(Minghui.org) Le 22 février 1997 est un jour dont je me souviendrai toujours. C’est le jour où j’ai eu la chance de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Depuis lors, ma vie a été remplie de joie. Grâce au Falun Dafa, j’ai trouvé le but de la vie et j’ai commencé à retourner à mon véritable moi originel.

Avant cela, je souffrais de maux de tête dus à la névralgie du trijumeau, qui est une maladie génétique. Lorsque j’étais fatiguée, contrariée ou que je parlais pendant un moment, j’avais mal à la tête. Dès que je me sentais un tant soit peu malade, j’avais mal à la tête. Quand j’avais mal à la tête, mes yeux, mes orbites et mes tempes me faisaient mal, et je ne pouvais plus ouvrir les yeux. J’avais toujours l’impression d’avoir les oreilles bouchées, et la douleur me donnait l’impression d’avoir la tête qui tourne. J’avais aussi des hémorroïdes. Chaque fois qu’elles s’aggravaient, je pouvais à peine me tenir debout et encore moins m’asseoir. Cependant, peu après avoir commencé à cultiver le Falun Dafa, tous ces symptômes ont disparu.

Éliminer mon attachement à l’intérêt personnel

Ma belle-mère a six enfants, et mon mari est le deuxième des trois fils. Nous travaillions dans une autre ville, tandis que les deux autres fils travaillaient dans leur ville natale. Lorsque mes beaux-parents sont devenus vieux, ils ont voulu rester avec l’un de leurs fils. À cette époque, mes beaux-parents possédaient une propriété de huit chambres à coucher à la campagne. Ils ont tenu une réunion de famille avec le reste de leurs cinq enfants (nous n’étions pas invités) et ont pris la décision de vivre avec leur plus jeune fils. Ils ont ensuite vendu leur propriété et ont réparti le produit de la vente, soit 20 000 yuans, entre leurs fils. Ils ont donné 1300 yuans à chacun des deux fils aînés, et le reste au plus jeune.

En 1992, lorsque nous sommes allés dans la ville natale de mon mari pour fêter le Nouvel An chinois, mon beau-père nous a informés de ce qu’ils avaient décidé. Mon mari et moi avons répondu : « Bien sûr, tout ce que vous avez décidé nous convient. » Puis mon beau-père a dit : « J’ai donné la part de ton frère aîné à celui-ci, mais j’ai prêté ta part à ton frère cadet parce qu’il manquait d’argent pour acheter une nouvelle maison. » Mon jeune beau-frère nous a alors dit qu’il nous rembourserait quand il aurait l’argent. Nous avons dit que c’était bien.

En 1994, mon beau-père est décédé. Le jeune frère de mon mari a dit à mon mari : « Je n’ai pas vraiment d’argent. Je ne pourrai pas te rembourser ce que je te dois ». À ce moment-là, nous avions besoin de fonds supplémentaires pour acheter une maison et nous avons dû emprunter 3000 yuans.

J’étais très contrariée ! Je détestais mon beau-père pour avoir dit qu’il donnerait de l’argent à mon mari, puis pour l’avoir prêté à mon beau-frère sans lui demander. Ensuite, mon beau-frère n’a pas tenu sa promesse de rendre l’argent ! Depuis lors, j’en ai parlé de temps en temps à mon mari. Cela le contrariait à chaque fois.

Après avoir commencé à cultiver le Falun Dafa, j’ai complètement changé. J’ai éliminé mon égoïsme et j’ai commencé à être attentionnée envers mon beau-frère. Quand j’ai lâché mon attachement à l’intérêt personnel, je n’étais plus contrariée. C’était comme si rien ne s’était passé.

En 1996, mon jeune beau-frère a déménagé dans une autre ville, il a donc demandé à mon beau-frère aîné s’il pouvait s’occuper de ma belle-mère. Ma belle-sœur aînée lui a demandé 10 000 yuans en compensation, mais ma belle-sœur cadette n’a pas accepté. Les choses étaient donc tendues entre les deux familles.

Lorsque nous nous sommes rendus dans notre ville natale, nous avons invité ma belle-mère à vivre avec nous. Nous avons dit que nous ne demanderions aucune compensation et que nous la soutiendrions seuls. Mais ma belle-mère ne voulait pas quitter sa ville natale. Ainsi, à la fin, au nom de mon beau-frère cadet, nous avons couvert la moitié de l’argent que ma belle-sœur aînée avait demandé. Leur conflit a été résolu et ils se sont entendus à nouveau. Ceux qui en ont été témoins ont été très touchés. Ils ont également vu que les pratiquants étaient altruistes, tolérants et honorables.

Cultiver tout en prenant soin de mon mari

En 2008, j’ai été arrêtée illégalement par le Parti communiste chinois (PCC) et emprisonnée pour ma pratique du Falun Dafa. Parce que j’ai refusé d’abandonner ma croyance ferme dans le Falun Dafa, j’ai été torturée, mentalement et physiquement en prison. Plus tard, les gardiens m’ont privée de visites familiales.

