(Minghui.org) Mme Zhang Chuanwen s’est vu refuser toute forme de visite familiale depuis son admission en prison, fin juillet 2023, pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Ses deux sœurs se sont rendues à la prison fin octobre 2023 et ont finalement été autorisées à la rencontrer virtuellement après avoir condamné les gardiennes de violation de la loi pénitentiaire en révoquant le droit de leur sœur aux visites familiales.

Mme Zhang, une habitante du district de Qingyuan, province du Liaoning, âgée de 55 ans, a été arrêtée le 4 décembre 2022 et condamnée secrètement à une peine de trois ans et demi le 24 mars 2023. Elle a été admise à la prison de Dabei à Shenyang (la capitale de la province) le 26 juillet 2023.

Fin septembre 2023, les sœurs de Mme Zhang ont contacté la prison et ont demandé à lui rendre visite. La prison a toutefois rejeté leur demande, sous prétexte que Mme Zhang n’avait pas renoncé au Falun Gong.

Les sœurs de Mme Zhang se sont rendues à la prison fin octobre et ont à nouveau demandé à la voir. La gardienne de la réception leur a dit que Mme Zhang était détenue dans le deuxième quartier, puis elle a appelé le quartier. Deux gardiennes d’une trentaine d’années sont arrivées trente minutes plus tard et ont affirmé être les directrices du deuxième quartier. Elles ont répété qu’elles avaient refusé les visites familiales de Mme Zhang parce qu’elle refusait de renoncer au Falun Gong. Elles ont cité une politique interne selon laquelle les pratiquants de Falun Gong doivent renoncer à leur croyance avant d’être autorisés à recevoir une visite de leur famille.

Les sœurs de Mme Zhang ont réfuté leur explication et ont déclaré que, selon le droit pénitentiaire, tous les prisonniers ont le droit de recevoir des visites de leur famille, qu’ils renoncent ou non au Falun Gong. « Nous devons rendre visite à notre sœur aujourd’hui. Vous violez la loi en refusant cette visite. Si vous n’approuvez pas notre visite, nous porterons l’affaire devant le directeur de la prison et le procureur en résidence à la prison », ont-elles déclaré.

Face à leur demande appuyée, les gardiennes les ont mises en contact avec Mme Zhang lors d’un appel vidéo. Lorsque les sœurs ont demandé à Mme Zhang si elle avait été torturée, la gardienne qui se tenait à côté d’elle lui a dit d’un ton menaçant : « Dis-leur, quelqu’un t’a t’il torturée ? »

Mme Zhang s’est mise à pleurer et a dit : « Sœurs, s’il vous plaît, ne posez pas de questions sur la torture ». D’après l’expression de son visage et sa voix tremblante, ses sœurs ont compris qu’elle subissait une énorme pression dans la prison. L’appel a été coupé au bout de vingt minutes.

Avant la dernière condamnation de Mme Zhang, elle avait déjà purgé deux peines de camp de travail et une peine de prison pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong.

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Traduit de l’anglais