(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong de Philadelphie se sont rassemblés dans le quartier chinois le 24 avril pour commémorer l’Appel pacifique du 25 avril ayant eu lieu à Pékin il y a vingt-trois ans. Avec des banderoles et des discours, ils ont parlé aux passants de la persécution en cours en Chine et ont demandé d’aider à y mettre fin dès que possible.

Rassemblement dans le quartier chinois de Philadelphie le 24 avril 2022

demandant que cesse la répression du Falun Gong en Chine

Impressionnés par la scène, de nombreux passants se sont arrêtés pour lire les documents, ils ont parlé avec les pratiquants et ont signé la pétition pour mettre fin à la persécution. En apprenant comment le Parti communiste chinois (PCC) a nui à beaucoup de citoyens innocents dans de précédentes campagnes politiques, 14 Chinois ont accepté de démissionner des organisations du PCC.

Un ancien doctorant de l’université Tsinghua

« Le Falun Gong est très profond et il aide beaucoup de pratiquants comme moi physiquement et mentalement », a déclaré M. Kui Huang, un ancien doctorant de la célèbre université Tsinghua.

En apprenant que des dizaines de pratiquants ont été arrêtés dans la ville voisine de Tianjin le 23 avril 1999, M. Huang et d’autres pratiquants qu’il connaissait ont décidé de faire appel à Pékin. « Nous sommes arrivés au Bureau des appels du Conseil d’État situé près de Zhongnanhai le 25 avril 1999 », s’est-il rappelé. « Il y avait des pratiquants rue Wenjin et rue Fuyou. Mais nous n’avons bloqué ni le trafic ni la piste cyclable. »

Les pratiquants étaient très pacifiques et calmes. « Nous n’avions aucune banderole et nous n’avons pas crié de slogans, nous attendions simplement pour livrer nos messages au Bureau des appels », a-t-il poursuivi. Après avoir appris que les autorités de Tianjin ont accepté de libérer les pratiquants arrêtés à 20 h ou 21 h cette nuit-là, les pratiquants sont partis.

M. Kui Huang parlant de l’Appel pacifique du 25 avril 1999 à Pékin

Mais le PCC a quand même lancé une campagne nationale contre le Falun Gong trois mois plus tard. M. Huang a été forcé d’interrompre ses études, car il a été arrêté et détenu pendant cinq ans environ. « Au cours des vingt-trois dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont considérablement souffert en raison de leur croyance », a-t-il poursuivi. « Mais au lieu de se soumettre à la persécution comme l’espérait le PCC, la pratique et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ont conquis le cœur de plus en plus de gens et la méthode est pratiquée dans plus de 100 pays.

Une docteur en médecine chinoise : à la recherche de la liberté de croyance

Mme Gong Qinhua, docteur en médecine chinoise, s’est aussi jointe à l’appel pacifique en 1999. Après que sa mère lui a appris l’arrestation à Tianjin, toutes deux ont décidé de faire appel pour le Falun Gong.

« C’était encore tôt quand nous sommes arrivées là-bas, et le Bureau des appels n’était pas encore ouvert. Nous avons aussi vu quelques autres personnes marcher en direction du Bureau des appels et plus tard nous avons constaté qu’ils étaient aussi des pratiquants », a dit Mme Gong. Au début, la police ne leur a pas permis de s’arrêter et les a contraints de marcher. « Plus tard, les agents de police nous ont amenés à marcher dans une certaine direction, et d’autres pratiquants ont suivi. À la fin, nous avons abouti rue Fuyou, juste devant l’entrée ouest de Zhongnanhai. »

Mme Gong Qinhua, docteur en médecine chinoise

C’était une belle journée. Généralement, il fait un peu froid en avril à Pékin, mais c’était chaud et ensoleillé ce jour-là. « Environ 10 000 pratiquants se tenaient debout là, mais ils étaient tous tranquilles. Quiconque était fatigué d’être debout allait à l’arrière et s’asseyait pour une pause », a-t-elle dit. Les pratiquants étaient de tout âge : des mères avaient de jeunes bébés, certains étaient des étudiants, d’autres étaient d’âge mûr et d’autres encore étaient âgés.

