(Minghui.org) J’aimerais vous parler d’une opération réussie de sauvetage de pratiquants. Bien que cela se soit passé il y a près de vingt ans, l’événement entier est encore vif dans ma mémoire.
C’était en décembre 2004. Anguo et sa femme Bingli étaient un jeune couple, tous deux médecins dans un hôpital. Leur fils était né quelques mois plus tôt et ils formaient une famille heureuse. Ils étaient tous deux des médecins respectés, compétents et respectueux de l’éthique. Ils travaillaient dur et cherchaient toujours à s’améliorer. Ils étaient considérés comme les médecins « de référence » de l’hôpital. Les dirigeants de l’hôpital les louaient et les appréciaient. Mais, parce qu’ils pratiquaient le Falun Dafa, ils ont été persécutés et sont devenus des cibles à « transformer » par la directrice de l’hôpital.
La directrice, une femme d’âge moyen, était athée et elle n’avait aucune conscience. Elle suivait la politique de persécution de Jiang Zemin et coopérait activement avec la police locale pour persécuter impitoyablement tous les pratiquants de Falun Dafa qui travaillaient à l’hôpital.
La directrice de l’hôpital collabore avec la police pour faire arrêter le couple
Anguo et Bingli faisaient tous deux partie de l’équipe de nuit. Bingli vérifiait les salles juste avant la fin de son service lorsqu’on lui a demandé d’aller voir la directrice de l’hôpital. En chemin, elle a remarqué des voitures de police garées dans la cour, des policiers se tenant à côté de leurs voitures. Bingli a senti que quelque chose n’allait pas, normalement la directrice n’aurait pas demandé à la voir à cette heure-là. Elle a décidé de partir et s’est dirigée directement vers la porte.
Mais la directrice l’observait secrètement. Quand elle a vu Bingli sortir, elle a crié : « Où vas-tu ? » Bingli a répondu : « Je vais prendre un petit-déjeuner. » La directrice a dit : « Je vais te l’acheter. » Bingli a immédiatement su que la police était là pour les pratiquants de Falun Dafa. Elle a accéléré ses pas vers la porte et quand elle a jeté un coup d’œil en arrière, elle a vu la directrice courir derrière elle. Bingli a rapidement couru à l’extérieur.
Elle a compris que la directrice coopérait avec la police pour les faire arrêter, son mari et elle. Bingli a couru jusqu’à un marché situé à quelques centaines de mètres, la directrice l’a suivie en taxi. Comme Bingli venait de terminer son travail de nuit et n’avait pas mangé depuis des heures, l’effort soudain l’a épuisée et elle s’est effondrée. La directrice est arrivée et elle est descendue du taxi tout en parlant au téléphone. Un véhicule de l’hôpital a rapidement suivi, et le chef de bureau de l’hôpital et un chef de section en sont sortis. La directrice leur a demandé de porter Bingli jusqu’au véhicule.
Bingli était inconsciente lorsqu’elle a été emmenée à l’hôpital et avait de la difficulté à respirer. La directrice a ordonné au médecin de donner de l’oxygène à Bingli, puis de la faire monter dans la voiture de police. Lorsqu’un autre médecin a rappelé à la directrice que « l’état de Bingli mettait sa vie en danger », la directrice a crié de façon hystérique : « Je vais les envoyer tous les deux dans un camp de travaux forcés ! » Anguo avait déjà été arrêté et se trouvait dans la voiture de police. Les deux ont été emmenés dans un centre de lavage de cerveau.
Dans le centre de lavage de cerveau, l’état de santé de Bingli a rapidement décliné. Elle avait fréquemment des douleurs à la poitrine et des difficultés à respirer, et était incapable de manger. Le personnel médical a averti la directrice de l’hôpital ainsi que le chef du poste de police, mais leurs avertissements ont été ignorés.
La première phase de notre effort de sauvetage
Quelques heures avant l’arrestation du couple, un autre pratiquant m’a dit que Chong, le père d’Anguo, était venu en ville, alors nous sommes allés chez le couple pour lui rendre visite. Chong nous a parlé de la situation de persécution dans sa région et de la façon dont les pratiquants y ont résisté. Nous étions tous deux encouragés et sommes partis vers 11 h.
Leur domicile se trouvait dans le complexe hospitalier et, en sortant, nous avons remarqué que de nombreuses personnes parlaient dans la cour, ce qui était inhabituel. J’ai demandé à un médecin de ma connaissance ce qui se passait et il m’a dit que le couple avait été arrêté. J’ai découvert les noms de la directrice, du directeur adjoint et des autres personnes qui avaient participé à leur arrestation.
