(Minghui.org) J’ai eu une vie amère et fatigante depuis que je suis jeune. Parmi mes frères et sœurs, j’étais la plus capable, donc j’ai pris en charge la famille. Après mon mariage, j’ai été de nouveau responsable et j’avais toujours le dernier mot avec mon mari. C’est parce que j’étais têtue et que je n’admettais jamais la défaite. Ces traits de caractère m’ont fait beaucoup souffrir.
Peu après avoir commencé à travailler, j’ai été envoyée dans une région éloignée pour faire de durs travaux, comme beaucoup d’autres à l’époque. Les conditions de vie étaient très difficiles. Pendant cette période, j’ai développé une hépatite B chronique, de l’arthrite, de la neurasthénie, des migraines, ainsi que des problèmes d’estomac. J’ai dépensé beaucoup d’argent pour me faire soigner, mais ma santé ne faisait qu’empirer.
En 1999, je travaillais comme vendeuse. Un client a vu que j’étais extrêmement mince et m’a recommandé de me faire examiner par un médecin. On m’a diagnostiqué un cancer du rectum à un stade avancé. J’ai subi une intervention chirurgicale, suivie d’une chimiothérapie. Le traitement de chimiothérapie était douloureux. Je devais suivre huit séances. Après la sixième séance, j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa et j’ai arrêté le traitement.
J’avais rejoint un groupe de soutien aux patients atteints de cancer après le diagnostic de cette maladie. Très vite, tous les membres du groupe sont décédés, sauf moi. J’ai bénéficié du Falun Dafa et j’ai retrouvé une bonne santé !
Je pratiquais le Falun Dafa depuis deux mois lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à réprimer cette méthode le 20 juillet 1999. J’ai ensuite perdu l’environnement pour la pratique collective. J’ai donc appris les cinq séries d’exercices en regardant une vidéo. Je faisais les exercices deux fois par jour à la maison, une fois tôt le matin et une fois le soir.
À 3 h, tous les matins, mon mari, qui ne pratiquait pas le Falun Dafa, entendait miraculeusement la musique des exercices. Il me réveillait donc pour faire les exercices. Lorsque je faisais les exercices, il voyait de nombreuses scènes magnifiques derrière moi. Il disait que les montagnes et les rivières qu’il voyait étaient si belles qu’elles dépassaient tout ce qui existe dans le monde humain. Une fois, alors que je faisais une sieste, mon mari a vu trois amas de substance noire flotter au-dessus de mon cou.
À cette époque, je n’avais pas lu l’enseignement principal de Dafa, le Zhuan Falun. Je ne comprenais donc pas pourquoi mon mari pouvait entendre la musique des exercices ni pourquoi il pouvait voir ces belles scènes et ces amas noirs. Cependant, il y avait une chose que je savais très bien : toutes les maladies que j’avais eues avaient disparu ! Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, et Dafa m’avaient sauvé la vie !
J’aimerais partager mon histoire sur la façon dont j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Trouver le Falun Dafa
Fin mai 1999, j’ai vu deux groupes de personnes de chaque côté de l’entrée principale d’un parc voisin. Chaque groupe comptait environ 30 à 40 personnes assises en cercle pour méditer. Comme je me tenais là et que je regardais, une dame s’est approchée de moi et m’a demandé si je voulais apprendre le Falun Dafa. J’ai répondu que j’étais atteinte d’un cancer. Elle m’a dit qu’elle avait déjà eu un cancer du sein et qu’elle avait été guérie après avoir commencé à pratiquer Dafa ; elle avait l’air en très bonne santé. J’ai immédiatement décidé d’apprendre.
Le Maître veille toujours sur moi
Après plusieurs jours de pratique du Falun Dafa, j’ai ressenti un changement significatif dans mon corps et mon esprit. Je n’étais plus déprimée. Lorsque je suis arrivée au lieu de pratique pour la première fois, je me suis sentie à l’aise et heureuse du plus profond de mon cœur.
La deuxième fois que je suis allée sur le lieu de pratique, ils faisaient la méditation assise. Je me suis aussi assise, les jambes croisées, dans la position du lotus complet. J’ai entendu quelqu’un murmurer : « Comment se fait-il que son visage soit si sombre ? » On aurait dit que cette personne me suggérait d’arrêter de faire la méditation. Puis j’ai entendu l’assistant du site de pratique dire : « Laissez-la continuer. »
Je me suis assise pendant quarante minutes ce jour-là. Après être rentrée à la maison, j’ai mangé un plein bol de nouilles. Cela faisait des années que je n’avais pas pu manger aussi bien, surtout depuis que j’avais l’hépatite B ! Pendant cette période, et surtout depuis que j’avais le cancer, manger était un processus douloureux pour moi.
Je me suis couchée après avoir mangé et j'ai dormi pendant trois jours d’affilée ! Je souffrais généralement d’insomnie et passais souvent des nuits blanches. Quelle joie ce fut de pouvoir à nouveau manger et dormir ! Et cela s’est produit après que j’ai fait seulement quarante minutes de méditation assise !
En juillet 1999, je me suis rendue pour la troisième fois sur le site de pratique. On m’a dit que les administrateurs du parc nous avaient informés que c’était le dernier jour où nous étions autorisés à y faire les exercices. La répression du PCC contre les pratiquants de Falun Dafa avait commencé.
Je ne m’étais rendue que trois fois sur le site de pratique. J’ai eu la chance d’apprendre le Falun Dafa avant la persécution ! Si j’avais manqué ces trois visites, il m’aurait été très difficile de connaître la vérité sur le Dafa, car le pays tout entier a rapidement été couvert par la propagande du PCC.
