(Minghui.org) Mme Jia Fengzhi, une habitante de Pékin qui purge actuellement une peine pour sa pratique du Falun Gong, a été réanimée le 16 mai 2022, en raison d’un taux de plaquettes extrêmement bas. Le 2 juin, sa famille a demandé sa libération pour raisons médicales, mais l’hôpital a déclaré que son taux de plaquettes était revenu à la normale le 6 juin et l’a renvoyée à la prison pour femmes de Tiantanghe.
Avant sa dernière hospitalisation, Mme Jia, qui est quinquagénaire, avait été hospitalisée le 10 décembre 2021, vingt-deux jours après avoir été admise en prison. Elle a souffert d’un taux de plaquettes bas depuis son jeune âge, mais elle était en bonne santé depuis 1996 après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, une discipline méditative, spirituelle et ancestrale. Sa maladie est revenue en raison des mauvais traitements et de la détresse mentale qu’elle a subis en prison.
Le 9 novembre 2019, Mme Jia a été arrêtée pour avoir distribué des calendriers comprenant des informations sur le Falun Gong, qui est persécuté par le régime communiste chinois depuis 1999. Le 7 septembre 2020, elle a été condamnée à trois ans et demi de prison et à une amende de 35 000 yuans par le juge Sun Guoli du tribunal du district de Pinggu. Elle a fait appel du verdict, mais l’appel a été rejeté.
Après deux ans au centre de détention du district de Pinggu, Mme Jia a été transférée à la prison pour femme de Tiantanghe vers le 18 novembre 2021.
Le 10 décembre, la prison a informé sa famille qu’elle avait été emmenée dans une unité de soins intensifs. Le médecin avait constaté qu’elle souffrait d’un grave problème à l’estomac ainsi que de rhumatismes. Elle avait également un taux de plaquettes extrêmement bas, soit environ 20 000 plaquettes par microlitre de sang. Le taux normal de plaquettes se situe entre 150 000 et 450 000 par microlitre de sang.
Après un diagnostic minutieux, le médecin a trouvé des anticorps qui attaquaient les plaquettes de Mme Jia, la rendant incapable de recevoir une transfusion de plaquettes. Les gardiens de prison l’ont blâmée de ne pas coopérer avec le traitement et ont exhorté le médecin à la laisser sortir.
Alors qu’elle était dans un centre de détention provisoire avant d’être emmenée en prison, de multiples taches de couleur rouge à pourpre sont apparues sur son corps, symptômes du purpura. Elle n’a pas bien dormi pendant les premières semaines en prison.
Plus tard, les gardiens ont forcé Mme Jia à recevoir des injections en prison, bien qu’elle n’était pas d’accord, car elle avait eu de sérieux effets secondaires lorsqu’elle avait reçu le traitement dans sa jeunesse, en plus le traitement lui-même avait peu amélioré son état.
Après avoir reçu les injections, Mme Jia a commencé à avoir de sévères maux de tête, des étourdissements, des palpitations, un engourdissement dans le bras et même un bégaiement. Elle se sentait également somnolente et très faible. Elle a signalé la situation aux gardiens et au médecin, mais le médecin a répondu que c’étaient des effets secondaires normaux du traitement. Bien que Mme Jia ait été forcée de continuer à recevoir le traitement, le taux de ses plaquettes est resté très bas.
Le 16 mai 2022, le nombre de ses plaquettes a chuté à 15 000 par microlitre de sang, et elle a de nouveau été emmenée à l’hôpital pour une réanimation. Des semaines plus tard, lorsque le médecin a affirmé que sa faible numération plaquettaire avait été traitée en ayant pour seul effet secondaire le bégaiement, sa famille s’est inquiétée de savoir si les autorités les trompaient afin de rejeter sa libération pour raisons médicales.
Informations sur les responsables de la persécution :
Chen Xiwei (陈熹微), secrétaire de la prison pour femme de Tiantanghe
Dong Xiaoqing (董晓庆), chef du troisième quartier de la prison pour femme de Tiantanghe
Xing Mei (邢玫), chef de la prison pour femme de Tiantanghe : +86-18811666171
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
Une femme de Pékin emmenée en prison après que l’appel a été rejeté
Une femme de Pékin doit être jugée par le juge qui l’a condamnée il y a des années
Une femme de Pékin est en danger de mort 22 jours après avoir été admise en prison
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Traduit de l’anglais
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