Une jeune pratiquante : Quand j’ai finalement compris ce que signifie la cultivation, j’ai trouvé mon chemin dans la vie (2e partie)

(Minghui.org) (Suite de la 1^re partie)

Étudier à l’étranger

Quand j’ai quitté la Chine pour suivre des cours supérieurs à l’université, j’ai perdu mon environnement de cultivation familier. Les pratiquants étaient éparpillés dans la région où je me suis installée et cela prenait beaucoup de temps pour se rendre en voiture du domicile d’une personne à un autre. La plupart du temps, nous étudiions le Fa et faisions les exercices par nous-mêmes. Quand je rencontrais des problèmes, je ne pouvais plus me cacher derrière quelqu’un d’autre, je devais trouver une solution moi-même.

J’ai eu du mal à faire face à la quantité écrasante de travail scolaire et j’avais parfois l’impression que c’était impossible. En raison de la pression considérable, un camarade de classe a fait une dépression nerveuse et s’est retiré du programme. J’ai juste continué à pousser tout en continuant à m’élever dans ma cultivation. Je pense que le Maître nous connaît mieux que nous et il arrange seulement des tests qu’il sait que nous pouvons passer.

Je me suis aussi rendu compte qu’il n’y a pas de raccourcis aux obstacles et tribulations dans la vie. Ce n’est qu’en les résolvant quand ils émergent qu’ils ne s’accumuleront pas. Par exemple, quand j’étais en Chine, je faisais toujours le strict minimum pour passer les examens, mais je n’ai pas vraiment appris la matière. Je pensais que j’étais « intelligente » et pouvais m’en tirer sans avoir à faire le travail, mais le karma que je devais n’a jamais disparu et les problèmes que je devais résoudre étaient encore là.

Maintenant que je suivais des cours supérieurs à l’université dans un pays différent, non seulement devais-je compenser pour ce que je n’avais pas appris à l’université, mais je devais aussi le faire dans une langue étrangère. C’était deux fois plus difficile et requérait deux fois plus d’efforts. Étudier à l’étranger n’est pas facile comme les étudiants en Chine croient. Peu importe l’environnement dans lequel vous êtes, vous devez faire face aux difficultés spécifiques à cet environnement. Chacun a ses propres responsabilités et son propre chemin sur lequel marcher.

Alors j’ai gardé la tête baissée et j’ai tenu bon. Je ne m’inquiétais plus de savoir si j’avais assez de temps, plutôt je me concentrais sur le fait de fournir un travail solide et d’aborder les problèmes et les sujets difficiles un à la fois. Cependant, quand un projet clarifiant la vérité arrivait, je mettais quand même les projets de Dafa en priorité. Il y a très peu de pratiquants dans notre région, si je ne le faisais pas, alors personne ne le ferait. Quand je n’avais pas assez de temps, je méditais au lieu de dormir. Quand j’étais trop fatiguée pour continuer, je récitais le Fa du Maître :

« […] faire travailler ses os et ses muscles, éprouver son esprit et sa volonté ; » (Quatrième leçon, Zhuan Falun)

« Prendre la souffrance comme de la joie. » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin version A)

Le Maître m’a donné la sagesse et m’a aidée dans mes études

Il y a eu un certain temps où je ne comprenais pas beaucoup les cours enseignés à l’école. Quand je suis allée dormir, j’ai vu le Maître dans mes rêves, debout devant le tableau en train de réviser la matière couverte par les cours. Le Maître a demandé si j’avais compris et j’ai dit non. Immensément compatissant et patient, le Maître a dit : « C’est bon. Je vais l’expliquer encore. » Graduellement, mes notes ont continué à s’améliorer. Au cours de la dernière année du programme, j’ai toujours eu des notes presque parfaites.

Un examen était censé couvrir la matière de deux livres. En raison de la barrière de la langue, j’ai mal compris le professeur et j’ai pensé que je devais étudier seulement un des livres. Même si j’ai étudié dur, je ne connaissais pas les réponses à la moitié des questions de l’examen, pas un indice. J’ai pensé : « Rien n’arrive par hasard. Ce n’est qu’un des obstacles à surmonter, n’est-ce pas ? »

Je me suis installée et j’ai répondu aux questions dont je connaissais les réponses d’abord, puis j’ai lu les autres questions. J’ai lu chaque question attentivement et, comme si je conversais avec un ami, je leur ai parlé. Question : « Quel est le principe d’ABC ? » J’ai tranquillement lu le nom « ABC » quelques fois tout en posant la question : « Alors que signifie “ABC” ? Peux-tu te présenter à moi s’il te plaît ? »

Après avoir demandé plusieurs fois, une vague idée a surgi dans ma tête. J’ai noté cette idée, j’ai essayé de développer en me basant sur cela et j’ai essayé de comprendre ce que pourrait signifier ABC. Utilisant cette stratégie, j’ai fini de répondre à toutes les questions une par une.

