(Minghui.org) Dans le cadre de la Journée des droits de l’homme du 10 décembre 2022, les pratiquants de Falun Gong de 38 pays ont remis à leurs gouvernements respectifs une liste actualisée des responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong en Chine, les exhortant à sanctionner ces individus pour avoir persécuté le Falun Gong et demandant instamment que les personnes dont les noms figurent sur la liste soient interdites d’entrée dans ces pays et que leurs avoirs soient gelés. Ces pays sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, 22 pays de l’Union européenne et 11 autres pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique.
Parmi les responsables de la persécution répertoriés se trouvait Zhu Shouke, directeur du Bureau de gestion des prisons du ministère de la Sécurité publique.
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Informations sur le responsable de la persécution
Nom complet du responsable : Zhu (nom de famille) Shouke (prénom) (朱守科)
Sexe : Masculin
Pays : Chine
Date de naissance : Juillet 1969
Lieu de naissance : Ville de Baiyin, province du Gansu
Titre ou fonction :
De 2016 à aujourd’hui : Directeur du Bureau de gestion des prisons du ministère de la Sécurité publique
2015 : Secrétaire adjoint du Comité du Parti du Bureau de la sécurité publique de la province du Gansu
2013 : Secrétaire du Comité du Parti du Bureau de la sécurité publique de la province du Gansu
2014 – 2016 : Directeur adjoint du Bureau de la sécurité publique de la province du Gansu
2013 – 2016 : Directeur du Bureau de la sécurité publique de la ville de Lanzhou
Principaux crimes
Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, le Bureau de la sécurité publique est devenu l’instrument de l’appareil d’État responsable de la répression. D’innombrables pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et détenus dans des centres de détention à tous les niveaux du système de sécurité publique chinois, simplement pour avoir défendu leur croyance.
Conformément aux directives secrètes de l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, de « tuer [les pratiquants de Falun Gong] sans pitié » ainsi que de « traiter la mort par torture [des pratiquants] comme un suicide », les centres de détention ont eu le champ libre pour utiliser diverses méthodes de torture brutales sur les pratiquants qui refusent de renoncer à leur foi. Ces méthodes cruelles entraînent souvent des blessures de longue durée, voire permanentes, conduisant à l’invalidité ou à la mort.
Lorsque Zhu Shouke était directeur du Bureau de gestion des prisons du ministère de la Sécurité publique, il a personnellement conçu et dirigé la persécution des pratiquants de Falun Gong au sein des centres de détention dans toute la Chine.
À titre d’exemple des mauvais traitements ordonnés par Zhu : Wang Fengming, le directeur du centre de détention de Baisheng dans la province du Jilin, et Wei Ping, le directeur adjoint, ont fait battre les pratiquants de Falun Gong du centre de détention, les ont drogués, les ont plongés dans l’eau froide et les ont forcés à effectuer des travaux non rémunérés. Tout en exécutant ces ordres, l’un des gardiens a déclaré : « La mort des pratiquants de Falun Gong n’est pas une grosse affaire. »
Selon les statistiques disponibles, depuis janvier 2017, au moins 37 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort dans des centres de détention. Bon nombre d’entre eux ont subi de graves blessures ou une invalidité, et certains ont été victimes de prélèvement d’organes.
En tant que haut responsable du système de gestion des prisons du Bureau de la sécurité publique, Zhu Shouke porte une responsabilité directe pour ces violations flagrantes des droits de l’homme.
Cas de persécution à mort
Cas 1 : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture »
Mme Ji Yunzhi, pratiquante de Falun Gong de 66 ans, a été arrêtée chez elle le 1er février 2022. Les agents l’ont emmenée à l’hôpital Balin Zuoqi no 2 et forcée à subir un examen médical.
Pendant l’examen, Mme Ji a commencé à avoir des convulsions. Elle n’était plus capable de se tenir debout ni de parler, et elle n’arrêtait pas de vomir. Malgré cette situation, elle a été emmenée au centre de détention et y a été détenue arbitrairement.
Afin de protester contre son arrestation, Mme Ji a entamé une grève de la faim. En représailles, elle a été battue et torturée par Gao Yonggang, directeur du centre de détention, Tian Zhijun, un médecin légiste, ainsi que par plusieurs policiers et détenus. Les violences physiques ont laissé Mme Ji dans un état critique.
Le 21 mars, la famille de Mme Ji a été informée de son décès. Les membres de sa famille ont demandé à entrer dans sa chambre d’hôpital pour la voir une dernière fois, mais le Bureau de la sécurité publique les en a empêchés. De l’extérieur de la chambre, sa famille a pu voir que la trachée de Mme Ji avait été ouverte et qu’elle avait du sang sur le visage et les épaules.