« Nous avions la même croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, alors la scène était très pacifique et les agents de police sur place n’avaient presque rien à faire », a jouté Mme Gong. « Après avoir appris ce soir-là que les pratiquants à Tianjin ont été libérés, nous sommes tous partis tranquillement et avons continué notre routine normale le lendemain – certains retournant à l’école et d’autres reprenant le travail. »

Depuis que le PCC a pris le pouvoir en 1949, il a réussi à réduire au silence les intellectuels et détruit la culture traditionnelle chinoise par de nombreuses campagnes politiques telles que la Révolution culturelle. Après le massacre de la Place Tiananmen en 1989, peu de Chinois ont osé avoir leur propre rêve sauf suivre aveuglément la ligne du parti du PCC. Elle a dit : « En apparence, les pratiquants de Falun Gong faisaient appel pour leurs propres droits – croire en la bonté ; en réalité, ils cherchaient la liberté fondamentale de croyance pour chaque citoyen chinois. »

Le PCC a pris pour cible le Falun Gong et le principe de la pratique Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui est un contraste flagrant avec la lutte des classes, la haine et les mensonges inhérents à la nature perverse du PCC. « Au cours des vingt-trois dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont considérablement souffert et ont travaillé inlassablement pour révéler la brutalité », a déclaré Mme Gong. « S’il vous plaît, ne refusez pas un dépliant des pratiquants de Falun Gong parce qu’ils ne le font pas pour eux-mêmes : ils aident tout le monde à se tenir à l’écart du PCC pour un meilleur avenir. »

Treize arrestations à l’encontre d’une famille

M. Liu Lecun est venu de Chine aux États-Unis il y a quatre mois. Plusieurs membres de sa famille ont été persécutés à maintes reprises pour leur croyance dans le Falun Gong au cours des années.

Le pratiquant de Falun Gong Liu Lecun

« J’ai été arrêté cinq fois et détenu dans un camp de travail pendant trois ans. Ma femme a été arrêtée neuf fois et a fait une fois huit ans de prison. Ma mère a aussi été arrêtée cinq fois et détenue deux fois dans un centre de lavage de cerveau », a expliqué M. Liu. « Une fois, quand ma mère, ma femme et moi étions tous détenus, ma fille de quatre ans a été laissée sans surveillance et elle a également abouti au centre de lavage de cerveau. »

Même lorsque la famille n’était pas en garde à vue, la police la harcelait et mettait à sac le domicile fréquemment. En fait, le troisième jour après que M. Liu s’était enfui de Chine, la police locale projetait de l’arrêter à nouveau pendant qu’elle détenait sa mère.

Ce que sa famille a vécu n’est qu’un des innombrables exemples de ce que les pratiquants ont souffert en Chine pour leur croyance. En sus de la détention et de la torture, certains pratiquants sont aussi soumis à de mauvais traitements psychiatriques. « Nous espérons que plus de gens entendront parler de cela et qu’ils aideront à mettre fin aux tragédies », a fait remarquer M. Liu.

S’engager à être bon

M. Yang Jingduan, docteur en médecine et

président de l’Association du Falun Dafa de Philadelphie

M. Yang Jingduan, médecin et président de l’Association du Falun Dafa de Philadelphie, a déclaré que l’Appel pacifique d’avril 1999 était un témoignage de l’engagement des pratiquants de Falun Gong pour leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

« Ils savaient qu’il y aurait des risques, mais ils ont choisi d’aller de l’avant et de raconter au gouvernement la vraie histoire. En raison de leur croyance et de leur persévérance dans la vérité, ils ont mis de côté leur peur ainsi que leurs propres intérêts et ont continué », a expliqué le Dr Yang. « Les pratiquants se sont rendus au Bureau des appels volontairement et pacifiquement, et sont partis tranquillement sans laisser de saleté. Tout cela a montré qu’ils chérissaient le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ont agi selon ce principe. Malheureusement, le régime totalitaire du PCC n’a pas pu le tolérer et a décidé de persécuter ces personnes innocentes. »

Dr Yang espère aussi que les gens pourront ouvrir leur esprit et ne pas refuser les documents du Falun Gong. « À l’intérieur de la Chine, un seul exemplaire des documents de Dafa ou un seul appel téléphonique pourrait mettre la vie d’un pratiquant en danger. Mais ils continuent invariablement de sensibiliser les gens à la persécution parce qu’ils savent que notre société a besoin de bonnes personnes », a-t-il ajouté.

Soutien de la part des passants

De nombreux passants se sont arrêtés pour lire les documents et ont signé les pétitions pour aider les pratiquants de Falun Gong.

Hannah Kolzer, étudiante universitaire à Haverford College

Hannah Kolzer, une étudiante d’Haverford College, a déclaré qu’elle avait vu l’activité des pratiquants de Falun Gong plus tôt dans la journée au parc Independence Hall. « La persécution du Falun Gong par le PCC, en particulier les prélèvements forcés d’organes, est une grave violation des droits de l’homme », a-t-elle déclaré. « Le communisme a causé beaucoup de mal et l’idéologie est terrible. »

M. Jonathan Maines, étudiant à l’université La Salle

M. Jonathan Maines, étudiant à l’université La Salle, était un autre passant. Il a signé une pétition pour aider à stopper la persécution. « Je connais bien le PCC et le crime des prélèvements forcés d’organes est absolument inacceptable – en tout lieu et à tout moment, en particulier dans notre société », a-t-il dit.

Les passants ont signé des pétitions pour soutenir les pratiquants de Falun Gong.

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Traduit de l’anglais