(Minghui.org) En tant que pratiquants de Falun Dafa, nous savons tous que nous ne pouvons pas nous élever sans cultiver notre cœur. Cependant, dans notre cultivation quotidienne, il est facile de suivre notre pensée humaine et de trouver des fautes aux autres lorsque des conflits surviennent. C’est un problème auquel je suis confronté depuis des années.

Pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de temps à étudier systématiquement le Fa, en particulier toutes les conférences que le Maître a données, autres que le Zhuan Falun. Grâce à l’étude du Fa, j’ai réalisé que c’est une affaire sérieuse si nous ne regardons pas à l’intérieur en tant que pratiquant, et j’ai commencé à porter une attention particulière à me cultiver en me basant sur ce critère.

Parfois, je commençais à penser à la façon dont je faisais certaines choses avec les compagnons de cultivation, et je glissais facilement dans la compréhension que j’avais raison et que c’étaient les compagnons de cultivation qui ne coopéraient pas avec moi. Alors que je continuais à penser de cette manière, sans réaliser que j’avais déjà fait fausse route, je commençais à me trouver des excuses, parfois même en utilisant le Fa pour dissimuler mon problème. Il me fallait parfois plus de dix minutes pour réaliser que mes pensées n’étaient pas correctes. Même lorsque j’ai renforcé ma pensée droite et que j’ai commencé à regarder à l’intérieur, je ne pouvais toujours pas m’empêcher de pointer du doigt les autres lorsque je baissais la garde.

Aujourd’hui, j’ai lu ce paragraphe que le Maître nous a enseigné il y a douze ans.

Le Maître a dit :

« S’il y a vraiment des problèmes sérieux, ça n’empêche pas que vous en parliez à travers la voie normale, mais pendant toutes ces années, une habitude s’est installée, de toujours mépriser certaines personnes, et vous avez de la difficulté à vous en débarrasser, car vous avez pris l’habitude de chercher à l’extérieur, cet état je vais l’enlever pour vous, je vais enlever cette substance pour vous, vous ne pouvez plus continuer de la sorte, ce temps-là est révolu. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de New York 2010 », Enseignement du Fa dans les conférences XI)

J’avais honte de ne pas avoir bien étudié le Fa. Je pense que je n’ai lu cette conférence que deux fois lorsqu’elle a été publiée la première fois, et je ne l’avais pas relue pendant toutes ces années. C’est en fait un problème sérieux. Je comprends maintenant que lorsque le Maître donne une nouvelle conférence, il souligne certains problèmes communs parmi les pratiquants. Si je n’étudie pas bien les nouvelles conférences, je perds l’occasion de saisir les points sur lesquels le Maître veut nous voir progresser.

Je me souviens que lorsque le Maître a donné son enseignement à la Conférence de Los Angeles en 2006, il nous a expliqué que l’attachement à ne pas accepter la critique correspond à une substance matérielle réelle dans une autre dimension. Quand j’ai compris cela, il m’a été facile de le dépasser.

Maintenant, avec le même principe, l’attachement à « regarder à l’extérieur » est aussi une habitude qui a sa connexion dans les autres dimensions. Après que le Maître a enlevé la racine dans les autres dimensions, il ne nous reste plus qu’à travailler sur nous-mêmes au niveau humain pour éliminer complètement cet attachement. Quand j’ai compris cela, je n’ai plus eu l’impression que c’était une épreuve infranchissable.

[Note de la rédaction : Le point de vue exprimé dans cet article représente la compréhension actuelle de son auteur et sert à être partagé parmi les pratiquants afin que nous puissions : « Comparer l’étude, comparer la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)]

Traduit de l’anglais