(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, les pratiquants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chine, ont travaillé dur pour faire connaître cette persécution. Dans le cadre de leurs efforts de clarification de la vérité, les pratiquants de Falun Gong hors de Chine ont également appelé des personnes en Chine, les exhortant à se retirer du PCC et de ses deux organisations pour la jeunesse (Ligue de la jeunesse et Jeunes Pionniers). De nombreuses personnes ont rompu leurs liens avec le PCC grâce à ces appels téléphoniques. Vous trouverez ci-dessous plusieurs témoignages récents.

Un agent de police à Pékin

Wang, un policier de Pékin, a reçu un appel téléphonique en octobre de cette année de la part de Mme Li, une bénévole de la ligne d’assistance « Démissionner du PCC » à Toronto, au Canada.

Mme Li a déclaré que plus de 400 millions de Chinois, y compris des fonctionnaires de haut rang, avaient démissionné du PCC et de ses deux organisations secondaires. Elle a exhorté Wang à faire de même lorsqu’elle a appris qu’il était membre du PCC.

« Que diriez-vous d’utiliser le pseudonyme de Jin Fu (bénédiction dorée) pour démissionner du PCC ? » a demandé Mme Li.

Wang a donné son vrai nom et a demandé à Mme Li de l’utiliser pour l’aider à démissionner du PCC.

Alors qu’ils continuaient à bavarder, Mme Li a demandé s’il y avait d’autres membres du personnel dans le bureau de Wang.

« Oui, il y a un agent qui a demandé à rejoindre le Parti, mais qui attend toujours d’être approuvé », a-t-il répondu.

Wang a ensuite vérifié avec cet agent, celui-ci a accepté de démissionner des associations du PCC pour la jeunesse.

« Je ferai de mon mieux pour protéger les pratiquants »

Mme Li a remercié Wang d’avoir aidé son collègue et a dit : « Je vais également vous donner le numéro de la ligne d’urgence. Nous avons des volontaires 24 heures sur 24 en service pour répondre aux appels téléphoniques concernant les démissions du PCC. »

Alors que Wang notait le numéro, Mme Li a déclaré que de nombreuses personnes avaient souffert aux mains du PCC lors de ses nombreuses campagnes politiques. « Cela signifie beaucoup pour d’autres personnes si elles peuvent aussi entendre de telles informations », a-t-elle poursuivi. « En fait, vous pouvez aussi aider les pratiquants de Falun Gong, par exemple en les avertissant afin qu’ils puissent s’enfuir avant une arrestation illégale. »

« Bien sûr. S’il y a des actions prévues contre les pratiquants de Falun Gong, je les en informerai », a-t-il dit. « De plus, voici mon numéro de téléphone portable, tout pratiquant peut me contacter par ce biais. Les vies humaines sont importantes et je ferai de mon mieux pour protéger les pratiquants. »

Voyant Wang disposé à parler davantage, Mme Li lui a expliqué comme le Falun Gong est bien accueilli dans plus de 100 pays et n’est réprimé qu’en Chine.

« Où puis-je trouver des livres sur le Falun Gong ? » a demandé Wang.

Mme Li lui a expliqué comment utiliser un logiciel pour surmonter le blocage de l’Internet et lire gratuitement les informations sur le Falun Gong. Wang l’a remerciée avec joie.

Trois agents en service

À une autre occasion, Mme Li a appelé un agent de police. Il lui a dit : « Je travaille dans le département de la police et nous sommes trois à être en service. »

Mme Li les a salués et a dit qu’elle aimerait partager des informations que les agents ne connaissaient peut-être pas. Le ministère de la Sécurité publique a publié le document no 39 en 2005, énumérant quatorze systèmes de secte, dont aucun n’était le Falun Gong.

« En fait, l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a réprimé le Falun Gong par jalousie. Le Falun Gong est lésé », a-t-elle expliqué.

« Enregistrons cette conversation », a suggéré un agent.

« Oui, s’il vous plaît. De cette façon, plus de gens pourront l’entendre et savoir ce qui se passe », a répondu Mme Li.

