(Minghui.org) Au cours des deux dernières décennies, Mme Zhou Haiyan, 56 ans, de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning a été arrêtée à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été détenue dans des centres de lavage de cerveau à trois reprises, incarcérée dans des camps de travaux forcés à deux reprises, et condamnée à huit ans de prison en 2007. Elle a de nouveau été arrêtée le 8 octobre 2017, et condamnée à une autre peine de huit ans.
Tout son calvaire est simplement causé par le fait qu’elle refuse de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Elle est actuellement détenue dans la prison pour femmes du Liaoning et a encore quatre ans à purger.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zhou Haiyan
Toute la famille bénéficie de la pratique du Falun Gong
Mme Zhou était introvertie avant de pratiquer le Falun Gong. Elle se sentait déprimée chaque jour et ça ne se passait pas bien à son travail. On lui a diagnostiqué des fibromes utérins et elle a dû être opérée. Après avoir pratiqué le Falun Gong, sa santé s’est améliorée et elle est devenue joyeuse. Elle a cessé de se disputer avec sa mère et est devenue plus filiale envers elle.
Le père de Mme Zhou, M. Zhou Fusheng, a été médecin traitant dans l’armée de l’air pendant quarante ans. Bien qu’il soit un médecin chevronné, il ne pouvait pas faire grand-chose contre ses propres problèmes de santé, notamment une hépatite, une maladie cardiaque et de l’hypertension artérielle. Sa femme, Mme Liu Yuqin, était également en mauvaise santé et se sentait souvent frustrée, d’autant plus qu’ils avaient trois enfants et un parent alité dont ils devaient s’occuper. Le couple se disputait fréquemment et était au bord du divorce.
Pour aggraver les choses, leur fils, M. Zhou Bin, souffrait de dépression et de troubles bipolaires.
En mai 1995, le couple a commencé à pratiquer le Falun Gong, et la santé et le caractère de chacun d’eux se sont améliorés. Lorsqu’ils ont commencé à bien s’entendre, leurs trois enfants, dont Mme Zhou, sont également devenus pratiquants. Leur fils s’est remis de ses problèmes mentaux, a conservé une attitude positive et est devenu plus ouvert d’esprit.
Brève chronologie de la persécution de Mme Zhou
1) Mme Zhou Haiyan a été détenue dans un centre de lavage de cerveau situé dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes du 8 août au 8 septembre 2000.
2) Le 1er octobre 2000, Mme Zhou s’est rendue à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong et elle a été arrêtée. Elle a été de nouveau détenue dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes jusqu’à mi-novembre. Plus tard, elle a été de nouveau arrêtée et envoyée au camp de travaux forcés de Dalian.
Le 19 avril 2001, elle a été de nouveau arrêtée. Elle a été emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia et détenue jusqu’au 1er octobre 2003. Pendant son incarcération, son domicile a été saccagé et tous ses livres de Falun Gong ont été confisqués.
3) Le 31 octobre 2006, le secrétaire du Parti du district résidentiel de Mingxing a téléphoné à Mme Zhou et lui a demandé de se rendre à leur bureau pour répondre à certaines questions. Elle a été arrêtée à son arrivée au bureau et a été emmenée à une séance de lavage de cerveau à l’hôtel Huanbao.
4) Des policiers du Poste de police de Huanghailu et du Bureau 610 ont saccagé le domicile de Mme Zhou le 7 février 2007 et l’ont emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia, où elle a été détenue pendant deux ans.
5) Le 8 octobre 2017, Mme Zhou et 19 autres pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés. Elle a été condamnée à huit ans de prison. Elle a fait appel, mais elle a été déboutée et le verdict initial a été maintenu. Elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning en décembre de la même année, où elle a continué à être persécutée.
Torturée dans le camp de travaux forcés de Masanjia
Mme Zhou a subi diverses formes de torture brutale pendant ses deux séjours au camp de travaux forcés de Masanjia. Elle a été menottée à un tuyau de chauffage et suspendue pendant toute une nuit lorsqu’elle a refusé d’être « transformée ». Ses mains étaient devenues noires lorsqu’on l’a décrochée. Elle avait toujours des difficultés à utiliser ses mains après avoir été libérée.
Une autre fois, les mains de Mme Zhou ont été attachées derrière son dos et ses jambes ont été repliées l’une sur l’autre et attachées. Cette torture a duré une journée entière. La douleur était atroce.
