Produire des documents de clarification de la vérité pendant 12 ans

(Minghui.org) Au début 2007, notre coordinateur local m’a présenté deux jeunes femmes qui voulaient louer une chambre. Quand j’ai appris qu’elles étaient des compagnes de cultivation du Falun Dafa, qui avaient été forcées de quitter leur domicile à cause de la persécution, j’ai décidé de les laisser vivre chez moi gratuitement.

Les deux pratiquantes ont lancé un point de production de documents de clarification de la vérité chez moi, et j’aidais à distribuer les documents aux pratiquants.

Elles ont proposé de m’apprendre à utiliser un ordinateur et à imprimer des documents. J’ai regardé l’écran de l’ordinateur, et ça me semblait un mystère. « S’il vous plaît, ne me mettez pas de pression ! » me suis-je exclamée. Je n’étais pas sûre de pouvoir un jour utiliser un ordinateur. J’ai ajouté : « Je suis heureuse de faire d’autres choses pour clarifier la vérité. »

Après un moment, l’une d’elles a dit : « Laisse-moi t’apprendre pas à pas. Ne t’inquiète pas ! » Elle a été très patiente en me guidant, tandis que je prenais des notes.

Le lendemain, la pratiquante m’a suggéré d’essayer d’utiliser l’ordinateur en suivant mes notes. Je les ai regardées, mais je ne comprenais pas ce que j’avais écrit. « Je ne peux pas faire ça. Ce n’est vraiment pas pour moi », ai-je dit. Je voulais arrêter.

La pratiquante a répondu : « C’est ton chemin de cultivation. C’est le vœu que tu as fait avant de venir sur terre. » Les mots de la pratiquante m’ont choquée. Le Maître aurait-il pu dire cela à travers la bouche d’une pratiquante ?

Comparée aux deux pratiquantes qui ont été forcées de quitter leurs domiciles, et dont le cœur était entièrement dédié à sauver les êtres, je me sentais honteuse. J’étais égoïste. Je recherchais un environnement détendu et confortable. Sauver les gens est-il conditionnel ?

J’étais déterminée à apprendre à utiliser l’ordinateur. Avec l’aide des pratiquantes, j’ai pu participer à la fabrication de documents.

Au début, ce n’était pas facile. Environ deux minutes après m’être assise devant l’ordinateur, je me sentais agitée. Mes muscles étaient tendus, j’avais mal aux yeux, mon estomac était à l’envers et j’avais envie de vomir. Ces symptômes ont disparu lorsque je me suis levée de l’ordinateur. Ils sont revenus lorsque je me suis assis devant l’ordinateur le lendemain, puis le troisième et le quatrième jour.

Cela m’a alors alertée. C’était l’interférence des forces anciennes qui essayaient de m’empêcher de fabriquer des documents ! J’ai pris une décision : que ce soit un immortel ou un démon, ils ne m’empêcheront pas d’aider le Maître à sauver les êtres !

Le Maître a dit :

« De quoi avoir peur, même si la tête tombait le corps resterait assis en tailleur » (« Grande exposition », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Malgré tous les symptômes inconfortables, je me suis forcée à continuer à télécharger, à imprimer divers journaux et documents, et à faire des DVD.

Peu après le Nouvel An chinois 2020, lorsque nous avons terminé l’étude du Fa à notre étude du Fa collective, une pratiquante s’est soudainement mise en colère contre moi, disant que les documents que j’avais imprimés étaient périmés et que j’aurais dû ajouter un nouveau contenu sur la pandémie. En fait, ces documents avaient été préparés pour qu’elle et une autre pratiquante les distribuent pour le Nouvel An. Pour une raison quelconque, les deux n’ont pas récupéré les documents à temps.

« Pourquoi me blâmez-vous ? » ai-je répondu sèchement. Pendant que vous étiez à la maison à vous préparer pour la nouvelle année, j’étais occupée à préparer ces documents ! » J’étais bouleversée et j’avais l’impression d’être traitée injustement. J’ai continué : « Tu ne demandes que des documents. Sais-tu combien j’ai travaillé dur pour les fabriquer ? »

Je me suis mise encore plus en colère, oubliant complètement que j’étais une pratiquante de Dafa, et j’ai dit : « À partir de maintenant, fais tes propres documents. Je ne les ferai plus pour toi ! »

Cette nuit-là, j’ai rêvé que je marchais jusqu’à une fourche sur la route. Alors que je me demandais quelle direction prendre, une grande silhouette est apparue devant moi et m’a dit : « Tu dois aller tout droit. C’est là que se trouve ton objectif. » Alors que j’étais sur le point de le remercier, la silhouette a disparu et je me suis réveillée.

J’ai pris un moment pour réfléchir à ce rêve – n’est-ce pas le Maître qui me donne un indice ? Le Maître a vu que je n’ai pas regardé à l’intérieur lorsqu’un conflit est survenu avec une pratiquante. C’était une bonne occasion pour moi de m’améliorer. Pourquoi me souciais-je de savoir qui avait raison et qui avait tort ? Cultiver est la chose la plus importante !

Deux jours plus tard, l’une des pratiquantes qui n’avaient pas ramassé les documents s’est excusée auprès de moi. Elle a dit que c’était de sa faute et qu’elle espérait que je continuerais à les fabriquer.

J’ai regardé l’autre pratiquante qui m’avait critiquée et qui n’était pas venue chercher les documents à temps. Elle était assise en silence et semblait mécontente. J’ai pensé : « Pourquoi es-tu mécontente ? Tu veux que je te fasse des excuses ? » Je n’ai pas pu me résoudre à le faire.

J’ai fait un autre rêve cette nuit-là. J’étais près d’une falaise. Pour atteindre la route, je devais grimper ou descendre. J’ai essayé de m’accrocher à quelque chose sur la falaise, mais elle était faite de terre. J’ai pensé glisser jusqu’à la route en contrebas. La terre a alors parlé : « Tu ne peux pas glisser vers le bas. Si tu le fais, je t’enterrerai. Seule la montée est le bon chemin pour toi ! »

J’ai enfoncé mes doigts et mes pieds dans la terre, et j’ai commencé à grimper lentement. Plus tard, j’ai atteint une grosse racine d’arbre. Je m’y suis accrochée et me suis hissée. Un homme se tenait au sommet et me souriait. J’ai souri en retour.

J’ai enfin atteint le sommet. Je savais que c’était le Maître qui me guidait et me protégeait afin que je ne marche que sur le bon chemin. Sous la protection du Maître, j’ai fabriqué des documents de clarification de la vérité chez moi pendant douze ans. Sur le chemin final de ma cultivation, je marcherai de façon droite et diligente.

Traduit de l’anglais