Lorsque la famille est venue lui rendre visite, de nombreux policiers étaient postés dans le couloir de l’hôpital. Ils ont expulsé la famille de cet étage de l’hôpital et fermé l’ascenseur de l’hôpital afin que personne ne puisse accéder à l’étage où se trouvait Mme Ji.
Au matin du 8 avril, sans le consentement préalable de sa famille, les autorités ont incinéré le corps de Mme Ji.
Avant de mourir, Mme Ji a déclaré aux personnes présentes dans sa cellule : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture. »
Cas 2 : Mme Kang Aifen persécutée à mort cinq mois après sa dernière arrestation
Mme Kang Aifen, de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a été arrêtée chez elle le 17 juin 2021 et emmenée au centre de détention de la ville de Jiamusi. Durant sa détention, elle a développé une grave maladie cardiaque ainsi qu’un œdème systémique. Elle était incapable de se tenir debout ou de marcher, éprouvait des difficultés à respirer et sa vision s’est détériorée au point qu’elle est devenue presque complètement aveugle.
Le 17 août, au seuil de la mort, Mme Kang a été libérée et placée en résidence surveillée. Elle est décédée trois mois plus tard, le 18 novembre 2021. Elle avait 64 ans.
Une photo des jambes enflées de Mme Kang
Cas 3 : Mme Shi Mengqiao meurt en détention après avoir été opérée contre son gré d’une prétendue tumeur au cerveau
Mme Shi Mengqiao, de la ville de Jinhua, province du Zhejiang, a été arrêtée en février 2020 et condamnée à 18 mois de prison ainsi qu’à une amende de 20 000 yuans.
À la fin du mois de mars 2021, le centre de détention de la ville de Yongkang a annoncé à la famille de Mme Shi qu’elle avait à présent une tumeur au cerveau et qu’elle ne serait pas envoyée en prison. Le centre de détention a fait opérer Mme Shi sans le consentement de sa famille et l’a placée dans une unité de soins intensifs.
Après l’opération, Mme Shi n’a jamais repris connaissance et est décédée le 6 juin 2021. Le centre de détention a envoyé son corps au funérarium la nuit même.
Cas 4 : M. Guo Baojun meurt en détention après près d’un an et demi de captivité
M. Guo Baojun a été arrêté le 10 novembre 2019 et détenu dans le centre de détention no 3 de la ville de Zhengzhou. Durant plus d’un an, sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite.
Le 3 décembre 2020, le centre de détention a appelé le fils de M. Guo pour l’informer que son père avait été emmené à l’hôpital no 2 de la ville de Zhengzhou et qu’il se trouvait dans un état critique. Lorsque sa famille est venue lui rendre visite, elle a vu que M. Guo était anormalement maigre, et que ses paupières étaient gonflées. Un tube avait été inséré dans son nez, jusque dans son estomac, tandis qu’une aiguille d’intraveineuse était insérée dans son bras, un bras couvert de larges plaques violettes et criblé de trous d’aiguille visibles. Il avait une sonde urinaire, et ses pieds étaient entravés par de lourdes chaînes.
Le 14 mars 2021, le centre de détention a informé, par SMS, la famille de M. Guo qu’il était décédé. La famille a demandé à voir son corps, mais le centre de détention a refusé.
Cas 5 : M. Yu Yongman meurt dans le centre de détention
M. Yu Yongman a été arrêté le 15 novembre 2019 et détenu dans le centre de détention de la ville de Liaoyang. Il est décédé en détention le 23 février 2020. Il avait 65 ans.
Le centre de détention a affirmé que son décès était attribuable à une « maladie soudaine ». Cependant, le médecin légiste a constaté que M. Yu avait une côte fracturée et une cicatrice de lacération dans les poumons. Les membres de sa famille soupçonnent qu’il a été battu à mort dans le centre de détention.
Cas 6 : M. He Lifang meurt en détention à l’âge de 45 ans, sa famille soupçonne des violences psychiatriques et des prélèvements d’organes
M. He Lifang a été arrêté en mai 2019 et est décédé le 2 juillet alors qu’il était incarcéré dans le centre de détention de Pudong, province du Shandong. Il avait 45 ans.
La famille de M. He a vu que son corps portait des points de suture sur la poitrine et des marques d’incision sur le dos. Son visage exprimait la douleur, sa bouche était ouverte et il y avait des taches de sang dans son nez et sa bouche. Du sang s’écoulait de ses gencives et son corps était couvert de blessures ; il avait des bleus sombres sur les jambes et les bras, ainsi que des trous d’aiguille et une cloque de brûlure sur le cou.
La police a d’abord affirmé que les blessures de M. He avaient été causées par une autopsie, mais la famille a soupçonné que M. He avait probablement eu ses organes prélevés alors qu’il était encore vivant ou peu après sa mort.
