(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1994. Au fur et à mesure que j’étudie le Fa, ma compréhension des principes du Fa s’approfondit. Je me cultive solidement selon les principes du Fa, et je ne rate aucune occasion d’élever mon xinxing au travail, comme le fait d’abandonner l’attachement à la gloire, aux intérêts personnels et à la sentimentalité. Il est si réconfortant de voir les améliorations que j’ai apportées à mon chemin de cultivation. Les tests de xinxing dont j’ai fait l’expérience m’ont ébranlé jusqu’au plus profond de moi-même. J’aimerais partager mes expériences de cultivation ici. Veuillez me signaler tout ce qui est inapproprié.

Un nouvel environnement de travail

Je travaille dans le département financier d’une grande entreprise publique. En raison de la restructuration de l’entreprise, j’ai été transféré dans un autre département. Les employés de mon nouveau département ne s’entendaient pas bien. Ils se disputaient entre eux et avaient formé différentes cliques. Ils n’étaient pas amicaux et avaient des conflits avec leurs collègues des niveaux inférieurs qui les signalaient aux cadres supérieurs. Les nouveaux arrivants ne tardaient pas de faire pareil.

Mes collègues, dont j’étais proche, m’ont dit de ne pas aller dans ce département parce que j’y serais malmené. J’étais un peu inquiet, mais du point de vue du Fa, je savais que je ne devais pas m’inquiéter, car je suis un pratiquant de Falun Dafa. J’ai le Fa dans mon cœur, alors de quoi devrais-je avoir peur ? La peur est un attachement. Un environnement compliqué est une bonne chose pour un pratiquant.

Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, a dit :

« En fait, le Xiulian consiste à cultiver le cœur de l’homme, particulièrement dans l’environnement complexe d’une unité de travail, on a justement une bonne occasion d’élever le Xinxing. Une fois à la retraite, n’a-t-on pas perdu le meilleur environnement pour le Xiulian ? Comment cultiver et pratiquer encore quand il n’y aura plus aucune contradiction ? Comment s’élever ? » (« Pratiquer après la retraite », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Le Maître s’est arrangé pour que nous puissions cultiver dans la société humaine ordinaire. Nous ne devrions jamais oublier que nous sommes des pratiquants et que nous devons bien faire chaque pas et le faire vertueusement selon les principes du Fa. Nous devons rester calmes et ne pas être affectés par des facteurs négatifs ou avoir peur de nouveaux environnements compliqués. Il est important que nous traitions tous ceux qui nous entourent avec compassion. J’étais convaincu que l’environnement hostile allait changer pour le mieux.

J’ai commencé à travailler dans le nouveau département au début de l’année 2000, lors de sa réorganisation. On m’a confié un poste difficile dont personne ne voulait, car il supervisait certaines questions sensibles de l’entreprise. Un dirigeant de l’entreprise m’a confié ce poste, car il jouait un rôle clé dans le service à la clientèle et affectait l’image de l’entreprise.

Les dirigeants savaient que je pratiquais le Falun Dafa et que j’avais un bon caractère. Plusieurs pratiquants travaillaient aussi dans l’entreprise. Les dirigeants savaient qu’ils étaient de bonnes personnes, qu’ils travaillaient dur, qu’ils ne se plaignaient pas et qu’ils ne se battaient pas pour la gloire ou le gain personnel. Les dirigeants ont dit qu’ils seraient plus à l’aise si je prenais le poste, et j’ai donc accepté sans hésiter.

Je me suis toujours rappelé que j’étais un pratiquant de Falun Dafa et que je devais cultiver mon xinxing et me comporter selon les principes de Dafa. J’étais gentil et patient avec tout le monde, quel que soit leur âge ou leur position. Alors que les opinions divergeaient, je me rappelais qu’il ne fallait pas avoir un esprit de compétition ni être arrogant à cause de ma position ; je devais regarder les choses du point de vue des autres. Tout en adhérant aux principes, je me devais d’être patient et de communiquer avec les autres afin de parvenir à un accord. J’ai reçu le titre d’« Étoile de service ».

