(Minghui.org) La pandémie était assez grave dans ma région au printemps dernier, et nous n’étions pas autorisés à sortir ou à rendre visite aux autres. Mon état de cultivation n’était pas bon à ce moment-là, et j’étais fatiguée de rester à la maison.

J’ai dit à mon mari : « Ce serait bien de cultiver des légumes ; ils sont bons pour la santé des enfants, et c’est un bon passe-temps aussi et cela me remontera le moral. »

Je pense que les forces anciennes ont vu ma pensée humaine et ont interféré avec moi. Mon mari a défriché une parcelle de terre non cultivée, qui était adjacente à la terre non cultivée d’une autre pratiquante.

Il y avait une petite route entre les deux parcelles, et elles étaient entourées par les terres cultivées d’autres voisins.

J’ai remarqué plus tard que la pratiquante avait agrandi sa parcelle en érigeant une barrière, et avait placé un gros rocher entre nos terres. En conséquence, la route est devenue plus étroite, ce qui rendait impossible le transport d’eau ou d’engrais.

Un jour, je travaillais sur le terrain et j’ai entendu quelqu’un dire : « Que se passe-t-il ici ? Je ne peux même pas marcher sur la route. Et ces gens pratiquent le Falun Dafa. »

J’ai reproché à cette pratiquante de donner une mauvaise réputation à Dafa. Je pensais qu’elle était cupide et qu’elle ne se souciait pas de notre image en tant que pratiquants.

C’était sa faute et cela n’avait rien à voir avec moi. Il ne m’est pas venu à l’esprit que je devais regarder à l’intérieur après avoir entendu ce commentaire ; je me suis seulement concentrée sur l’erreur de quelqu’un d’autre.

Le lendemain, j’ai rencontré la pratiquante et lui ai dit : « C’est bien que vous ayez agrandi votre parcelle, mais je pense que vous devriez enlever le rocher parce qu’il bloque la route. »

Elle s’est énervée et a fait des commentaires négatifs. J’ai parlé à mon mari, et nous avons décidé de réduire notre parcelle pour que les gens puissent passer.

J’ai pensé avoir fait du bon travail en prenant du recul pour compenser les lacunes de la pratiquante. J’ai estimé que j’avais satisfait aux critères d’une pratiquante et je n’ai pas réfléchi davantage à mon attachement.

Deux jours plus tard, la pratiquante a replacé les pierres au-delà de la barrière. J’étais bouleversée et je voulais me venger.

J’ai alors pensé qu’en tant que pratiquante, je ne devais pas me comporter de la sorte. De mauvais éléments interféraient avec moi, alors je les ai niés et j’ai émis la pensée droite pour les éliminer.

Un voisin travaillait sur son terrain à ce moment-là et m’a vu m’énerver face à la situation. Il s’est approché et m’a dit en souriant : « Vous pratiquez toutes les deux le Falun Dafa. Elle le fait pour des raisons de santé tandis que vous améliorez votre caractère. Si vous voulez cultiver, alors cultivez votre cœur. »

J’ai réalisé que le Maître, le fondateur du Falun Dafa, utilisait la bouche de cette personne pour m’éclairer. J’ai cherché à l’intérieur de moi et j’ai été bouleversée de constater que j’avais du ressentiment et de la haine envers cette pratiquante. J’avais également un fort attachement émotionnel à ma famille.

J’ai pensé : « Pourquoi puis-je prendre à la légère les conflits avec les gens ordinaires, mais que je ne peux pas laisser tomber les conflits avec les pratiquants, allant même jusqu’à nourrir de la haine ?

« Pourquoi ai-je encore de la haine dans mon cœur après tant d’années de cultivation ? Je dois me calmer et trouver mes attachements. »

C’était ma faute. Je ne me voyais pas comme une pratiquante et j’utilisais un point de vue de personne ordinaire pour évaluer les choses.

Je n’ai pas dormi cette nuit-là et j’ai lu « Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 », « Enseignement du Fa à la conférence de Loi internationale à New York » et « Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005 ».

J’ai enfin compris que le Maître compatissant veillait sur moi. Des larmes ont coulé sur mon visage, comme un collier de perles cassé.

J’ai dit au Maître : « J’ai tort, et elle est une bonne pratiquante. Je suis reconnaissante pour le salut du Maître. »

Par la présente, j’exprime ma gratitude à cette pratiquante, car elle m’a aidée à trouver mes attachements et à m’améliorer. Bien que j’aie encore de nombreuses lacunes, j’aimerais étudier davantage le Fa, cultiver diligemment, et retourner à mon origine avec le Maître.

Merci de bien vouloir me signaler tout ce qui est inapproprié.

Traduit de l’anglais