Après être rentrée chez moi, j’ai immédiatement trouvé le livre que je n’avais pas étudié et regardé les réponses. J’étais surprise que pratiquement toutes les réponses que j’avais trouvées étaient correctes.

Ce que j’ai appris de cette expérience c’est que si vous n’étudiez pas comme vous êtes supposé de faire et vous comptez uniquement sur le fait que vous êtes un pratiquant, vous n’allez probablement pas expérimenter de tels miracles. Cependant, quand nous avons des limites et avons fait tout ce que nous pouvions, le Maître nous aidera. La chose la plus importante est que nous essayons de faire de notre mieux.

Aider dans la promotion de Shen Yun

Il me manquait quelques crédits à la fin de ma dernière année d’études supérieures. L’école a décidé que je devais suivre deux cours additionnels pour compléter le programme. Même si c’était très décevant de ne pas pouvoir obtenir mon diplôme à temps, je m’en suis vite remise et je me suis concentrée pour me débarrasser de mes conceptions humaines sur ce fait nouveau.

Peu de temps après, les pratiquants locaux ont appris que Shen Yun viendrait dans notre région pour la première fois. Nous devions faire de notre mieux pour promouvoir le spectacle. Une autre pratiquante et moi étions les seules à avoir un horaire relativement flexible, alors j’ai pensé que j’étais destinée à être impliquée dans la promotion de Shen Yun.

Après avoir parlé à l’autre pratiquante, nous avons décidé qu’elle travaillerait sur la promotion de Shen Yun auprès de grands groupes et organisations et l’inscription pour participer à des activités locales, etc. Ses compétences linguistiques étaient bien meilleures que les miennes, et elle avait de l’expérience dans l’organisation de grands événements. De mon côté, j’irais faire du porte-à-porte pour distribuer des documents de promotion de Shen Yun dans des zones résidentielles.

Nous nous levions tôt chaque matin pour étudier le Fa et faire les exercices. Puis nous poursuivions notre journée en nous attaquant à différentes tâches. Le soir précédent, j’avais préparé des cartes des régions locales et je suis sortie le lendemain en portant un gros sac de matériel promotionnel pour couvrir ces régions. Quand je croisais des gens en distribuant ces dépliants et brochures, je leur parlais de Shen Yun.

Ma pensée était simple, je voulais juste que tout le monde sache que « Shen Yun est là ». Puisque je n’avais pas de voiture, j’ai couvert presque chaque parcelle de la ville à pied. Certains beaux quartiers sont sur des collines et les maisons sont assez loin les unes des autres, alors le Maître a arrangé pour que les gens soient debout au bord de la rue quand je passais. Ils ont appelé leurs voisins pour qu’ils sortent et qu’ils m’écoutent leur parler de Shen Yun. Quand j’étais perdue, il y avait toujours une personne gentille pour me diriger vers la bonne direction.

Porter un sac de dépliants lourd et marcher toute la journée est exigeant physiquement. Au début, j’avais tellement mal aux jambes que c’était comme si elles étaient trempées dans du vinaigre quand je méditais le matin. Cependant, je savais que si je ne prenais pas ma propre cultivation au sérieux, je ne serais pas capable de sauver les êtres efficacement – alors tout ce que je faisais serait un gaspillage de temps et de ressources. Alors j’ai serré les dents et j’ai enduré. Un jour, j’étais si fatiguée après avoir distribué des dépliants que mes genoux se sont bloqués en marchant et je ne pouvais pas plier mes jambes. Ce soir-là, j’ai raté le dernier bus pour retourner chez moi et j’ai dû marcher pendant deux heures pour rentrer.

