(Minghui.org) Bonjour au vénérable Maître Li, le fondateur du Falun Dafa ! Bonjour, compagnons de cultivation !

J’étudie pour mon doctorat en chimie. Pendant mes années de lycée, j’ai eu la chance de connaître Dafa auprès d’une famille d’accueil chez qui je séjournais à Vancouver, mais je n’ai pas vraiment pratiqué avant ma dernière année d’université. En un instant, quatre années se sont écoulées, et je profite de cette occasion pour résumer mes expériences de cultivation.

Améliorer mon caractère tout en suivant des études supérieures

Lorsque j’ai commencé mes études supérieures, je ne m’étais pas vraiment adapté à mon environnement. J’estimais que les études de premier cycle étaient beaucoup plus détendues et que je ne serais pas sous autant de pression. Au fur et à mesure que cette idée se développait, je pensais que je ne devrais pas être à l’école et qu’il serait préférable d’abandonner et de participer à des projets. Mais j’ai finalement décidé que puisque j’étais déjà inscrit, j’allais d’abord étudier pendant un certain temps, et j’ai donc continué à suivre mes études.

Un jour, alors que j’étudiais Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles, j’ai lu un passage où le Maître disait :

« […] si les nombreux métiers et les nombreux domaines dans cette société ont été amenés ici par elles depuis ces systèmes de vie lointains, lorsque les disciples de Dafa cultivent et pratiquent dans cet environnement et que dans chaque différent métier, il y a des disciples de Dafa qui cultivent et pratiquent, alors cela ne revient-il pas au même que de les rectifier avec la Loi ? N’est-ce pas reconnaître leur existence ? N’est-ce pas les sauver ? » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

J’ai réalisé que suivre des études supérieures n’était que superficiel, et qu’il est crucial de pratiquer et d’entrer en contact avec les gens en tant qu’étudiant diplômé. J’ai aussi réalisé que je m’accrochais à mon environnement d’apprentissage du passé et que je ne voulais pas faire face à la réalité. C’était aussi mon attachement à rechercher le confort. J’ai commencé à m’intégrer dans l’environnement actuel. J’ai profité de mon poste d’assistant d’enseignement pour parler du Falun Dafa et clarifier la vérité sur la persécution aux étudiants.

Un étudiant international est venu au laboratoire pour un stage. Quand j’ai appris qu’il venait de Chine, j’ai pensé : « Je dois l’aider. Comment puis-je le faire ? » Au début, je l’ai aidé dans ses démarches expérimentales, je lui ai fait des suggestions et je me suis lié d’amitié avec lui.

Après quelques semaines, il m’a demandé : « Vous êtes au Canada depuis si longtemps ; avez-vous adhéré à une religion ? » J’ai répondu : « Je suis un pratiquant de Falun Gong, donc je ne suis membre d’aucune “religion”. » Il était surpris et m’a dit qu’il avait rencontré des pratiquants de Falun Gong qui ont essayé de le persuader de démissionner du Parti communiste chinois (PCC), mais qu’il ne comprenait pas bien.

J’ai répondu : « Le Parti communiste a fait un grand nombre de mauvaises choses en Chine. Selon la tradition chinoise, le bien est récompensé et les mauvaises actions sont punies. À cause des choses terribles qu’il a faites, le Parti communiste devra faire face à une rétribution karmique. Les pratiquants sont inquiets que ceux qui sont membres du PCC soient impliqués quand il sera traduit en justice. Ils n’essaient pas de vous forcer à pratiquer le Falun Dafa. » Après avoir vu qu’il avait compris, j’ai dit : « Ils ont peut-être mis de la pression sur vous pour démissionner, mais ils l’ont fait avec de bonnes intentions. Maintenant que vous avez compris, pourquoi ne pas renoncer au Parti ? » Il a répondu : « Bien sûr. » Je l’ai donc aidé à démissionner des Jeunes Pionniers du PCC.

Lorsque je donnais mon cours au laboratoire, les étudiants et moi nous entendions très bien. Certains d’entre eux m’ont demandé si j’avais l’intention de retourner en Chine après avoir obtenu mon diplôme. Je leur ai répondu que la situation des droits de l’homme et de la liberté en Chine était très mauvaise en ce moment, et que je n’y retournerais pas. J’ai profité de cette occasion pour leur dire comment le PCC persécute les pratiquants de Falun Dafa, et ils se sont montrés très compréhensifs et favorables à Dafa. Je pouvais voir à travers leur langage corporel qu’ils étaient très intéressés.

