorsque je réserve des salles de réunion, seuls deux d’entre nous se présentent ou que très peu de personnes puissent aider au stand lorsque nous avons des activités sur le campus. La plupart des gens ne répondent pas aux courriels ou aux textos de groupe. Au fil du temps, je me suis fatiguée. J’avais aussi du ressentiment et je pensais : « Comment se fait-il que personne ne s’intéresse à ce sujet ? Pourquoi y a-t-il tant de silence et de messages sans réponse dans le chat de groupe ? » J’ai commencé à avoir des pensées négatives et à considérer le club comme un fardeau.
Juste au moment où je traversais une phase de démotivation à l’égard des activités du club cette année, l’université a envoyé une invitation aux clubs intéressés à poser leur candidature pour une présentation de trois jours aux étudiants. Enfin, les activités devaient se dérouler sur le campus plutôt qu’en ligne. J’ai transmis l’information à tous les pratiquants membres du club, mais ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient pas m’aider, car ils étaient trop occupés. Bien sûr, ils étaient occupés par d’autres projets de validation de Dafa, ainsi que par leur travail, alors j’ai compris.
Puis je me suis regardée objectivement et, en fait, je ne suis pas très active dans les projets locaux en Australie pour clarifier la vérité. La seule chose dans laquelle je suis active est ce club, donc je ne peux pas seulement voir les choses de mon point de vue. Les autres pratiquants sont impliqués dans de nombreuses autres choses. Nous devrions nous compléter et nous soutenir mutuellement, en nous aidant dans la mesure du possible. J’ai pensé que je n’inscrirais les activités du club qu’en ligne, car je pourrais ainsi les couvrir toutes moi-même.
J’ai inscrit le club comme ayant uniquement des activités en ligne. Cependant, lorsque l’université a envoyé la liste des clubs ayant reçu l’autorisation de tenir un stand, nous étions également sur cette liste, alors que nous n’en avions pas fait la demande ! J’ai réalisé que ce n’était pas un hasard, mais un signe, un encouragement du Maître. Je ne dois pas abandonner si facilement !
Le club de Falun Dafa doit être visible sur le campus pendant les trois jours ! Le désir de soutenir les activités sur le campus s’est enflammé en moi du plus profond de mon cœur !
J’ai soudain réalisé que nous pouvions organiser des activités à la fois en ligne et sur le campus, et que c’était juste une question d’organisation, car les pratiquants qui ne sont pas membres du club peuvent aider aux activités en ligne. J’ai décidé que si nécessaire, je serais au stand les trois jours et que l’on trouverait un moyen de tout organiser à temps.
Puis, de façon inattendue, j’ai reçu un courriel du travail me demandant de tenir des cours pendant trois jours, durant le temps où j’étais censé être au stand du club. Comme mes heures de travail avaient été réduites pendant la pandémie de COVID, j’aurais autrement été heureuse de recevoir cette nouvelle. Cependant, il n’est pas possible d’être à deux endroits en même temps ‒comment puis-je travailler et être au stand en même temps ? J’ai pensé : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa à la période de la rectification de Fa. J’ai décidé d’aller soutenir les activités de Dafa et cela ne changera pas. » Cependant, j’ai réalisé que je ne pouvais pas aller à l’extrême. Il est important d’être un bon travailleur et de ne pas créer de confusion au travail en demandant un jour de congé quand ils ont besoin de quelqu’un pour enseigner, surtout s’ils me voient ensuite au stand du Club de Falun Dafa le même jour. Que devais-je faire ?
J’ai clairement indiqué que je n’avais pas peur de renoncer à l’argent que je gagnerais pendant ces trois jours de travail. Cependant, je n’accepterais pas passivement que les forces anciennes me prennent mon argent sous le prétexte de la soi-disant cultivation par la difficulté. En regardant à l’intérieur, j’ai vu une autre conception négative qui était déguisée en pensée altruiste en surface. C’était : « Oh, je vais abandonner à la fois mon travail et mon argent, tout ça pour Dafa. » C’était une pensée extrême, non rationnelle, et au fond, recherchant la gloire et l’affirmation de soi. Une telle pensée n’était pas vraiment droite, car je l’utilisais pour me valider.