J’étais au bord des larmes et toutes sortes de conceptions humaines ont surgi : « Deviendrais-je handicapée si je marchais autant tous les jours ? »

Soudain, j’ai pensé que le Maître sait ce que j’endure. Tout est sous le contrôle du Maître et les arrangements du Maître sont les meilleurs. Alors, qu’est-ce qui m’inquiète ? Petit à petit, j’ai finalement réussi à arriver chez moi. Dès que de mauvaises pensées surgissaient dans ma tête, je les reconnaissais comme une interférence et je les éliminais. Après quelques heures de sommeil, je me suis levée tôt, comme d’habitude, pour l’étude du Fa et les exercices avant de sortir encore pour distribuer des dépliants. Mes jambes sont vite redevenues normales.

Dans un article de partage d’expériences, une pratiquante a dit qu’on lui avait diagnostiqué une ostéonécrose de la tête fémorale, une affection dégénérative qui provoque la rupture de l’extrémité supérieure des os de la cuisse (fémur) en raison d’un apport sanguin perturbé et d’une mauvaise réparation osseuse. D’après une radiographie, elle souffrait de cette affection. Cependant, cette pratiquante se sentait tout à fait bien. Elle se déplaçait comme une personne normale et ne ressentait aucune douleur.

Je suis devenue encore plus convaincue sur le principe du Fa que la matière et l’esprit sont pareils. Si notre pensée est limitée à cet espace humain, ce serait très difficile de faire des percées tout en étant au milieu de grandes tribulations. Ce n’est que lorsque nous avons le Fa pour nous guider et une forte pensée droite que nous pouvons nous élever à un niveau plus élevé et nous lever au-dessus et au-delà des limitations et des illusions de ce monde humain.

La veille du début des représentations de Shen Yun dans notre ville, je suis sortie pour distribuer des dépliants comme d’habitude. Je me suis retrouvée dans une vallée si belle qu’elle semblait hors de ce monde. Après avoir pris un virage et passé une colline, soudain un énorme arc-en-ciel est apparu dans le ciel. C’était un spectacle si étonnant que je l’ai ressenti dans mon âme. Je savais que c’était un encouragement du Maître.

Les représentations de Shen Yun ont été un énorme succès dans notre ville, et chaque représentation a été jouée à guichets fermés. Je savais que le Maître nous a renforcés dans ce processus.

Clarifier la vérité aux touristes chinois

J’ai visité une autre ville afin de m’occuper de certaines affaires et j’avais congé le reste de la journée. Alors j’ai joint un pratiquant dans une attraction touristique locale pour clarifier la vérité aux touristes. De multiples autocars d’excursion sont venus et ont débarqué leurs passagers près du lieu où nous étions. Certains touristes chinois ont été trompés par les mensonges du Parti communiste chinois (PCC) qui diffament le Falun Dafa et étaient très hostiles envers nous.

Même si je n’avais jamais rencontré aucun d’entre eux avant, certains m’ont maudite ou ont même essayé de me frapper. J’ai essayé de mon mieux de leur sourire, mais les larmes m’ont monté aux yeux. Je me suis sentie si mal. J’admirais le calme et la compassion de ces pratiquants qui clarifient la vérité aux attractions touristiques tout le long de l’année. Je me suis rappelé de rester calme.

Alors que je regardais un grand groupe de touristes s’éloigner sans prendre aucun de nos dépliants, j’étais si triste pour eux. Ma compassion doit avoir émergé. Je savais que c’était une rare occasion de clarifier la vérité à ces touristes chinois. J’ai couru après eux et j’ai senti que je devais les réveiller. Juste au moment où j’ai détourné mon attention de mes sentiments blessés pour vraiment aider les autres, j’ai crié : « S’il vous plaît, jetez un coup d’œil sur ces faits. Les auto-immolations de la place Tiananmen étaient un coup monté. »

Étonnamment, tout le groupe s’est arrêté de marcher et s’est retourné. Ils ont commencé à converser avec moi et se sont alignés pour avoir chacun des dépliants clarifiant la vérité. C’est juste comme le Maître a dit :

« Lorsque vous clarifiez la vérité, que vous validez la Loi et lorsque vous agissez, si vous rencontrez des difficultés, ajustez-vous vous-mêmes et considérez les choses avec la pensée droite. Cela peut s’avérer efficace. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement de Fa dans les conférences IX)

Une percée en abandonnant la sentimentalité

Après mes études supérieures, j’ai commencé mes études de doctorat dans un institut de recherche. J’étais rémunérée pour faire les recherches, alors je n’avais plus besoin de travailler dans des emplois à temps partiel pour couvrir mes frais de subsistance. J’ai recommencé à penser au mariage. J’avais presque 30 ans et j’étais encore célibataire. Mon attachement à avoir quelqu’un sur qui je pouvais compter a encore surgi.

