Taïwan : Camp de partage d’expériences pour des jeunes pratiquants à Taipei

(Minghui.org) Une centaine de pratiquants de Falun Gong de 40 collèges et universités de Taïwan ont organisé un camp de partage d’expériences de cultivation pour les jeunes pratiquants à l’Université nationale Chengchi de Taipei du 12 au 15 août 2022.

Pendant les quatre jours d’étude du Fa, de partage d’expériences, d’exercices matinaux et de clarification de la vérité, les jeunes pratiquants ont partagé certaines des difficultés et des épreuves qu’ils ont rencontrées dans leur vie, ainsi que leurs parcours spirituels d’élévation de la cultivation par l’étude du Fa et le fait de regarder à l’intérieur. L’événement a aidé chaque participant à se transformer fondamentalement et à être plus diligent dans sa cultivation.

Les participants au camp de partage d’expériences de cultivation 2022 pour les jeunes pratiquants

Groupe d’étude du Fa

Méditation assise le matin

« Je me sens comme une personne différente »

You-chuan, un élève de deuxième année du lycée Haishan de la ville de New Taipei, a dit que lorsqu’il était à l’école primaire, il ne comprenait pas pourquoi il était venu au monde pour souffrir. Il se sentait désemparé, car on lui avait appris à s’asseoir pour méditer le matin et à faire de son mieux pour mener une vie heureuse. Il pleurait parfois lorsqu’il était seul et sentait que quelque chose manquait dans sa vie.

Quand il était en quatrième année, You-chuan a lu plus de 10 pages du Zhuan Falun par curiosité. Il s’est senti bien, mais n’a pas continué à lire. Il s’est souvenu du livre pendant les vacances d’hiver de sa deuxième année de collège. Il l’a sorti et l’a lu d’un bout à l’autre en une seule fois.

« J’ai eu l’impression que tous mes doutes que je cachais dans mon cœur depuis mon enfance ont été levés d’un seul coup », a dit You-chuan. « Je me suis senti comme une personne différente. J’étais très heureux. »

Dans le passé, You-chuan s’était toujours considéré comme meilleur que les autres. Après avoir commencé la pratique, il s’est rendu compte de beaucoup de ses lacunes. « Par exemple, je m’inquiétais des gains et des pertes pour mes notes. J’avais également beaucoup d’attachements humains », a-t-il dit.

« Plus tard, après m’être débarrassé de ces attachements, j’étais très paisible intérieurement. J’avais l’habitude de prendre les choses malheureuses que je rencontrais comme des injustices à mon égard, mais après avoir commencé la pratique, j’ai senti que c’étaient des occasions de m’élever. J’ai aussi réalisé qu’il y a beaucoup de culture et d’arts déformés dans la société moderne et j’ai découvert que j’y étais attaché, comme aux jeux vidéo. Je ne joue donc plus aux jeux vidéo. »

Dans le camp, You-chuan a noté qu’il se sentait supérieur aux autres. Il a dit : « Les membres de mon groupe sont tous des élèves de terminale. Le premier jour, lorsque j’ai vu certains pratiquants jouer à des jeux vidéo et parler de ces sujets, je me suis senti mal à l’aise. Je me suis demandé pourquoi mon groupe avait un environnement aussi désordonné. Je me sentais supérieur à eux. Plus tard, en regardant à l’intérieur, j’ai découvert l’esprit de compétition, la jalousie et un fort égoïsme. »

En rentrant au dortoir ce soir-là, il avait le cœur lourd et n’était pas heureux. Il s’est rendu compte que ses efforts pour persuader les autres pratiquants n’étaient pas dans l’intérêt des autres ni de l’environnement, mais provenaient de sa colère, son sentiment d’injustice et ses émotions humaines. Après s’être rendu compte de ces attachements, il a constaté que les pratiquants du groupe avaient également changé. Certains avaient supprimé les jeux vidéo et les médias sociaux inutiles et avaient décidé de ne pas perdre de temps à les regarder.