Cependant, la qualité de mon éveil était médiocre ! Après avoir fait l’expérience des merveilles de Dafa, j’ai quand même terminé bêtement les quatorze sacs de médicaments chinois prescrits par un médecin.
En février 2000, certains pratiquants ont voulu aller à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Dafa. À cette époque, je n’avais pas fini de lire le livre Zhuan Falun. Mais j’ai décidé d’y aller. Sur la place Tiananmen, nous avons brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » et « Falun Dafa est bon ».
Alors que je faisais l’exercice de tenir le Falun (la Roue de la Loi) à côté des banderoles, la police est venue et nous a emmenés. Je n’ai jamais regretté d’être allée là-bas. Je savais que je faisais quelque chose qu’un pratiquant de Dafa devait faire – valider Dafa !
Il y avait une grande foule de pratiquants au poste de police. Ils ont récité certaines des nouvelles conférences et des poèmes du Maître. J’étais émue. J’ai pensé, comment se fait-il que je n’aie pas entendu parler de ces conférences et de ces poèmes ? J’ai pleuré et, à partir de ce moment, j’ai réalisé qu’un pratiquant de Dafa doit étudier le Fa avec diligence.
La rancœur envers mon frère a été résolue
Dans les années 1960, le PCC a forcé de nombreux jeunes gens instruits des villes à aller à la campagne ou dans les régions frontalières pour être « rééduqués ». Mon frère aîné était l’un d’entre eux. Il a été envoyé dans le nord-ouest de la Chine, au Xinjiang.
Mon frère pensait que ses frères et sœurs plus jeunes avaient pu rester en ville grâce à ses sacrifices. Il pensait que toute la famille lui était redevable et devait le rembourser. Les personnes dans sa situation étaient généralement autorisées à aller dans leur ville natale tous les quatre ans. Mais mon frère a insisté pour revenir chaque année et pour que mes parents paient les frais. Cela mettait une pression financière importante sur notre famille.
Afin d’obtenir la permission que mon frère revienne définitivement chez nous, ma mère, qui n’était pas en bonne santé, a fait le tour de nombreuses agences gouvernementales. Après avoir réussi à rentrer en ville, mon frère ne s’est plus du tout soucié de notre mère. Il voulait juste se trouver un emploi et passait beaucoup de temps à se battre avec mon jeune frère pour le logement.
Lorsqu’il a appris que la maison de mes parents allait être démolie, mon frère a voulu garder toutes les indemnités. L’inscription résidentielle de ma fille se trouvait dans la maison de mes parents, alors mon frère m’a forcée à retirer son inscription et y a installé sa fille.
Tout en profitant des membres de la famille, mon frère a refusé d’assumer toute responsabilité pour la famille. Quand nos parents étaient à l’hôpital, il ne s’en est même pas soucié. Je ne l’aimais pas pour son égoïsme et je n’ai eu aucun contact avec lui pendant vingt ans.
Ma sœur aînée, qui est aussi pratiquante de Dafa, a parlé de Dafa à mon frère. Elle lui a dit qu’une personne sera bénie si elle récite « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! », et que les mauvaises choses tourneront en de bonnes choses.
Mon frère a été trompé par un groupe de personnes en jouant au Mahjong. J’ai entendu dire qu’il avait tellement perdu qu’il ne voulait presque plus vivre. Il a ensuite développé un problème cardiaque. Alors qu’il souffrait d’une forte douleur à la poitrine, il s’est souvenu de ce que ma sœur lui avait dit et a récité : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » L’oppression dans sa poitrine a disparu. Après l’incident, il a cru en Dafa et a commencé à pratiquer aussi. Son caractère a rapidement changé, et il a réalisé combien il avait été égoïste dans le passé.
Le Maître nous a enseigné :
« Ces ennuis sont là parce qu’on les a soi-même créés dans le passé, il ne faut en vouloir à personne. » (« Enseignement du Fa au Canada 2006 », Enseignement du Fa dans les conférences VII)
Le Maître a également dit :
« (...) parce que les personnes qui cultivent et pratiquent doivent avoir de la compassion. Avoir de la compassion signifie mettre de côté toutes les rancœurs passées, les bienfaits et les torts qu’on nous a fait parmi les gens ordinaires, ne pas être attaché à toutes les choses des gens ordinaires, ne pas rechercher le renom et le gain des gens ordinaires et laisser le cœur humain de côté. Au cours de la cultivation et pratique, vous pouvez considérer avec légèreté tout ce qui concerne les gens ordinaires et c’est pourquoi vous pouvez vous libérer. » (« Premier enseignement du Fa donné aux États-Unis », Enseignement du Fa dans les conférences Vol I)
Le Maître a dit très clairement que toutes les tribulations étaient causées par les actions passées de chacun (karma). Pourquoi ai-je gardé une rancœur à l’égard de mon frère ? Dafa ne nous apprend-il pas à être compatissants ? Je devrais remercier toute personne qui me cause des ennuis, car ce sont des occasions pour moi d’améliorer mon xinxing. Blâmer les autres vient de l’état d’esprit d’une personne ordinaire.
Un pratiquant de Dafa doit laisser tomber le ressentiment ! Ce n’était pas facile pour moi de faire cela. Mais finalement, j’ai suivi les conseils de Dafa et j’ai pardonné à mon frère. Dafa a résolu la rancœur qui existait entre nous depuis vingt ans.
Je suis reconnaissante de la miséricorde du Maître !
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Traduit de l’anglais
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