Après avoir eu cette pensée, un ancien camarade de classe m’a soudain contactée. Il était très attentif et semblait se soucier beaucoup de moi. Sans que je m’en rende compte, mon attachement à vouloir que tout soit pris en charge par quelqu’un d’autre est revenu. Nous sommes allés à l’école ensemble et nous nous connaissions bien, ce que je pensais être un grand atout – je n’avais pas à passer du temps à apprendre à le connaître. Si tout allait bien, nous pourrions même nous marier juste après l’obtention de mon diplôme. Peut-être que je pourrais avoir un emploi dans sa compagnie et cela m’éviterait la peine de chercher des emplois.

Nous avons commencé à sortir ensemble. Même si quelque chose n’allait pas vraiment bien, je ne voulais pas y faire face. J’ai utilisé la « tolérance » comme excuse pour ne pas fouiller plus profondément le problème parce que j’étais poussée par l’attachement à me marier bientôt. J’ai essayé d’être gentille avec lui, mais il est devenu de plus en plus déraisonnable. Finalement, il a explosé et a exigé que j’arrête immédiatement mes recherches de doctorat et m’installe dans la ville où il habitait. Il a même dit des choses irrespectueuses à propos de ma famille.

Je ne pouvais juste pas quitter mon projet de recherche non terminé et m’en aller. Quand j’ai insisté sur le fait que je devais être responsable envers mon mentor et mon projet, il m’a donné un ultimatum et a menacé de rompre avec moi. Cependant, quand j’ai accepté de rompre, il s’est rétracté et est devenu plus raisonnable et obligeant. Donc on s’est remis ensemble, puis séparés, puis remis ensemble, et ainsi de suite.

La société a tellement décliné qu’il a ressenti que ma sincérité me faisait paraître bête et il me rabaissait. Après m’être sentie horrible au point de ne plus pouvoir manger ni dormir, je me suis calmée et j’ai commencé à examiner notre relation avec un esprit clair.

Mon objectif de me marier était-il simplement une recherche de la forme du mariage ? Bien sûr que non. En tant que pratiquants de Dafa, nous établissons une culture et un mode de vie pour les personnes du futur. Quant à ce qui fait un mariage, de nombreux textes anciens en ont donné la définition : il est basé sur l’amour et le respect mutuels, l’engagement et le soutien. Le mariage ne peut pas être fondé sur une passion éphémère ou un intérêt personnel.

Une personne qui n’a pas une morale de base ni une conduite droite ne vaut pas la peine que je lui fasse confiance pour le reste de ma vie. Si nous n’avons pas d’engagement et de confiance mutuels, même au début, et que nous devions utiliser des astuces pour amener l’autre personne à faire des compromis, alors comment pourrons-nous faire face aux défis que le mariage apporte à long terme ?

Finalement, je me suis rendu compte que ce « mariage parfait », tel qu’il semblait en surface, n’était qu’un autre test et une autre occasion pour moi d’aller encore plus profondément pour trouver la racine de mon attachement. Tous les chagrins d’amour que j’ai vécus étaient probablement du karma que je devais rembourser. Comme je devenais de plus en plus rationnelle dans ma pensée, la relation a pris fin.

Alors que la moralité de la société humaine continue de décliner rapidement, beaucoup de choses que nous, en tant que pratiquants, savons que nous ne devrions pas faire sont devenues la norme pour les gens autour de nous. Ils nous regardent même et pensent que nous sommes vieux jeu. Cela rend encore plus difficile pour moi de trouver un partenaire de mariage approprié. Parfois, quand mon attachement et ma sentimentalité surgissaient, je pensais : « Si je m’en tiens à ces principes stricts et que je rate un bon mariage, alors ne serait-ce pas dommage ? »

Mais quand j’y ai pensé avec un esprit clair, je me suis rendu compte que la plupart des mariages ne sont pas parfaits. De nos jours, même le mariage le plus parfait ne dure que quelques années. Peu importe, le couple doit passer par la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort. Si je ratais mon occasion de cultiver dans Dafa à cause de quelques années de soi-disant bonheur, alors je le regretterais vraiment.