J’ai éliminé les arriérés de dettes en commençant par la base. J’ai commencé par apurer les comptes débiteurs personnels. Lorsque j’ai pris les rênes, j’avais du mal à équilibrer les dépenses à la fin du mois, car elles étaient désordonnées. Des montants importants traînaient là depuis longtemps. Le même employé utilisait plusieurs cartes de crédit, mais ne remettait pas les reçus. Les sommes empruntées étaient de plus en plus importantes. Certains étaient des avances de fonds, mais les employés ne remboursaient pas ce qu’ils avaient emprunté. Certains employés avaient déjà quitté l’entreprise sans avoir réglé leurs dettes.

Je savais que l’arriéré devait être résorbé. Plus il durerait, plus il serait difficile à résorber, en raison des changements de personnel. Il fallait y mettre de l’ordre pour que la personne qui me succéderait puisse gérer les choses facilement. J’ai discuté de mon plan avec le directeur, qui m’a fortement soutenu. J’ai dressé la liste des emprunts de chacun, que j’ai remise aux assistants personnels ou à la personne chargée de gérer les affaires. Tout le monde a accepté et a remboursé ce qu’il devait. Il m’a fallu presque un mois pour terminer ce travail. J’ai établi une règle selon laquelle les employés devaient rembourser leurs emprunts à temps. Mon responsable était très satisfait de mon travail et m’a félicité à plusieurs reprises.

L’organisation des documents comptables a été une tâche importante. Nous avions environ 2000 pièces comptables par mois, et parfois elles n’étaient pas faites à temps. Les pièces justificatives étaient éparpillées sur les bureaux et les armoires, et le bureau était en désordre. Après avoir rempli tous les rapports au début de chaque mois, je me suis porté volontaire pour organiser les pièces justificatives et mes collègues m’ont admiré pour cela. Lorsque le directeur a vu les documents bien rangés, il a demandé aux jeunes employés d’apprendre de moi. Plus tard, d’autres collègues sont venus organiser les documents avec moi.

Mon directeur et mes collègues me respectaient beaucoup. Ils disaient que j’étais droit, gentil et calme et qu’ils aimaient être avec moi. Je traitais tout le monde de la même manière. Ils aimaient discuter avec moi de leur travail et de leur vie de famille. Grâce au principe du Falun Dafa, je suis devenu une personne facile à vivre.

Sous mon influence, mon département est devenu plus harmonieux et détendu. Les personnes extérieures ont dit que mon département avait beaucoup changé après mon arrivée, et les dirigeants l’ont reconnu. Je me suis bien entendu avec les collègues de nos entreprises associées. Nous coopérions bien et nous nous soutenions mutuellement.

Abandonner la gloire et le gain personnel

Chaque employé obtient une note à la fin de chaque année, et cela détermine le montant de son augmentation de salaire et de sa prime de fin d’année. Tout le monde était préoccupé par les notes. Il y avait un grand écart dans les primes entre les notes les plus élevées et les plus basses. Les employés étaient évalués par leurs pairs, ce qui valait 40 %, et la note de leur directeur valait 60 %.

Un collègue de mon service était parent avec le directeur. Ses performances professionnelles étaient moyennes et il n’était pas très compétent, mais il bénéficiait de tous les avantages. Tout le monde pensait qu’il aurait la note la plus basse. Notre chef de section était dans une position difficile. En raison du lien familial de ce collègue, mon directeur m’a attribué la note la plus basse. Avant que la note ne soit annoncée, mon directeur s’est excusé auprès de moi. Il a dit que je travaillais dur et que je faisais un très bon travail et qu’il ne voulait pas vraiment me donner la note la plus basse. Il m’a demandé de comprendre son dilemme. Il me dédommagerait à l’avenir lorsque l’occasion se présenterait. Je voyais qu’il était dans une position difficile et je lui ai dit de ne pas trop s’inquiéter. Quelqu’un devait avoir la note la plus basse et devait faire avec. Lorsque les résultats ont été publiés, tout le monde s’est senti désolé pour moi.