Comme ma famille ne pouvait pas me voir ni même savoir si j’étais encore en vie, mon mari était très stressé et a fini par avoir une attaque. Bien qu’il ait reçu un traitement médical d’urgence qui lui a sauvé la vie, il a perdu la capacité de prendre soin de lui-même. À cette époque, mon fils était à l’université et devait s’occuper de son père tout en étudiant, ce qui était épuisant. Lorsque mon fils était trop occupé pour s’occuper de son père, il demandait à nos parents et amis de l’aider. Ils ont tous estimé qu'ils avaient atteint la limite de leur endurance.

Ce n’est que lorsque j’ai été libérée de prison et que j’ai commencé à m’occuper de mon mari, que mon fils a enfin été soulagé du stress lié aux soins de son père. Cependant, mon mari a fait une rechute peu après et a été admis à l’hôpital pour un traitement d’urgence. Après avoir été opéré pour la deuxième fois, il a perdu connaissance et s’est retrouvé dans un état végétatif. En raison de mes attachements, la cruelle réalité a failli m’emporter. Je n’arrivais pas à me débarrasser de mes sentiments pour lui. Petit à petit, en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j’ai laissé tomber la douleur et j’ai fait une percée.

Après que mon mari est sorti de l'hôpital et est rentré à la maison, je me suis occupée de lui toute seule. Pendant les sept années où je me suis occupé de lui, j'enlevais à peine mes vêtements la nuit quand j'allais me coucher. Et je ne pouvais pas dormir plus de trois heures d'affilée, car je devais fréquemment le retourner.

Mon mari avait un régime spécial. Je devais ajouter de l'eau et des fruits à toute sa nourriture, et les réduire en purée dans un mélangeur. Il était alité, donc ses intestins ne travaillaient pas, et il était toujours constipé. Je devais porter des gants jetables pour sortir ses selles sèches. Je le baignais aussi tous les jours. Tous ceux qui venaient chez moi disaient : «On ne peut pas savoir que dans votre maison habite un grand malade. »

Mon mari a été alité pendant plus de sept ans. Avant son décès, il n’avait jamais eu d’escarres. Les personnes alitées pendant de nombreuses années ont inévitablement des infections pulmonaires, mais mon mari n’en a jamais eu. Les gens ordinaires ont qualifié cela de miraculeux, mais je sais que c’était le pouvoir de Dafa.

Mes beaux-parents ont été très touchés par l’altruisme avec lequel j’ai pris soin de mon mari alité. Lorsque ma belle-sœur est venue le voir, elle n’est restée avec nous que quelques jours. Elle a dit : « Tu dois faire tellement de choses chaque jour. Si c’était moi, je ne pourrais pas tenir plus de trois jours. » Elle a également dit que son beau-frère avait une parente dans la même condition que mon mari. Le mari et la fille de la parente se sont dévoués pour s’occuper d’elle. Après un peu plus d’un an, ils ont senti qu’ils ne pouvaient plus suivre et qu’ils étaient au bord de l’effondrement mental. Ma belle-sœur leur a dit : « Regardez ma belle-sœur. Elle s’occupe de mon frère toute seule, jour et nuit. Mais elle est toujours de bonne humeur et en bonne santé. »

Ce que manifeste un pratiquant est la vérité ! Dans le même temps, la résilience, l’altruisme et la bonté qui se manifestent au milieu des tribulations ont été pleinement validés par les faits. Ainsi, les mensonges du PCC ont également été exposés.

Miracle en validant Dafa

Après ma sortie de prison, j’ai commencé à produire des DVD et des calendriers de clarification de la vérité, ce que personne ne faisait auparavant dans notre région. Un jour de fin d’année, alors que je fabriquais des calendriers, deux pratiquants ont emprunté un grand couteau à découper le papier et une perforatrice à un autre point de production. Ces outils étant très en demande à l’époque, nous avons dû les rendre le lendemain. Tous les trois, nous avons rapidement commencé à travailler sur les calendriers.

Comme nous n’étions que trois pour faire tout ce travail, de la découpe du papier à la perforation des trous, en passant par la compilation des documents pour réaliser le produit final, nous avons fini par travailler de l’après-midi jusqu’à tard dans la nuit, soit sept heures et demie en tout. Mon mari a dormi pendant toute la durée du projet. J’ai juste dû changer sa couche une fois. Puis il s’est vite rendormi et j’ai pu continuer à travailler. Une fois que nous avons terminé, il s’est réveillé. Cela ne s’était jamais produit auparavant. Nous avons tous fait l’expérience du pouvoir de Dafa.

Voici quelques-unes de mes expériences de cultivation. Je sais vraiment que j’ai un grand écart quand je compare ma cultivation aux exigences du Maître, et que je suis à la traîne par rapport aux pratiquants dévoués. Cependant, je vais écouter le Maître. Dans le peu de temps qu’il me reste, je vais m’efforcer d’aller de l’avant et de bien faire les trois choses afin de ne pas décevoir le Maître.

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Traduit de l’anglais