(Minghui.org) Le 23 avril, les pratiquants de Falun Gong du Queensland ont organisé des activités près de Brisbane Square pour commémorer l’Appel pacifique lancé à Pékin il y a vingt-trois ans. Ils ont présenté les exercices, déployé des affiches et des banderoles et distribué des informations sur la persécution. Ils ont expliqué aux gens que le Falun Gong, également appelé Falun Dafa, est réprimé par le Parti communiste chinois (PCC) depuis 1999.

De nombreuses personnes se sont arrêtées pour parler avec les pratiquants et ont accepté les documents. Certains ont dit qu’ils se réjouissaient de ces événements pacifiques et ont remercié les pratiquants pour leurs efforts visant à dénoncer les violations des droits de l’homme en Chine. Ils ont signé la pétition pour condamner la persécution et ont dit qu’ils espéraient qu’elle finirait bientôt.

Des pratiquants présentent les exercices sur la place Brisbane, le 23 avril 2022.

Des pratiquants ont déployé des banderoles avec des informations sur la persécution du PCC.

Des passants discutent avec les pratiquants et signent la pétition demandant la fin de la persécution en Chine.

Un ancien policier de Pékin se souvient de l’Appel du 25 avril

Xu Chunlei, un ancien policier des forces de police armées de Pékin, a décrit son expérience d’il y a vingt-trois ans. « Le matin du 25 avril 1999, j’ai reçu un appel téléphonique vers 7 heures. Un autre pratiquant qui travaillait également dans les forces de police armées m’a dit que des pratiquants avaient été arrêtés à Tianjin », a raconté Xu. « La police locale a dit aux pratiquants de contacter le gouvernement central à Pékin pour ce sujet. »

Après avoir demandé un congé et reçu une permission, Xu s’est rendu au centre d’appel près de Zhongnanhai. « Dans la rue Fuyou et la rue Chang’an, j’ai vu de nombreux pratiquants. Plus tard, on m’a dit qu’il y avait environ 10 000 pratiquants au total », a-t-il dit.

Vers 8 ou 9 heures du matin, le Premier ministre de l’époque, Zhu Rongji, est arrivé et il a invité les représentants des pratiquants à une conversation. Les pratiquants ont fait trois demandes au cours de la réunion : libérer les pratiquants détenus à Tianjin, permettre aux pratiquants de pratiquer librement leur croyance et autoriser la publication du livre Zhuan Falun et d’autres livres sur le Falun Gong. Xu a indiqué : « Les pratiquants se sont tous bien comportés et personne n’a brandi de banderoles ou crié de slogans. Ils sont tous restés tranquilles et certains même lisaient les enseignements du Falun Dafa. »

« La seule raison pour laquelle les pratiquants sont allés à Zhongnanhai était pour faire appel pour la liberté de pratiquer le Falun Dafa », a expliqué Xu. Ce soir-là, lorsqu’ils ont appris que les pratiquants détenus à Tianjin avaient été libérés, les pratiquants sont partis, ne laissant aucune ordure derrière eux. « Les médias étrangers l’ont rapporté et des documents internes du système de police armée l’ont également mentionné », a poursuivi Xu. « Mais le PCC a choisi de réprimer cette pratique plusieurs mois plus tard par le biais d’arrestations, de détentions, de la torture, des travaux forcés et de la mort perpétrés au fil des ans. »

« Quelle que soit la gravité de la persécution, les pratiquants sont capables de maintenir une attitude calme et pacifique », a-t-il ajouté. « Cela leur a valu un large soutien de la part de personnes du monde entier. Et même en Chine, plus de 390 millions de personnes ont choisi de renoncer à leur appartenance au PCC et à ses organisations affiliées », a-t-il ajouté. « Comme la pandémie a fait de nombreuses victimes sur tous les continents en raison de la dissimulation et de la désinformation du PCC, davantage de personnes ont maintenant compris l’importance de rejeter le PCC. »

Un crime inacceptable

Evelyn (à gauche) et sa fille aiment les exercices de Falun Dafa.

Evelyn et sa fille travaillent toutes deux dans des magasins de fleurs. « Avoir la foi est très important. Sinon, les gens perdent leur sens de la moralité et la société devient chaotique », a-t-elle dit. « Les gens devraient avoir la liberté de croyance. Cette persécution est terriblement mauvaise. » Elle pense également que des activités pacifiques comme celle-ci aideront les gens à en savoir plus sur le Falun Dafa.

Mme Ash Maddison et son ami Nakin

Mme Ash Maddison étudie dans une école d’infirmières. Elle et son ami Nakin ont remarqué les affiches, se sont arrêtés et ont lu attentivement chacune d’elles. Ils ont tous les deux signé la pétition et Ash a déclaré qu’elle soutenait fermement les pratiquants dans leur croyance. Ils ont été choqués d’apprendre comment les organes sont prélevés sur les pratiquants alors qu’ils sont encore vivants. « C’est un crime inacceptable ! » s’est-elle exclamée. Elle a dit qu’elle allait lire les documents et en parler à ses amis.

Un énorme désastre en matière de droits de l’homme

Adam Tracey, un charpentier d’Adélaïde, dans le sud de l’Australie, a accepté une brochure des pratiquants et a lu les affiches. Ayant déjà vu les activités des pratiquants ailleurs, il était au courant de la persécution et a signé la pétition pour y mettre fin. « Ce qui se passe en Chine est un énorme désastre en matière de droits de l’homme », a-t-il déclaré tout en souhaitant bonne chance aux pratiquants.

Oscar Wang est originaire de Taïwan et il enseigne le chinois à Brisbane. Il s’est montré compatissant envers les pratiquants pour les mauvais traitements qu’ils ont subis en raison de leur croyance. Il a déclaré qu’il publiait souvent des commentaires en ligne pour s’opposer à la répression par le PCC des Ouïghours, des Tibétains, des pratiquants de Falun Dafa et des habitants de Hong Kong.

« Le régime est en effet vicieux lorsqu’il tue les pratiquants et vend leurs organes », a-t-il dit. Il a dit qu’il espère que le PCC s’effondrera bientôt afin que les pratiquants puissent pratiquer librement leur croyance en Chine.

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Traduit de l’anglais