La recherche expérimentale n’est pas toujours évidente. Au cours de ma première année d’études supérieures, plusieurs de mes expériences ont échoué, ce qui a vraiment affecté ma confiance. Mon professeur espérait que j’obtiendrais des résultats dans mes recherches, mais après un an, je n’avais fait aucun progrès. Il était très vexé et son attitude à mon égard s’est progressivement durcie. Il me critiquait souvent devant les autres.

Au début, je pensais que cela se produisait parce que je devais éliminer mon attachement à sauver la face, alors j’arrivais à gérer la situation. Mais après qu’il a fait cela à plusieurs reprises, j’ai commencé à me sentir anxieux. Je pensais avoir fait beaucoup d’efforts, mais je n’avais fait aucun progrès. Que pouvais-je faire ? Mon anxiété a continué à se développer et s’est progressivement transformée en ressentiment. Chaque fois que je passais devant le bureau du professeur, je voulais défoncer la porte. Mais je me suis rappelé d’être rationnel : « La porte n’y est pour rien. Pourquoi devrais-je la frapper ? » J’ai donc travaillé avec acharnement pour me retenir.

D’autre part, lorsque le professeur a confié ma tâche à quelqu’un d’autre et qu’il n’a pas pu le faire, au lieu de se montrer dur envers la personne, le professeur a dit : « Ce n’est pas grave. Pas besoin de perdre du temps là-dessus. » Cela m’a contrarié et j’ai pensé : « Vous voyez ? J’avais raison. Ce n’est pas possible. Comment pouvez-vous me blâmer ? »

Cela s’est produit plusieurs fois, et l’accumulation de substances négatives (qui se manifestaient comme du ressentiment) est devenue de plus en plus importante. Bien que je me sois rendu compte que mon ressentiment et ma jalousie étaient à l’œuvre, il m’a été longtemps difficile de sortir de cet état.

Au cours de l’été 2019, mes recherches ont enfin commencé à progresser. Je sentais qu’il y aurait sûrement des résultats satisfaisants si j’avançais lentement. Mais le professeur m’a alors envoyé un message texte disant : « Nous avons consacré tant de temps et d’efforts, mais il y a si peu de résultats. Annulons le projet. »

Je me suis dit : « J’ai eu tellement de mal à progresser, et maintenant tout a été annulé. Eh bien, qu’il en soit ainsi. Mais que vais-je faire par la suite ? » J’étais très affligé et confus. Après notre réunion hebdomadaire avec d’autres pratiquants, j’attendais le bus avec une pratiquante plus âgée. Nous avons bavardé un peu. Elle m’a demandé : « Connais-tu l’histoire de Milarepa ? Je l’ai relue il y a quelques jours, et c’était différent de la lire après avoir pratiqué pendant longtemps. »

Je me suis souvenu que le Maître avait mentionné Milarepa, et que d’autres pratiquants avaient parlé des histoires de Milarepa auparavant. Cette fois-ci, la pratiquante m’a parlé spécifiquement des avantages de la lecture des histoires de Milarepa. J’ai senti qu’il était temps pour moi de les lire.

Le maître de Milarepa lui fit réparer une maison, puis la démolit. Il dut la réparer et la démolir plusieurs fois. Tout au long de ce processus, le maître de Milarepa l’a battu et grondé à plusieurs reprises. Non seulement Milarepa ne ressentait aucun ressentiment, mais il continuait à se repentir de ses erreurs.

Cela m’a vraiment touché. L’attitude du professeur à mon égard et l’annulation du projet de recherche étaient analogues à l’expérience de Milarepa. Milarepa pouvait regarder à l’intérieur au lieu d’avoir de mauvaises pensées. J’étais en colère, vexé et je voulais défoncer la porte. Je n’aurais vraiment pas dû réagir comme ça. Je ne devrais pas avoir ces mauvaises pensées ni blâmer mon professeur.

Tout dans la cultivation a été arrangé avec compassion par le Maître. Si un projet est annulé, il y en aura un nouveau. Il n’y a pas besoin de se laisser abattre. Je me suis également rappelé une conversation que j’avais eue avec un collègue, qui m’avait dit que chaque professeur subissait une pression financière lorsqu’il dirigeait une équipe. J’ai donc décidé que je devais lui donner des résultats.

