(Minghui.org) Mme Wang Yanhua, 55 ans, originaire de la ville de Hulunbeir, en Mongolie intérieure, vit depuis quelques années avec sa fille dans la ville de Sanhe, province du Hebei. Comme son nom figure sur la liste noire parce qu'elle pratique le Falun Gong, elle est soumise à un harcèlement constant lors de ses déplacements. La police de Hulunbeir a même demandé à ses homologues de Sanhe de harceler Mme Wang au domicile de sa fille.
Pendant le harcèlement, ses petits-enfants, âgés de 2 et 3 ans, n’ont pas été épargnés.
Des tout jeunes enfants interrogés sur la croyance spirituelle de leur grand-mère
Mme Wang et son mari sont montés dans un train pour retourner à Hulunbeir depuis Sanhe avec leur petit-fils de deux ans le soir du 30 septembre 2021. Alors qu’elle présentait sa carte d’identité en sortant de la gare le lendemain matin, quatre agents de la sécurité l’ont arrêtée et emmenée dans une pièce pour une fouille corporelle.
Deux agents ont fouillé ses bagages. Ayant trouvé quatre billets de vingt centimes sur lesquels étaient imprimés les mots « Falun Dafa est bon », ils l’ont filmée et lui ont demandé où elle les avait obtenus. Elle a refusé de répondre.
Les agents ont ensuite fouillé son téléphone portable et lui ont demandé des informations sur ses amis sur WeChat, une application de médias sociaux populaire en Chine. Un agent a également ordonné à la femme agent de fouiller dans les cheveux de Mme Wang pour vérifier si elle n’y cachait rien.
Comme Mme Wang refusait de répondre à la question de savoir si elle pratiquait toujours le Falun Gong, un agent a pris son petit-fils de deux ans à part et lui a demandé : « Ta grand-mère pratique-t-elle toujours le Falun Gong ? Où le pratique-t-elle ? Où garde-t-elle ses affaires de Falun Gong ? »
Le petit garçon a eu tellement peur qu’il s’est figé et n’a pas pu prononcer un mot. Son visage était pâle. Mme Wang s’est mise en colère et a menacé d’engager une action en justice contre les agents s’ils continuaient à terrifier le garçon. Ce n’est qu’alors que les agents se sont arrêtés.
Les agents ont interrogé Mme Wang pendant plus de deux heures et lui ont confisqué ses billets de banque imprimés du message « Falun Dafa est bon », avant de la laisser rentrer chez elle.
Près d’un an plus tard, le 4 juillet 2022 à 20 heures, deux policiers masqués du poste de police de Yanshunlu à Sanhe ont fait irruption au domicile de la fille de Mme Wang.
En entrant, ils ont demandé : « Êtes-vous Wang Yanhua ? Avez-vous été détenue en 2015 et 2017 pour avoir distribué des tracts sur le Falun Gong ? »
« Comment avez-vous su ? » les a interrogés Mme Wang.
Les policiers ont révélé que la police de Hulunbuir les a appelés et leur a demandé de continuer à surveiller Mme Wang. Ils lui ont demandé avec qui elle était encore en contact et ils l’ont photographiée.
Tout en prenant la photo de Mme Wang, un policier a également tourné l’appareil photo vers sa petite-fille de trois ans. La petite fille tremblait de peur. « Ce sont de bons policiers ? Grand-mère, tu ne nous as pas dit que la police nous protège ? »
Mme Wang a essayé de la réconforter : « Nous devrions être désolées pour eux. Ils suivent les mauvais ordres. »
La petite fille était traumatisée après l’incident. Elle a pleuré et a dit par la suite à toute personne qu’elle voyait : « La police est venue chez nous. Je n’ose pas rentrer à la maison maintenant. »
Plusieurs officiers sont revenus le lendemain. Comme personne ne leur ouvrait la porte, ils ont menacé de la forcer. Ils ont attendu un certain temps. Comme personne ne répondait, ils ont coupé le courant électrique. Lorsqu’ils ont réalisé qu’il n’y avait effectivement personne à la maison, ils ont remis le courant.
Persécution passée de Mme Wang
Mme Wang a commencé à pratiquer le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, le 5 avril 1999, trois mois avant que le régime communiste n’ordonne la persécution du Falun Gong.
Se sentant obligée de défendre le Falun Gong, elle s’est rendue à Pékin pour faire appel au début de l’année 2000. Dès son arrivée sur la place Tiananmen, un policier en civil s’est approché d’elle et lui a demandé si elle pratiquait le Falun Gong. Après avoir répondu par l’affirmative, il l’a arrêtée et l’a emmenée dans un centre de détention rempli de pratiquants venus de tout le pays. Elle a entendu quelqu’un dire que les autorités arrêtaient les pratiquants de Falun Gong par milliers chaque jour.
Après avoir été détenue à Pékin pendant quelques jours, elle a été ramenée au centre de détention de la ville de Genhe, dans sa ville natale, et a été détenue du 12 février au 10 mars.
Elle a été arrêtée à nouveau en 2001 et détenue du 13 avril au 11 juillet.
Dix policiers ont fait irruption chez elle un jour de 2002. Ils l’ont traînée hors de son lit et l’ont jetée dans une voiture de police. Elle a ensuite été emmenée à une session de lavage de cerveau organisée dans l’aéroport local. Les sévices qu’elle y a subis ont fait que son corps était couvert d’ecchymoses. Les autorités ont fait en sorte que des personnes différentes lui fassent subir un lavage de cerveau chaque semaine. Elle a été libérée après deux mois.
Lorsque les autorités ont organisé une nouvelle session de lavage de cerveau un an plus tard, elle y a été détenue à nouveau pendant sept jours.
L’arrestation suivante de Mme Wang a eu lieu le 19 mai 2015, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Elle a été détenue pendant quinze jours.
Elle a de nouveau été arrêtée le 20 novembre 2015 et détenue pendant dix jours, pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste chinois qui a ordonné la persécution.
On a diagnostiqué un cancer de l’intestin au frère de Mme Wang. Lorsqu’elle a pris le train pour se rendre à Daqing, dans la province du Heilongjiang, pour lui rendre visite le 19 juillet 2017, deux agents l’ont arrêtée lors d’une correspondance et l’ont emmenée dans une pièce de la gare pour fouiller son sac. Ses deux téléphones portables et un livre de Falun Gong ont été confisqués. Ils l’ont ensuite emmenée au poste de police pour un interrogatoire.
Inquiète pour son frère, elle a demandé à partir. Les policiers ne l’ont pas laissée partir et l’ont menottée. Elle a été ramenée à Hulunbeir et détenue pendant quinze jours.
Informations sur les responsables de la persécution :
Wang Yizhou (王义洲), chef du poste de police de Nancheng : +86-15132607999, +86-13903269135
Qiao Chunjiang (乔春江), chef du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Sanhe : +86-13703261620
Qian Jiliang (钱继亮), chef du centre de détention de la ville de Sanhe : +86-13903166578
Huang Xuejun (黄学军), chef du Département de police de la ville de Sanhe : +86-316-3175812, +86-316-3175886
Liu Fengshun (刘凤顺), secrétaire du Comité des affaires politiques et juridiques de la ville de Sanhe : +86-316-3212366
Liu Wenli (刘文利), chef du Bureau 610 de la ville de Sanhe : +86-13832613983
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Traduit de l’anglais
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