« J’ai réalisé qu’il s’agit d’un niveau supérieur de perfection, c’est-à-dire que le cœur est entièrement bon pour le bien des autres », a-t-il dit. « Je dois abandonner mes conceptions, la mentalité humaine et les attachements. J’ai aussi senti que mon champ dimensionnel était pur. Alors les autres personnes ont également changé. »

Chérir l’environnement pour pratiquer

Tzu Ling, qui a obtenu son diplôme et travaille dans une entreprise, a dit avoir lu des livres de Dafa lorsqu’elle était en deuxième année d’école primaire : « Depuis mon enfance, je me suis beaucoup intéressée à la vie et à l’univers. Je voulais savoir pourquoi les humains souffrent tant, pourquoi les gens viennent dans ce monde, pourquoi le soleil et la terre tournent et pourquoi l’univers est configuré ainsi. À cette époque, ma mère a commencé à pratiquer Dafa, et j’ai suivi ma mère pour pouvoir aussi pratiquer », a-t-elle dit.

Cependant, à cause de l’objection de son père, Tzu Ling a rarement participé aux activités de Dafa dans son enfance. Elle a dit : « À cause de mes problèmes familiaux, j’ai chéri le temps que j’ai passé à étudier le Fa. »

Après avoir obtenu son diplôme, elle a constaté que les conflits qu’elle rencontrait au travail étaient différents de ceux du campus. « Peut-être parce que je suis une pratiquante, je dois réfléchir à la manière de faire comprendre Dafa à mes collègues et de clarifier la vérité. C’est devenu un défi différent pour moi. Lorsque j’ai eu un conflit et que j’ai voulu changer d’emploi, je n’ai pas réussi à trouver un nouvel emploi. J’ai réalisé plus tard que c’était parce que je n’avais pas rempli ma mission de sauver les gens dans cet environnement, ou que je n’avais pas éliminé mes attachements et que je ne m’étais pas élevé à partir des conflits, de sorte que je ne pouvais pas aller au prochain endroit. »

En accueillant le camp de jeunes de cette année, Tzu Ling a vu des jeunes pratiquants qui ressemblaient à ce qu’elle avait été à l’école. Elle espérait qu’elle pourrait amener les jeunes pratiquants à progresser ensemble et à comprendre fondamentalement pourquoi les gens cultivent et pratiquent.

Elle a dit : « Il n’est pas facile d’organiser un événement. Je pense que ce n’est pas ce que je veux obtenir du camp, mais plutôt comment harmoniser cet environnement. Tant que je peux voir que tout le monde peut étudier le Fa, faire les exercices ensemble et s’élever en suivant le Fa, je pense que ceci est précieux. »

Retrouver la diligence dans la cultivation

Enhua, étudiante en deuxième année au département d’histoire de l’université nationale Chung Cheng, a commencé à pratiquer Dafa lorsqu’elle était au lycée. Son environnement de cultivation stable lui a permis de comprendre progressivement le sens de la vie et de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans sa vie quotidienne. Cependant, après être entrée à l’université, elle a perdu son environnement d’étude collective du Fa et a progressivement abaissé ses propres exigences. Enhua espérait que le camp de jeunesse lui permettrait de retrouver sa motivation initiale.

Elle a ajouté : « Pendant le camp de jeunes, je me suis levée tôt pour faire les exercices tous les jours et j’ai étudié le Fa régulièrement, j’ai partagé des expériences et émis la pensée droite. Un jour, nous sommes sortis pour clarifier la vérité. J’ai eu une vie très épanouissante. Lorsque tout le monde lisait le Fa ensemble, je sentais que mon esprit s’apaisait.

« En écoutant attentivement les expériences de cultivation des autres, j’ai senti que cela nous encourageait vraiment à regarder à l’intérieur et à trouver nos lacunes. Cela m’a également aidée à avoir une meilleure compréhension et une pensée plus profonde dans la cultivation. Le fait d’émettre collectivement la pensée droite m’a également fait sentir que mon champ dimensionnel devenait plus pur et que je n’étais plus confuse. »

Le camp de jeunes s'est arrangé pour que chaque groupe se rende dans différents sites touristiques afin de clarifier la vérité à sa manière. Enhua a déclaré : "Lorsque je suis arrivée sur le site, j'étais un peu nerveuse en voyant la foule. En voyant le courage des membres de mon équipe et en me rappelant continuellement de maintenir la pensée droite, j'ai ajusté mon état pour améliorer ma clarification de la vérité."

Traduit de l’anglais