La semaine suivante, mon professeur m’a donné un nouveau projet qui, selon lui, avait de bonnes chances de réussite et m’a demandé d’essayer. Au bout de deux semaines, j’ai obtenu de bons résultats. Lors de la réunion de groupe, le professeur m’a dit : « Vous venez de commencer cette réaction chimique et les résultats sont déjà satisfaisants. Vous devriez savoir que personne ne réagit comme ça [j’étais très calme]. Vous devriez être enthousiaste. » J’ai hoché la tête pour exprimer ma gratitude. Je me suis dit : « J’ai finalement réussi ce test. Grâce à l’arrangement du Maître, à l’éveil et grâce à l’aide de mes compagnons de cultivation. »

Participer à l’exposition L’art de Zhen Shan Ren

L’exposition internationale L’art de Zhen Shan Ren est un projet de clarification de la vérité mené par de jeunes pratiquants locaux. Certains pratiquants étaient chargés d’en faire la promotion sur les médias sociaux. J’aidais en distribuant des dépliants. Un jour, je suis resté longtemps debout, mais personne n’est venu prendre un dépliant. Je me suis dit : « Pourquoi personne ne les prend ? »

Le Maître a dit :

« J’ai dit auparavant, j’ai dit qu’en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd’hui par les cœurs des disciples de Dafa. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 », Enseignement de Fa dans les conférences II)

J’ai pensé : « Si mon attitude et mon expression me font paraître froid au lieu d’être gentil, les gens ne seront-ils pas indifférents ? » J’ai donc immédiatement ajusté mon attitude et mon expression et j’ai souri à toutes les personnes qui passaient. Bien sûr, les gens ont commencé à prendre les dépliants. Bientôt les gens sont venus les uns après les autres, et j’étais un peu submergé. J’étais très heureux : « J’avais raison. Je fais du bon travail. Le Maître m’encourage ! » Mon bonheur a été de courte durée, car les gens ont cessé de prendre les dépliants. J’ai pensé : « Ai-je encore fait quelque chose de mal ? »

J’ai réalisé que mon attachement à l’exaltation se manifestait, et que je devais distribuer des dépliants avec un esprit calme et paisible. Mon esprit ne devrait pas varier, que les gens prennent les dépliants ou non. Puis les gens les ont pris à un rythme régulier.

De nombreuses personnes ont appris la vérité lors de l’exposition d’art de 2019, et certaines personnes venues de Chine ont démissionné du PCC. Les gens étaient attristés par la souffrance des disciples de Dafa et encouragés par leur persévérance. Lorsqu’une personne a vu la persécution des disciples de Dafa dans les tableaux, elle m’a dit : « Ce genre de persécution n’est pas bien. Le monde est si chaotique maintenant, nous avons besoin de bonté et de justice. »

En tant que guide de l’exposition, j’ai pu voir l’expression des gens passer de l’ignorance à la clarté alors qu’ils regardaient les tableaux, en commençant par « La venue du Roi sacré de la Roue » et en terminant par « La mise en mouvement du cosmos ». En seulement dix minutes, les gens peuvent tellement changer. Quelle bénédiction et quel honneur de participer à l’exposition !

Beaucoup de personnes qui sont venues voir l’exposition semblaient avoir une affinité prédestinée avec Dafa. Par exemple, lorsqu’une femme écoutait mon explication du tableau « Choc », elle a montré du doigt le côté droit d’une disciple de Dafa flottant dans le tableau et a dit : « Je vois la lumière ! » Lorsqu’un père et son fils ont écouté mon explication, le fils, qui parlait anglais, a transmis mon sens de manière claire et colorée à son père, avec encore plus d’enthousiasme que moi. Un compagnon de cultivation m’a également raconté qu’il avait rencontré quelqu’un qui voulait acheter un tableau et pratiquer le Falun Dafa.

En raison de l’épidémie de COVID et les restrictions sur les rassemblements, il n’y a pas eu d’exposition de L’art de Zhen Shan Ren locale en 2020 et 2021. Une exposition aura lieu en 2022 et davantage de personnes apprendront la vérité.

Éliminer mon attachement à la perte et au gain

Un jour de mai 2021, j’ai éraflé une autre voiture en sortant d’un stationnement. J’ai contacté mon assurance et un atelier de réparation automobile. Je suis allé dans un atelier de réparation automobile et j’ai appris que la compagnie d’assurance couvrirait la majeure partie du coût de la réparation et qu’elle fournirait également une voiture de location pendant la réparation de la voiture du propriétaire, puisque entre-temps ce dernier allait avoir besoin de conduire.