Les femmes modernes peuvent gagner leur vie même si elles ne se marient pas. Donc, elles ne font pas face à tant de pression de la société. J’ai décidé que peut-être le fait d’être célibataire me donnait un meilleur environnement de cultivation pour tempérer mon xinxing, c’est une grande occasion pour moi de me débarrasser de ma dépendance. C’est un énorme avantage, car maintenant je n’ai pas à m’inquiéter de gagner assez d’argent pour les besoins de base comme la nourriture ou les vêtements, j’ai encore beaucoup de temps pour ma cultivation et la clarification de la vérité. Tant que j’abandonne mes attachements et laisse la nature suivre son cours, tout ira bien. Même si le mariage n’est pas dans mon destin, en tant que pratiquante de Dafa, l’environnement et la situation dans lesquels je me trouve sont ceux dans lesquels je dois établir une forme de cultivation pour l’avenir.

En cherchant plus profondément, j’ai trouvé mon attachement à la peur de me retrouver vieille et seule. Cela est encore ma conception humaine que je dois éliminer. Est-ce que c’est garanti qu’on ne sera pas seule dans un mariage ? Pas vraiment. De tels sentiments sont causés par nos conceptions humaines, le karma, les affinités prédestinées et ne sont pas déterminés par l’état matrimonial.

De nombreux jeunes pratiquants préfèrent trouver un compagnon ou une compagne de cultivation comme partenaire de vie. Les pratiquants et les personnes ordinaires ont une grande différence dans leurs pensées et leur comportement personnel. À coup sûr, nous avons plus de choses en commun avec d’autres pratiquants. Mais encore, nous devons traiter sérieusement la cultivation de notre esprit et de nos pensées.

Sortir ensemble ou se marier avec un compagnon de cultivation n’est pas une garantie que c’est facile, et cela pourrait même être plus difficile. Les attachements dont vous devez vous débarrasser, l’effort que vous êtes supposé de faire dans votre relation, l’engagement que vous devez maintenir et la conception sur le mariage et la famille qui doit être rectifiée, tout cela demande un travail acharné. Ce n’est que lorsque vous travaillez sur vos tribulations et que vous vous élevez petit à petit que vous pouvez avoir une bonne fin.

Certains pratiquants pensent qu’aussi longtemps que leurs enfants étudient le Fa, ils n’ont pas besoin de prendre du temps pour leur enseigner et les guider. En fait, c’est aussi un reflet de vouloir prendre des raccourcis dans leurs responsabilités parentales. Dans la cultivation de Dafa, nous nous efforçons de nous élever – que nous soyons des parents ou des enfants. Cependant, en tant que parents dans un environnement familial, vous avez la responsabilité d’éduquer les enfants. Vous aurez à faire l’effort et vous ne pouvez pas vous relâcher, même un tout petit peu. Pour faire un bon travail dans notre rôle dans la société et la famille, il faut harmoniser et établir les principes à ce niveau.

Toutes les choses sont devenues de bonnes choses à la fin

J’ai fini par comprendre par le Fa que lorsque les êtres divins arrangent quelque chose, souvent ce n’est pas aussi simple que cela paraît en surface. Après avoir traversé beaucoup de tribulations, j’ai commencé à comprendre que même si la vie est remplie d’obstacles et de revers, chaque personne a sa propre série unique de tribulations qu’elle doit surmonter. Mais avec le Maître qui s’occupe de vous, tout deviendra finalement une bonne chose. La chose la plus importante est de pouvoir s’éveiller aux principes, de cultiver solidement et de s’élever.

Le Maître a dit :

« Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour un avancement diligent III)

En même temps, aussi longtemps que nous abandonnons vraiment nos attachements, ce que nous perdons sera compensé sous une autre forme.

Le Maître nous a aussi dit :

« Donc, que ce soit une bonne chose ou une mauvaise chose qui vous tombe dessus, à condition que vous cultiviez Dafa, ce sont toutes de bonnes choses, c’est sûr et certain. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005)

Par exemple, j’étais dévastée lorsque je n’ai pas réussi mon examen d’entrée à l’université et que je me suis retrouvée dans une université inférieure à la moyenne. Cependant, quand j’ai posé ma candidature dans un institut de recherche à l’étranger pour faire mes recherches doctorales plus tard, c’est précisément parce que j’avais fait mes études de premier cycle dans une université moins connue que j’ai réussi l’habilitation de sécurité du ministère de la Défense. Mon mentor était stupéfait, car de nombreux candidats qui sont allés dans des universités vraiment prestigieuses en Chine ont été refusés par cet institut.