Je suis rentré chez moi et j’ai rédigé un tract intitulé « Avertissement ». J’y ai inscrit les noms de la directrice et du directeur adjoint, et j’ai décrit comment ils avaient coopéré avec la police pour arrêter les deux médecins. J’ai demandé leur libération immédiate et j’ai prévenu que sinon nous irions plus loin. Je suis ensuite allé le faire imprimer.
À l’époque, il y avait très peu de sites de production de documents dans la ville, et ils étaient tous très confidentiels, donc je ne pouvais pas discuter de l’apparence du document avec les pratiquants des sites de production. J’ai donc dessiné la mise en page qui me semblait la meilleure et j’ai demandé à un pratiquant que je connaissais de la remettre au site de production de documents.
Mon brouillon non professionnel n’a pas effrayé les pratiquants du site de production. Ils se sont chargés de la composition et ont imprimé des centaines de copies. C’était vraiment bien fait et le mot « Avertissement » ressortait en gras en haut de la page. Le contenu au milieu était juste à la bonne taille. J’en étais très satisfait.
Une fois que tout a été prêt, j’ai discuté de mon idée avec un autre pratiquant qui a accepté de m’aider. Nous avons décidé d’afficher l’« Avertissement » dans l’hôpital en premier lieu : dans la salle de séjour, dans la cour arrière, dans les salles, dans la clinique, dans la cour avant et dans l’entrée jusque près de la route. Nous nous sommes promenés à l’intérieur de l’hôpital pour nous familiariser avec la disposition des lieux.
Cette nuit-là, nous avons suivi notre plan et avons d’abord placé les affiches de l’« Avertissement » dans la salle de séjour et dans la cour arrière. Pour nous rendre dans les salles, nous avons dû passer devant la clinique. Ce faisant, j’ai remarqué un homme assis dans la pharmacie qui nous observait. Je lui ai dit dans mon cœur : « Nous sommes en train de sauver des gens. N’interférez pas avec ce que nous faisons. » J’ai aussi demandé silencieusement au Maître de nous protéger. Après avoir terminé les salles et être retournés à la clinique, l’homme était toujours là. Je savais que notre Maître compatissant nous protégeait en ne le laissant pas bouger. Nous avons ensuite terminé la clinique, la cour avant, l’entrée et le mur extérieur de l’hôpital. Avec la protection du Maître, tout s’est bien passé et nous n’avons rencontré aucune résistance.
Lorsque d’autres pratiquants ont vu ce que nous avions affiché, ils nous ont demandé d’autres copies. Ils nous ont dit que l’hôpital avait un autre bâtiment résidentiel à l’extérieur du complexe où vivaient certains des employés, dont la directrice. Ils s’y sont rendus et ont affiché l’« Avertissement » juste devant la porte de la directrice de l’hôpital. Toute personne quittant le bâtiment pouvait le voir clairement.
Nous en avons aussi affiché d’autres à l’intérieur et à l’extérieur des autres hôpitaux d’un niveau similaire et dans leurs zones d’habitation.
La deuxième phase
Deux jours plus tard, nous avons entamé la deuxième phase de notre effort de sauvetage, qui consistait principalement à distribuer des documents de clarification de la vérité. Nous les avons distribués à tous les ménages de la zone d’habitation de l’hôpital, afin que tous les employés de l’hôpital en reçoivent un exemplaire. Nous avons également collé d’autres affiches.
Nous avons ensuite prévu d’aller demander la libération d’Anguo et de Bingli.
Nous nous sommes d’abord rendus au domicile d’Anguo pour discuter de notre plan avec Chong. Il était très heureux de coopérer avec nous et a dit qu’il irait à l’hôpital et au poste de police pour demander la libération du couple. Nous avons également prévu d’aller voir la directrice et de demander leur libération. Nous nous préparions à faire pression sur la directrice au cas où elle refuserait de les libérer, et nous voulions donc en savoir plus sur sa famille et ses amis.
