(Minghui.org) Le 20 janvier 2022, lorsque Mme Liang Yaomin a comparu devant le tribunal pour la troisième fois pour sa croyance dans le Falun Gong, elle et ses avocats ont réfuté les preuves fabriquées par la police. Ils ont dit qu’aucune des preuves ne pouvait prouver qu’elle avait violé la loi en pratiquant le Falun Gong et ont demandé son acquittement.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Liang Yaomin, ancienne responsable de la police de la ville de Haiyang, province du Shandong, a été arrêtée dans son magasin de vêtements le 9 janvier 2021. Cette femme de 62 ans souffrait de graves problèmes cardiaques et ses jambes tremblaient de manière incontrôlable alors qu’elle était détenue au centre de détention de la ville de Yantai.
Malgré son état de santé, la police a refusé de la libérer sous caution et a tenté d’utiliser la libération sous caution pour la tromper en lui faisant écrire des déclarations renonçant au Falun Gong ou plaider coupable de pratiquer le Falun Gong. Le procureur a également tenté de la tromper pour qu’elle signe des documents reconnaissant les preuves fabriquées en échange de sa libération sous caution. Elle a refusé d’obtempérer.
Mme Liang a ressenti de fortes douleurs à la poitrine lorsqu’elle a été jugée par le tribunal de la ville de Haiyang lors d’audiences virtuelles les 16 et 30 décembre 2021. Le juge a ajourné les deux sessions et reporté l’audience au 20 janvier 2022.
Réfuter les fausses preuves
Au début de l’audience du 20 janvier, Mme Liang a demandé à la police de diffuser les vidéos enregistrées par leur caméra corporelle lors de leur descente à domicile. Les vidéos montraient que les choses emportées de sa maison comprenaient des choses de nécessité quotidienne et des outils qu’elle utilisait pour vendre des vêtements. À l’exception des billets de banque imprimés avec des informations sur le Falun Gong (une manière créative utilisée par les pratiquants pour contrecarrer la stricte censure de l’information en Chine), aucun des objets inclus dans les preuves à charge ne semble avoir été confisqué à son domicile.
Au cours de la deuxième audience du 30 décembre, le procureur a présenté plusieurs éléments, dont 163 copies de documents promotionnels présumés du Falun Gong, des livres prétendant être les enseignements du Falun Gong, des photos du fondateur du Falun Gong et les billets de banque susmentionnés.
Mme Liang a soutenu que les 163 dépliants provenaient d’un seul livre avec des numéros de page consécutifs. La police a arraché chaque page afin d’augmenter le nombre de « preuves » pour l’inculper. Le livre ne contenait aucun mot mentionnant le Falun Gong et cela ne venait pas d’elle.
En ce qui concerne les livres présumés du Falun Gong, la plupart d’entre eux étaient gravement abîmés et certains avaient des couvertures blanches, alors que tous les livres authentiques du Falun Gong ont des couvertures jaunes (à l’exception des couvertures bleues sur les livres dans d’autres langues traduites). Ces livres n’apparaissaient pas non plus dans les vidéos des perquisitions, pas plus que les photos du fondateur du Falun Gong.
Dans les vidéos, la police a été vue emportant un calendrier de bureau sur un petit réfrigérateur dans son magasin de vêtements, mais c’était pour son propre usage et n’avait rien à voir avec le Falun Gong.
De plus, la police n’a trouvé qu’une petite pile des billets susmentionnés, alors qu’ils en ont présenté beaucoup plus comme preuves à charge devant le tribunal.
Étant elle-même une ancienne responsable de la police, Mme Liang a souligné quelques autres problèmes dans la façon dont la police a traité les témoignages.
Premièrement, aucun des témoins n’a fourni sa pièce d’identité, ce qui a automatiquement invalidé leur récit.
Dans tous les témoignages, tout le monde racontait la même histoire, qu’ils avaient reçu des documents de Falun Gong de Mme Liang, mais parce qu’ils avaient brûlé les documents, ils étaient incapables de fournir des preuves.
De plus, aucun des témoins n’a comparu devant le tribunal pour le contre-interrogatoire. Un policier a affirmé que pendant que Mme Liang restait à l’hôpital pour s’occuper de sa mère, elle distribuait des brochures de Falun Gong à l’hôpital. Mais il n’a fourni aucune preuve ou témoignage à l’appui de cette affirmation.
Mme Liang a fait valoir qu’elle était occupée à s’occuper de son entreprise de vêtements et qu’elle n’avait pas le temps de rester à l’hôpital pendant de longues périodes pour s’occuper de sa mère. Elle a demandé que sa belle-sœur, qui était celle qui s’occupait de sa mère, comparaisse devant le tribunal pour témoigner, mais le juge n’a pas répondu à sa demande.
Les avocats ont ajouté à la fin que selon un initié, la police a arrêté Mme Liang pour remplir un quota. Mais parce qu’ils n’avaient aucune preuve pour l’accuser, ils ont violé la loi en portant plainte, en faisant une descente chez elle et en fabriquant des preuves et des témoignages pour la piéger. Les avocats ont exigé que le juge s’en tienne à la justice et acquitte Mme Liang.
Persécutée pour avoir soutenu sa croyance
Mme Liang travaillait auparavant comme ingénieur d’inspection des traces pour le Département de police de la ville de Haiyang, avec le titre de responsable de la police de troisième classe. Elle était l’une des rares femmes enquêtrices de la province. Elle a de superbes compétences et a résolu de nombreux cas majeurs et importants.
En raison d’un stress sur le long terme au travail, Mme Liang souffrait de nombreux maux graves, notamment une maladie cardiaque, une gastrite atrophique, un œdème de la vésicule biliaire, une pancréatite, des douleurs neuropathiques, de l’arthrite et une hyperplasie de la colonne cervicale.
Un ami lui a présenté le Falun Gong le 20 janvier 1996, après avoir appris les énormes bienfaits du Falun Gong pour la santé. Après deux semaines d’étude des enseignements spirituels du Falun Gong et de pratique des exercices méditatifs, l’état de Mme Liang s’est amélioré. Elle a complètement récupéré un mois plus tard.
Depuis que le Parti communiste chinois a lancé la persécution en juillet 1999, Mme Liang a été arrêtée, détenue dans un centre de lavage de cerveau, envoyée dans un hôpital psychiatrique et un camp de travaux forcés et condamnée à la prison pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Elle a également été licenciée par la police. Elle a ouvert un magasin de vêtements pour gagner sa vie, seulement pour être de nouveau arrêtée et faire face à une autre peine de prison.
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Traduit de l’anglais
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