Après le début de l’enregistrement, Mme Li a continué à dire que la persécution n’avait aucune base légale. Le Bureau 610 qui met en œuvre la politique de persécution est une entité extrajudiciaire et extralégale similaire au Groupe central de la Révolution culturelle. « Le gouvernement central a déclaré qu’il tiendrait désormais les fonctionnaires pour responsables de tous les méfaits qu’ils ont commis au cours des vingt dernières années de leur mandat. Cela signifie que lorsque la persécution du Falun Gong fera l’objet d’une enquête un jour, vous pourriez être tenu pour responsable, même si vous pensez que vous ne faites que suivre un ordre maintenant », a-t-elle déclaré.

« Oui, il y a aussi beaucoup de gens dans nos familles qui pourraient être affectés », a ajouté un agent.

Mme Li est d’accord. « Oui, nous devons prendre soin des membres de notre famille. Repensez à la Révolution culturelle. Le chef de la police de Pékin, Liu Chuanxin, s’est suicidé juste après la fin de la Révolution culturelle ‒parce qu’il savait que sa famille et de nombreux fonctionnaires feraient l’objet d’une enquête. »

Elle a ensuite mentionné le livre Neuf commentaires sur le Parti communiste. Après sa publication en 2004, plus de 400 millions de personnes ont démissionné des organisations du PCC, y compris des fonctionnaires de haut rang.

Mme Li a également partagé des informations sur la manière de surmonter le blocage d’Internet pour accéder à des informations non censurées. Elle a également indiqué que 25 professeurs de l’École centrale du Parti ont également renoncé à leur appartenance aux organisations du PCC.

Au final, les trois policiers en service ont accepté de se retirer des associations du PCC.

Dix-neuf fonctionnaires

Au cours d’une réunion gouvernementale dans un district de la province du Hunan, le téléphone de la salle de conférence a sonné. Alors qu’un fonctionnaire décrochait le téléphone, l’autre personne lui a dit : « Comment allez-vous ? Ici Zhang, j’appelle du Canada. Êtes-vous intéressé par des informations sur la façon de rester en sécurité pendant la pandémie ? »

« Bien sûr », a répondu le fonctionnaire.

Mme Zhang était une bénévole de la ligne d’assistance téléphonique pour Démissionner du PCC. Elle a expliqué que les vagues successives de campagnes politiques en Chine ont coûté la vie à de nombreux innocents depuis que le PCC a pris le pouvoir en 1949, ce qui explique pourquoi un grand nombre de Chinois ont choisi de rompre leurs liens avec le PCC ces dernières années.

Remarquant que le fonctionnaire était silencieux, Mme Zhang a interrompu son discours après quelques minutes et a demandé : « J’espère que ce que j’ai dit a du sens pour vous. Voulez-vous démissionner du Parti sous le pseudonyme de Wan Shun (ce qui signifie : tout est lisse et réussi) ? »

Il a accepté.

À partir de là, Mme Zhang a parlé de la façon dont le PCC avait fabriqué des preuves pour diffamer le Falun Gong, comme la mise en scène de lincident dauto-immolation sur la place Tiananmen. Elle a donné quelques exemples de la propagande haineuse du PCC et a clarifié la vérité.

« Êtes-vous toujours là ? Sommes-nous toujours connectés ? » a demandé Mme Zhang, après plusieurs minutes.

« Oui, je suis là et je vous entends bien clairement », a répondu le fonctionnaire.

Mme Zhang a continué à parler de la torture des pratiquants de Falun Gong en détention et des prélèvements forcés d’organes par le PCC ; de la façon dont l’Empire romain est tombé suite aux persécutions religieuses et du mouvement actuel de démission du PCC. Elle a également mentionné des histoires de personnes recevant des bénédictions après avoir récité « Falun Dafa est bon » et «  Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

L’autre bout de la ligne est resté silencieux. Mme Zhang a demandé : « Êtes-vous seul ou avec quelqu’un ? »

« C’est une salle de conférence et il y a beaucoup de gens ici ‒ils écoutent tous », a répondu le fonctionnaire. « Ils n’ont pas encore démissionné du PCC. »

Mme Zhang a continué à bavarder avec eux. Après la fin de l’appel téléphonique de 66 minutes, 19 fonctionnaires au total ont démissionné des organisations du PCC, dont huit membres du PCC ainsi que onze membres de la Ligue de la jeunesse et des Jeunes Pionniers.

« S’il vous plaît, gardez à l’esprit “Falun Dafa est bon” et “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” et vous serez bénis », a dit Mme Zhang avant de raccrocher le téléphone.

« Oui, merci ! » ont répondu les fonctionnaires.

Traduit de l’anglais