Pendant un certain temps, nous nous sommes rendus à l’hôpital presque tous les jours par groupe de deux ou trois pour parler à la directrice, mais elle n’était jamais là. Nous avons demandé aux autres médecins où elle se trouvait et on nous a dit que la directrice n’était pas venue travailler depuis plusieurs jours. Même si nous ne pouvions pas la voir, nous avons chaque fois laissé des documents de clarification de la vérité sur la porte de son bureau. Certaines personnes nous ont demandé pourquoi nous la cherchions, nous avons toujours répondu : « Nous voulons demander la libération des deux médecins Anguo et Bingli. »
Chong s’est rendu au domicile de la directrice pour lui demander de libérer le couple. La directrice a demandé à Chong : « Avez-vous des liens avec d’autres pratiquants de Falun Dafa ? Comment ont-ils su tout cela ? » Chong a répondu : « Je ne faisais que rendre visite à mon fils. Comment pourrais-je avoir des liens avec les gens d’ici ? Ce que vous avez fait est tellement stupide. Vous, la directrice de l’hôpital, avez poursuivi votre propre employée jusqu’au marché. Combien de personnes ont été témoins de ça ? »
La directrice a crié : « Les pratiquants ont fait savoir à toute la ville ce qui s’est passé et m’ont même mis sur le site web Minghui ! »
Chong a répondu : « Et alors ? J’ai l’intention de trouver un journaliste de la télévision de Chine centrale pour vous interviewer ! Ainsi, le pays et le monde entier sauront ce que vous avez fait ! » La directrice était embarrassée et sans voix.
Nous avons appris à connaître la famille de la directrice. Son mari était le directeur adjoint de la CCPPC (Conférence consultative politique du peuple chinois) dans un certain district et son fils étudiait dans une école à Pékin. Nous avons d’abord écrit au mari de la directrice pour lui parler des choses horribles que sa femme avait faites à l’hôpital. Voici une partie de ce que nous lui avons écrit :
« Quand la médecin Bingli était encore inconsciente et sous oxygène – et que les autres médecins ont rappelé, à plusieurs reprises, à votre femme qu’elle était en danger de mort – votre femme, en tant que directrice de l’hôpital, a fait fi de la vie de sa propre employée et a ordonné que la médecin Bingli soit transportée dans la voiture de police, puis au poste de police et au centre de lavage de cerveau. La médecin et son mari ont tous deux été arrêtés et ont dû quitter leur bébé âgé de quelques mois seulement. Votre femme criait : “Je vais les envoyer tous les deux dans un camp de travaux forcés !” Votre femme essayait vraiment de tuer quelqu’un ! Comment peut-elle être aussi cruelle ? Vous devez lui conseiller de libérer le couple immédiatement. Sinon, nous informerons le public de ses crimes dans votre district et sur votre lieu de travail. Nous dirons aussi aux dirigeants, aux enseignants et aux élèves de l’école de votre fils toutes les choses perverses qu’elle a faites afin que toute l’école sache quel genre de personne est la mère de votre fils. »
L’arrogance de la directrice disparaît
Le lendemain de l’affichage de l’« Avertissement », la directrice en a ramassé un sac et s’est rendue au domicile d’Anguo. Elle a jeté le sac à Chong et a crié : « Ici ! Regarde ce que ton fils a fait ! » Il a dit : « Mon fils ? Vous avez emmené mon fils. Comment pourrait-il faire quelque chose ? » La directrice a dit : « Qui d’autres pourrait connaître les détails ? » et elle est partie.
Elle était encore arrogante, mais son attitude a commencé à changer le troisième jour. Elle a vu que les informations sur l’arrestation avaient atteint tous les coins de l’hôpital. Les médecins, les infirmières et les patients lisaient tous les avis et parlaient de ce qui s’était passé. Des personnes d’autres hôpitaux de la ville, qui avaient vu dans leurs hôpitaux l’« Avertissement » la concernant, lui téléphonaient.
Quelques jours plus tard, la directrice était effrayée et elle a dit : « Je pensais que seuls Anguo et Bingli pratiquaient le Falun Dafa. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de pratiquants et qu’ils les aident tous. »
Un jour, la directrice a apporté des cadeaux au domicile d’Anguo pour rendre visite à Chong. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, Chong a dit : « Pourquoi m’apportez-vous ces choses ? Je ne veux pas de ces choses ! Je veux mon fils et ma belle-fille ! Rendez-moi mes enfants ! » La directrice s’est empressée de dire : « Je vais les ramener ! Je les ramènerai ! » Chong a dit : « Vous les ramenez immédiatement ! » La directrice a dit en partant : « Oui, je vais les ramener maintenant ! » Chong a dit : « Prenez toutes vos choses, ou je vais les jeter dehors pour vous ! »
L’arrogance de la directrice a complètement disparu, et elle était très embarrassée.