Rompre avec mon copain d’université était dévastateur et m’a donné tant de chagrin. Deux ans après notre rupture, il a eu un accident et est décédé. Il n’était que dans la mi-vingtaine. Chaque personne a son propre destin. Si je l’avais choisi au lieu de Dafa, même si nous nous étions mariés comme je le voulais et que nous avions eu la vie la plus heureuse ensemble, cela n’aurait duré que deux ans. Je serais probablement devenue une mère célibataire et aurais eu à élever notre enfant seule. J’aurais souffert de plus de tribulations.

Il peut sembler que j’ai perdu une bon candidat au mariage à l’époque, mais l’amour et la relation que nous partagions n’étaient qu’une illusion temporaire. Si quelque chose ne m’était pas prédestiné, je n’aurais pas pu le garder même si j’avais essayé. De plus, le fait de renoncer à un bon emploi pour être avec lui m’a mise dans une situation financière difficile, ce qui m’a incitée à quitter la Chine et à poursuivre des études supérieures à l’étranger.

En fait, j’ai eu l’occasion d’avoir une admission spéciale à une université pour des études supérieures pendant ma dernière année d’université, mais quelqu’un a utilisé des moyens détournés pour corrompre un administrateur clé de l’école et me remplacer. J’ai trouvé cela injuste à l’époque, mais j’ai découvert par la suite que tous les étudiants ayant une admission spéciale devaient écrire une déclaration calomniant le Falun Dafa afin de passer le processus d’examen politique. Mon remplacement est en quelque sorte devenu une protection contre ce protocole ridicule.

Cela m’a pris une année supplémentaire pour compléter mon programme d’études supérieures. Même si cela semblait être un important revers à l’époque et a créé beaucoup de pression financière, cette année-là m’a donné l’occasion de participer à la promotion de Shen Yun et d’éveiller les êtres. Cette année-là a aussi servi de tampon en ce qui concerne ma relation personnelle, alors je ne me suis pas mariée hâtivement avec quelqu’un qui ne me convenait pas. Le temps supplémentaire a permis aux problèmes et pièges cachés de la relation de se révéler. Qui plus est, cette année supplémentaire m’a permis, contre toute attente, de demander la citoyenneté du pays où je faisais mes études. Avec le recul, je ne peux m’empêcher de m’étonner que tout ait si bien fonctionné.

Nous vivons dans une ère spéciale de l’histoire et nous sommes venus ici avec une mission. Ce n’est qu’en nous assimilant complètement au Fa que nous pouvons mieux harmoniser notre environnement dans l’ensemble, c’est mieux que parler mille mots. Tout l’univers nous regarde et nous sommes le seul espoir de la race humaine. On observe et contemple nos paroles et actions, et notre existence devient une validation du Fa.

Ma famille m’a présenté Dafa quand j’étais enfant. Je n’ai pas connu une guérison miraculeuse de la maladie comme de nombreux pratiquants ont vécu. Mon œil céleste n’est pas ouvert. Je n’ai pas expérimenté des capacités surnaturelles et je n’ai rien vu dans d’autres espaces. Donc quand mes amis non pratiquants me demandent pourquoi je crois en Dafa, ma seule explication est que c’est vraiment touchant et rectifie mon cœur, il remodèle ma vie.

En tant qu’êtres humains, nous sommes tous perdus dans un labyrinthe. Avec les différents pièges et tentations autour de nous, je me suis relâchée dans ma cultivation parfois. Mais en repensant à mon parcours de cultivation, je peux voir facilement l’état physique et mental dans lequel j’étais quand je n’étais pas stricte avec moi-même et je déviais de Dafa, en comparaison avec l’état dans lequel j’étais quand j’avais une forte pensée droite et un comportement droit. C’était un processus de nettoyage de mes particules les plus microscopiques. Tant que nous faisons l’effort et nous débarrassons continuellement de mauvaises choses et nous assimilons au Fa, Dafa détermine notre vie.

J’espère que je continuerai à bien me cultiver, afin que je puisse coordonner avec d’autres pratiquants et sauver plus de gens.

Traduit de l’anglais