Je savais au fond de moi que c’était l’occasion pour moi de me défaire de mon attachement à la renommée et au gain personnel. Je devais bien réussir ce test et ne pas gâcher cette occasion. Je suis resté calme, comme si rien ne s’était passé.Et puis quelque chose de spectaculaire s’est produit. Le siège social allait récompenser sept employés qui seraient choisis parmi plus de vingt départements. Chaque département devait voter pour un employé. Tous mes collègues du département ont voté pour moi, mais je pensais qu’ils se moquaient de moi parce que j’avais obtenu la note la plus basse de mon département.

Ma peur de perdre la face et mon désir de me plaindre ont surgi. J’ai immédiatement reconnu qu’il s’agissait de pensées négatives et j’ai essayé de les dissiper et de considérer la question de manière positive. J’ai pu sentir que mes collègues m’avaient proposé sincèrement. Finalement, j’ai été recommandé au siège social pour la sélection finale. À ma grande surprise, sur les sept personnes récompensées, j’étais le troisième. Mes collègues m’ont félicité et mon directeur était tellement soulagé. Le jour de la cérémonie de remise des prix, j’ai reçu une prime plus importante que celle que j’aurais reçue de mon département.

Un autre incident a été organisé pour que je me débarrasse de mon attachement au gain personnel. Mon département était chargé de gérer les budgets de l’entreprise, ce qui n’était pas une tâche rapide et demandait beaucoup de réflexion. Mon responsable m’a demandé d’assumer cette tâche à la place d’autres responsabilités que j’avais normalement. J’ai accepté. Au moment où je devais prendre la relève, un jeune collègue de mon service est venu nous voir, mon responsable et moi, pour nous dire qu’il voulait le poste de responsable du budget. Mon directeur a répondu qu’il ne pouvait pas donner le poste de budget à ce jeune collègue parce que ses supérieurs voulaient que ce soit moi qui le fasse. De plus, le jeune collègue avait déjà une charge de travail importante sur les épaules. Il s’est mis en colère. J’ai dit à mon responsable que cela ne me dérangeait pas que le jeune collègue prenne le poste de responsable du budget, à condition que cela soit bénéfique pour le service. Il m’a répondu qu’il n’avait pas le droit de réaffecter cette tâche à mon collègue.

Je m’entendais bien avec le jeune collègue, mais lorsqu’il s’agissait d’intérêts personnels, il ne se souciait pas des autres. Il se battait pour lui en public. Mes collègues disaient qu’il était trop avare et qu’il pensait toujours à être en avant. Il ne s’est pas arrêté là ; il est allé voir mon directeur et il a fini par obtenir le poste. Son salaire a également été augmenté.

Les choses n’arrivent pas aux pratiquants par hasard. N’était-ce pas l’occasion d’éliminer mon attachement au gain personnel et à l’esprit de compétition ? Je me suis rappelé que je devais faire les choses selon le principe du Fa et ne pas laisser passer cette occasion. J’étais heureux de ne pas m’être battu pour mon profit personnel comme le font les gens ordinaires, et de m’être élevé dans ma cultivation.

En raison de mes excellentes performances au travail, mon directeur a résisté aux pressions du Bureau 610 pour me persécuter. Il a dit ouvertement que les pratiquants de Falun Dafa étaient tous des gens bien. Il a même fait une exception et m’a promu à un poste de direction.

Ce qui précède est une partie de mes expériences de cultivation. Je suis encore loin de répondre aux attentes du Maître et aux exigences du Fa. Je continuerai à bien étudier le Fa, et à cultiver avec diligence. Je continuerai à élever mon xinxing, à bien faire les trois choses, et à accomplir ma mission et ma responsabilité de sauver les êtres. Je suivrai le Maître et retournerai à mon foyer d’origine.

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Traduit de l’anglais