La conspiration soigneusement planifiée par la directrice
Le couple a été libéré après trente jours de détention. Basés sur la durée de leur détention, nous savions que la directrice voulait les faire condamner à la prison. À cette époque, il était facile de faire envoyer des pratiquants dans des camps de travaux forcés, car il n’y avait pas de règles ni de règlements spécifiques qui s’appliquaient à eux. Les chefs des postes de police et les chefs de la sécurité intérieure, à différents niveaux, pouvaient décider d’envoyer des pratiquants dans des camps de travaux forcés. Ils pouvaient aussi décider facilement qui arrêter, quand les envoyer dans des camps de travail et pour combien de temps, sans suivre de procédure légale.
La directrice avait crié qu’elle voulait qu’ils soient envoyés dans un camp de travaux forcés, ce qui pouvait être fait facilement par le chef du poste de police, mais ils n’ont pas été placés dans le camp de travail pendant leur détention. Cela nous a indiqué que la directrice et la police planifiaient soigneusement leur condamnation à la prison, ce qui aurait impliqué davantage de parties, comme le parquet et le tribunal.
La police, les parquets et les tribunaux sont tous contrôlés par le Bureau 610 et la Commission des affaires politiques et juridiques. Ils n’ont aucune conscience, aucun sens de la justice ni principe, ils ne respectent pas la loi et sont devenus des outils du PCC (Parti communiste chinois). Cela était particulièrement vrai vers 2004, lorsque la persécution était extrêmement sévère. Par exemple, en juillet et août 2003, la police locale, le parquet et le tribunal se sont concertés pour condamner illégalement à la prison cinq pratiquants de Falun Dafa en une seule fois, à 13, 11, 11, 5 et 3 ans.
La directrice voulait faire condamner le couple afin d’établir son autorité, de montrer son pouvoir et d’intimider les autres. Mais, finalement, elle a eu peur et n’a pas osé mettre son plan à exécution. Elle a vu la droiture des pratiquants de Falun Dafa et le pouvoir de nos efforts concertés. Plus tard, elle a dit à Anguo qu’elle n’en pouvait plus. Finalement, elle a renoncé à mettre le couple en prison ou dans un camp de travail et les a laissés retourner travailler.
Nous sommes allés voir le couple après leur retour à la maison. Anguo nous a raconté que la directrice lui avait dit : « Nous acceptons tout ce que vous demandez. Vous pouvez, tous les deux, retourner au travail immédiatement. Tout ce que j’ai besoin que vous fassiez, c’est de régler cette affaire. N’affichez ni ne distribuez plus rien à ce sujet. Je n’en peux plus. Tous mes parents et amis n’arrêtent pas d’appeler et de poser des questions à ce sujet. » J’ai demandé à Anguo ce qu’il en était des 2000 yuans que l’hôpital lui devait et il a répondu que la directrice avait déjà accepté de les lui donner.
Grâce à cet incident, nous avons vraiment réalisé l’importance d’une action de sauvetage rapide et de la dénonciation des crimes commis. Anguo et Bingli ont pu reprendre le travail immédiatement. Cela fait maintenant presque deux décennies, et ils n’ont pas rencontré d’autres problèmes au travail en raison de leur pratique du Falun Dafa.
Pourquoi le sauvetage a-t-il réussi ?
1. Nous n’avions pas eu peur et nous nous sommes uniquement concentrés sur le sauvetage des pratiquants. Nous avons clarifié la vérité auprès de la population locale et nous avons empêché la directrice de commettre d’autres crimes.
2. Nous avons fait ce que nous devions faire en temps voulu, nous avions un objectif clair et nous nous sommes assurés que ce que nous faisions aurait un fort impact. Nous avons su prévoir pour ne pas donner aux persécuteurs le temps de prendre des mesures pour entraver nos efforts.
3. Nous avons trouvé la famille de la directrice dès que possible et leur avons écrit pour clarifier la vérité. Cela a augmenté la pression sur eux dans l’ensemble et a eu un effet dissuasif, contribuant à convaincre la directrice que la libération du couple était la meilleure solution. Cela a aussi empêché les membres de sa famille de commettre des crimes contre Dafa.
C’était en 2004, lorsque la persécution du PCC était la plus sévère. Ce sauvetage réussi était le résultat de l’aide du Maître et une manifestation du pouvoir extraordinaire de Dafa.
Au cours de ce processus, le Maître nous a constamment protégés et éclairés, nous donnant une forte pensée droite, du courage et de la sagesse. En même temps, avec l’aide du Maître, les documents que nous avons affichés et distribués ont reçu des pouvoirs magnifiques et ont joué un rôle énorme. Les malfaiteurs ont paniqué, dépassés par nos efforts, et ils ont finalement dû abandonner et libérer le couple.
Traduit de l’anglais
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