Pendant qu’il s’occupait des formalités administratives, le propriétaire de l’atelier de réparation m’a dit : « Nous sommes en train de parler avec la compagnie d’assurance au sujet de la location d’une voiture, donc vous n’avez pas besoin de vous inquiéter. Conduisez ma voiture. » J’ai dit : « Si je prends votre voiture, et vous alors ? » Il a dit : « J’ai une autre voiture. Conduisez la mienne pour ne pas avoir à en louer une. Même si vous louez une voiture, vous ne pouvez pas louer une voiture de ce genre. Ce ne serait pas génial pour vous de conduire une si belle voiture ? »

Je n’ai pas vraiment compris ce qu’il voulait dire au début. J’ai juste pensé qu’il était gentil, alors j’ai accepté. J’ai conduit sa voiture tout en participant à une caravane d’automobiles. J’ai remarqué une petite araignée sur le pare-brise, alors j’ai tendu le bras pour essayer de la faire tomber. J’ai été distrait et j’ai heurté la voiture du pratiquant devant moi. J’étais très contrarié, et après en avoir discuté avec le pratiquant, j’ai décidé de payer pour la réparation.

En rentrant chez moi, plus j’y pensais, plus je me sentais mal. Les mésaventures ne viennent vraiment pas l’une à après l’autre uniquement. Je me suis souvenu que l’accident s’était produit parce que je voulais faire tomber une araignée. Le mot « araignée » (en chinois) n’est-il pas un homonyme d’« attachement » ? Où était mon attachement ? Après y avoir réfléchi, j’ai pensé à quelque chose que le Maître a dit :

« Les principes du monde humain ne peuvent pas faire atteindre l’éveil […] » (« À la Conférence de partage d’expériences de Taïwan »)

En me rappelant ma conversation avec le propriétaire de l’atelier de réparation, j’ai immédiatement compris son intention : je n’ai pas loué de voiture et j’ai conduit la sienne, afin qu’il puisse demander et se faire payer ce qu’une location aurait coûté. Il profitait d’une faille du système pour faire plus d’argent. Sans compter que c’était moralement incorrect. Je ne pouvais pas accepter cela. J’ai réalisé que j’avais fait une grosse erreur. J’ai rapidement rapporté la voiture à l’atelier de réparation et je me suis excusé auprès du propriétaire en disant : « Monsieur, je suis vraiment désolé. J’ai eu un accrochage avec la voiture. »

Quand il a vu que j’avais heurté sa voiture, il était à la fois triste et contrarié. Je lui ai dit : « Je pratique le Falun Dafa et je dois être authentique, compatissant et avoir de la tolérance. Nous avons dit à la compagnie d’assurance que nous allions louer une voiture, mais nous ne l’avons pas fait. Ce n’est pas correct, n’est-ce pas ? »

Il a compris et m’a aidé à louer une voiture. Je me suis rendu au travail dans la voiture de location, détendu moralement et physiquement. En marchant dans le couloir, une phrase a soudain traversé mon esprit : « Ne pas être dans la perte et le gain. » Mon cœur a tremblé : « Oui ! Le propriétaire de l’atelier de réparation a souffert à cause de la perte et du gain, et j’ai également souffert à cause de la perte et du gain. Ce n’est pas la peine d’être calculateur et ensuite de souffrir à cause des gains et des pertes ! Et si la vie était dépourvue de l’attachement à la perte et au gain, comme elle serait belle ! C’est ce que signifie laisser les choses suivre leur cours naturel, non ? » En pensant à cela, j’ai senti combien mon corps se sentait bien et combien mon esprit était chaleureux, ce qui était merveilleux.

Un soir, ma femme et moi faisions une promenade et j’avais les yeux un peu secs, alors je lui ai suggéré : « Pourquoi ne fermerais-je pas les yeux, tu pourrais alors me guider jusqu’à la maison ? » Elle a accepté. Au début, j’étais un peu nerveux à l’idée de heurter des arbres et d’autres personnes. Je lui ai dit à plusieurs reprises : « Assure-toi de regarder la route devant moi. » Elle m’a répondu : « Ne t’inquiète pas. »

Avec ses assurances répétées, j’ai commencé à lui faire confiance et à me concentrer sur mes pas. Petit à petit, j’ai constaté que même si les arbres et les piétons existaient dans la réalité, ils ne m’affectaient pas du tout. D’après ce que je ressentais, la route sur laquelle je marchais était incroyablement large et plate. Lorsque nous avons atteint la maison, ma femme m’a dit d’ouvrir les yeux.

J’ai associé cela à la cultivation. Le chemin de la cultivation comporte également des difficultés et des dangers insoupçonnés, nous cultivons dans des méandres. La seule façon de rendre ce chemin plus large est de croire au Maître et au Fa. Puissions-nous être plus rationnels et plus fermes dans notre confiance envers le Maître et le Fa dans notre cultivation future.

Ceci conclut le partage d’expériences de ma cultivation. S’il y a des choses inappropriées, veuillez avoir la bonté de me corriger.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Partage présenté lors de la Conférence de partage d’expériences de cultivation du Falun Dafa, Canada 2022)

Traduit de l’anglais