Cas 7 : M. Yang Yuyong torturé à mort dans un centre de détention
M. Yang Yuyong et son épouse, tous deux originaires de Tianjin, ont été arrêtés le 7 décembre 2016 et détenus dans le centre de détention du district de Wuqing. M. Yang a été torturé à mort le 11 juillet 2017.
Selon une personne bien informée, M. Yang a été brutalement maltraité dans le centre de détention. Le gardien Liu Jiangang a giflé M. Yang, puis a demandé à treize détenus de le battre tous en même temps jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Ils l’ont également agressé sexuellement, en lui pinçant les parties génitales et en lui mordant les mamelons.
Vers 18 heures le 11 juillet, la famille de M. Yang a été informée qu’il se trouvait dans un état critique. Lorsqu’ils sont arrivés à l’hôpital de médecine chinoise de Wuqing, ils ont vu des policiers partout. Lorsque sa famille l’a approché, M. Yang ne respirait plus, et son corps était couvert de bleus.
Selon le médecin, les organes de M. Yang étaient défaillants lorsqu’il a été emmené à l’hôpital à 15 h 40. Les infirmières ont également déclaré qu’il était mourant à son arrivée.
Cas de torture
Cas 1 : Mme Li Dongmei torturée en détention, privée de sommeil durant six nuits
L’après-midi du 18 juillet 2019, Mme Li Dongmei et Mme Geng Shulan, de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei, ont été arrêtées alors qu’elles parlaient du Falun Gong à des gens.
Le 20 juillet, Mme Li et Mme Geng ont été emmenées dans le centre de détention no 2 de Shijiazhuang. Mme Li a crié « Falun Dafa est bon [Falun Dafa Hao] ! » en guise de protestation, et les gardiens ont demandé à six détenues de la battre. Le corps de Mme Li était couvert d’ecchymoses, son visage et son nez saignaient.
Cette nuit-là, les gardiens ont privé Mme Li de sommeil. Ils ont demandé à huit détenues de se relayer pour la surveiller durant la nuit. Incapable de fermer les yeux, Mme Li souffrait énormément et se trouvait au bord de l’effondrement et de la folie. La torture a duré six jours. Durant cette période, Mme Li n’a mangé que trois brioches à la vapeur.
Les deuxième et troisième jours de sa détention, les gardiens ont demandé à six détenues de menotter Mme Li durant un long moment.
Durant sa détention, Mme Li a refusé de porter l’uniforme de détenue afin de protester contre sa détention arbitraire. Elle a insisté pour porter plutôt ses propres vêtements. Les gardiens l’ont humiliée en lui interdisant de porter son pantalon, l’obligeant à ne porter que ses sous-vêtements.
Lorsque les gardiens ont laissé les prisonniers sortir pour de courts exercices, Mme Li a refusé de les suivre. Les gardiens l’ont traînée dehors sur le sol alors qu’elle se trouvait en sous-vêtements, lui infligeant des blessures sur tout le corps.
Vers le 27 juillet, les gardiens ont faussement accusé Mme Li d’avoir des poux dans les cheveux. Ils ont utilisé cette excuse pour lui couper les cheveux très courts et lui pulvériser des médicaments sur la tête. Un détenu a utilisé un boyau dirigé vers la tête de Mme Li pour la tremper d’eau froide, l’étouffant presque. Les détenues ont également trempé son pantalon dans l’eau sale du sol des toilettes et lui ont enfoncé le pantalon mouillé dans la bouche.
Cas 2 : Mme Luo Mingchun condamnée à quatre ans de prison, a subi des tortures en étant suspendue dans un centre de détention
En août 2019, Mme Luo Mingchun, de la ville de Xichang, province du Sichuan, a été arrêtée et son domicile a été perquisitionné sans mandat. Elle a été placée en détention dans le centre de détention de la ville de Xichang, où elle a été menottée à la grille et suspendue par les poignets, ses orteils touchant à peine le sol. La quasi-totalité du poids de son corps reposait sur ses poignets qui, au bout d’un moment, sont devenus noirs, et tout son corps se trouvait à l’agonie. Elle éprouvait des difficultés à respirer.
Les gardiens l’ont maintenue suspendue durant toute une matinée. Elle a souffert d’ecchymoses et de blessures dans la chair au contact des menottes. Le centre de détention utilise également cette torture d’être « suspendu » sur d’autres détenus.
Illustration de torture : Suspendu par les poignets
Cas 3 : Mme Huang Zuoping souffre de troubles mentaux
Mme Huang Zuoping, 68 ans, habitante de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a été arrêtée en novembre 2021. Après avoir passé dix mois dans le centre de détention no 1 de la ville de Nanchang, elle a souffert d’une dépression, puis a été libérée.
Traduit de l’anglais
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