Torture à la prison pour femmes du Liaoning
À leur arrivée à la prison pour femmes du Liaoning, Mme Zhou et plusieurs autres pratiquantes se sont vu confisquer leurs affaires. On ne leur a pas donné de papier toilette pendant six mois et on les a obligées à se laver avec très peu d’eau à la place. Les gardiennes ont également refusé de lui fournir des serviettes hygiéniques, car elle refusait de rédiger des déclarations de garantie de renoncer à sa croyance.
Pendant six mois, Mme Zhou a été obligée de s’asseoir sur un petit tabouret tous les jours, ce qui a provoqué l’apparition d’escarres au niveau des fesses.
Reproduction de torture : S’asseoir sur un petit tabouret
Fin 2019, la mère de Mme Zhou s’est rendue à la prison pour rencontrer sa fille, mais sa demande de visite a été rejetée.
En 2020, la prison n’a pas donné d’eau aux pratiquantes qui refusaient d’être transformées. Aussi, les pratiquantes n’étaient pas autorisées à se laver, ne recevaient pas de papier toilette et n’étaient pas autorisées à acheter de produits de première nécessité au magasin de la prison.
Quand la mère de Mme Zhou s’est vu refuser une nouvelle visite en avril 2020, elle a déposé une plainte auprès du directeur de la prison. La capitaine de la cellule où Mme Zhou était détenue a écrit sur une feuille de papier, prétendant être de Mme Zhou, disant : « Je ne veux pas te voir. »
Une autre fois, la mère et la jeune sœur de Mme Zhou ont été autorisées à lui rendre visite. Mais sur le chemin de la salle, la gardienne leur a demandé si elles pratiquaient toutes deux le Falun Gong. Lorsqu’elles ont répondu « oui », aussitôt la permission de lui rendre visite a été retirée.
Une famille persécutée, un père décédé
Après le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, la famille de Mme Zhou a voulu partager les bienfaits de cette pratique, mais elle a été durement persécutée lorsqu’elle s’est rendue à Pékin pour faire appel.
La sœur cadette de Mme Zhou, qui travaillait au Bureau de certification et avait reçu de nombreux prix pour ses performances, a été licenciée. Son supérieur hiérarchique a déclaré que s’il ne la laissait pas partir, les primes de tous les autres employés seraient annulées et les supérieurs hiérarchiques eux-mêmes pourraient perdre leur emploi. Ils ont également dit que la seule chose qui pouvait l’empêcher d’être licenciée était d’écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong, ce qu’elle a refusé de faire.
Leur père, M. Zhou, a été gravement battu par un jeune policier et a été victime d’une grave blessure à la tête lorsqu’il est sorti pour parler aux gens du Falun Gong. Il a été contraint de payer une amende de 1000 yuans avant que la police n’appelle sa femme vers 22 h, pour venir le chercher. Le lendemain, la police s’est rendue à leur domicile pour le harceler et le menacer.
Ayant servi dans l’armée pendant près de quarante ans, il n’avait jamais été maltraité physiquement par quiconque, et encore moins par un jeune policier qui aurait pu être son petit-fils. La frustration, la dépression et l’absence de liberté de pratiquer le Falun Gong ont eu des répercussions sur sa santé. Il est décédé en 2012.
Une dizaine de policiers de la division de la sécurité intérieure de Dalian et du poste de police de Huanghailu ont fait irruption au domicile de Mme Zhou le 8 octobre 2017 et l’ont arrêtée. Ils ne l’ont pas laissée se changer et l’ont traînée. Elle a perdu ses chaussures dans le processus. Un policier a frappé Mme Zhou à la tête. Sa tête lui faisait encore mal lorsque son avocat l’a rencontrée quinze jours plus tard.
Sa mère, Mme Liu, a aussi été arrêtée le même jour, le 8 octobre, alors qu’elle marchait dans la rue. Sans montrer aucune pièce d’identité, trois policiers l’ont attrapée et l’ont traînée dans une voiture. La femme, alors âgée de 72 ans, a été emmenée au poste de police et enfermée dans une pièce jusqu’au lendemain soir, sans recevoir de nourriture.
La troisième nuit, le chef de la police lui a dit qu’ils la libéreraient après avoir pris ses empreintes digitales. Elle les a autorisés à relever ses empreintes digitales, mais a été emmenée au centre de détention de Yaojia, où elle a été détenue jusqu’au 16 octobre.
Voir aussi :
Huit pratiquants de la ville de Dalian condamnés à la prison
Une femme de 73 ans demande justice, son mari est décédé et sa fille emprisonnée
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Traduit de l’anglais
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