Finalement, avec un esprit calme, j’ai pensé : « Si quelque chose doit être sacrifié, ça va si c’est l’arrangement du Maître. Mais si c’est la logique des forces anciennes pour me punir financièrement, alors je ne l’accepte pas ! Le bon chemin sera là ! »
Au final, certains membres du club m’ont contactée en me disant qu’ils pouvaient aider au stand. J’ai été présente au stand pendant deux jours lors des activités du matin sur le campus, et le reste a été couvert par d’autres pratiquants. J’ai également réussi à donner les cours pendant les trois jours ! Tout était vraiment harmonisé.
Une vision claire de la culture du PCC
La participation aux activités du club offre toujours des occasions d’élever le xinxing et de parvenir à de nouvelles compréhensions. Celles-ci apparaissent parfois lors des grands événements de la semaine d’accueil, mais aussi lors de petites interactions entre les membres ou les sympathisants du club. Un point apparemment mineur a récemment fait surface, et je pense qu’il doit être partagé avec tout le monde.
Une jeune pratiquante chinoise m’a contactée pour me demander s’il y avait de l’argent disponible pour les activités de notre club. L’université fournit aux clubs une certaine somme d’argent chaque année, et elle voulait savoir si une partie de cet argent pouvait être utilisée pour la réunion des jeunes pratiquants, car elle cherchait des moyens de couvrir les coûts. Je lui ai demandé plus de détails et j’ai réalisé qu’elle parlait de la réunion pendant les activités de la conférence nationale de Fa, et non des activités liées aux clubs.
J’ai alors répondu ouvertement que, même si nous avions de l’argent disponible sur le compte du club, je ne me sentais pas à l’aise d’utiliser cet argent pour des activités autres que celles spécifiquement liées au club. Ce n’est pas parce qu’il s’agissait d’une réunion de jeunes pratiquants et qu’il y avait peut-être des membres de notre club présents, qu’il s’agissait en fait d’une activité du club. J’ai expliqué que l’utilisation de l’argent du club pour des activités autres que celles soutenues par l’université ne serait pas conforme à Zhen (la vérité). Elle a accepté, et il n’y a pas eu d’autres discussions ou problèmes.
Cependant, j’ai eu l’impression que ce n’était pas par hasard qu’on me posait cette question. Cette situation n’est-elle pas similaire à celle dans laquelle j’ai eu recours aux moyens des gens ordinaires lorsque j’ai contacté l’ancienne pratiquante pour utiliser son entreprise afin de réserver le lieu de la conférence ? J’ai réalisé qu’à peu près à la même époque, quelques articles avaient été publiés sur Minghui sur le thème de la bonne gestion de l’argent, et qu’il s’agissait donc d’un sujet auquel je devais réfléchir.
Je viens d’un ancien pays socialiste-communiste, où les gens prenaient simplement des objets de leur entreprise pour les utiliser chez eux, ou bien ils utilisaient du matériel de l’entreprise pour des activités personnelles, en pensant que ce n’était pas grave. Cette notion de « c’est une propriété commune », « c’est pour tout le monde » ou « ce n’est pas grave si on prend à l’un pour donner à l’autre » est de nature communiste, selon ma compréhension. J’ai parfois agi de la sorte pour de petites choses, comme l’impression de documents personnels à mon bureau, en pensant que ce n’était pas grave et que je ne détournais pas leurs ressources. Cette jeune pratiquante chinoise m’a demandé s’il y avait des fonds qui pouvaient passer d’un budget à un autre, seulement partiellement lié.
Les pratiquants parlent souvent de la culture du PCC (Parti communiste chinois), mais j’ai l’impression que cette description permet aux Occidentaux de penser facilement qu’ils sont immunisés contre ce phénomène. D’après mon expérience, ce n’est pas seulement un problème communiste chinois, c’est un problème communiste, qui peut être considéré comme des idées socialistes contre lesquelles les Occidentaux ne sont certainement pas immunisés.
Dans la société des gens ordinaires, si l’argent ou les ressources ne sont pas utilisés précisément selon les paramètres établis, c’est un détournement de fonds et c’est illégal. Bien que je sache que la jeune pratiquante n’avait pas de mauvaises intentions, j’ai estimé que la réflexion était pertinente et qu’il était de mon devoir d’inclure également ce point dans mon partage. J’espère que cela sera utile pour exposer et purger tout élément de la culture du PCC en chacun de nous.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
(Présenté à la conférence de Fa en Australie 2022)
Traduit de l’anglais
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