(Minghui.org) En raison de sa mauvaise santé, mon beau-père vit avec nous depuis plus de dix ans. Au cours de ces dix dernières années, j’ai considéré les difficultés liées à sa prise en charge comme autant d’occasions de m’élever selon les principes du Falun Dafa.
Lorsque mon beau-père a emménagé, il s’est comporté comme si la maison lui appartenait et a établi des règles que nous devions suivre. Il s’en prenait souvent à nous. Il n’aimait pas nos bols et insistait pour que nous lui en achetions un qui lui plaise. Lorsque mon mari a éteint la couverture électrique pour sa sécurité (en raison d’informations selon lesquelles certaines couvertures électriques prenaient feu), il a prétendu que nous ne cherchions qu’à économiser sur notre facture d’électricité. Nous lui avons acheté un nouveau lit et il a mis en doute sa qualité et sa durabilité.
Lorsque mon mari perdait patience avec lui, je me rappelais que je pratiquais le Falun Dafa et que tout ce qui arrivait était une occasion de m’élever.
Le Maître a dit :
« […] on doit toujours garder un cœur de compassion, un état d’esprit serein et paisible. Quand vous rencontrerez tout à coup un problème, vous pourrez le régler correctement. Généralement, si vous avez toujours le cœur plein de bonté et de compassion, lorsqu’une difficulté surgit brusquement, vous aurez de la marge pour l’amortir et y réfléchir. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Cependant, après mon départ à la retraite en 2017, la situation s’est aggravée. Je passais plus de temps à la maison avec mon beau-père, ce qui me soumettait à davantage de tests.
Il souillait souvent la cuvette des toilettes et crachait de la nourriture sur la table et même sur les murs. Compte tenu de son âge, je tolérais son comportement et je nettoyais derrière lui. Cependant, je ne pouvais pas tolérer qu’il crache toujours dans l’évier sans le nettoyer. Je lui ai dit gentiment : « Veux-tu bien cracher dans un mouchoir en papier et le jeter ensuite dans la poubelle, ou bien évacuer ton crachat dans l’évier ? » Il était d’accord, mais il continuait à faire la même chose. Deux mois plus tard, je le lui ai rappelé. Il a dit d’accord, mais n’a toujours pas changé. Deux mois plus tard, lorsque j’ai essayé de le lui rappeler à nouveau, il s’est indigné. Je ne comprenais pas pourquoi il s’était mis en colère. Je n’ai rien dit, mais je ne pouvais pas laisser tomber.
J’ai essayé de regarder à l’intérieur : je suis une pratiquante et je devrais traiter tout le monde correctement ; est-ce que je ne l’aime pas ? Cette question m’a tracassée pendant des années.
Un jour, je suis retournée chez ma mère et j’ai parlé à une compagne de cultivation. Elle m’a demandé : « Si ta mère faisait la même chose que ton beau-père, cela te dérangerait-il autant ? » J’ai répondu que non.
En fait, ma mère est incontinente depuis des années et cela ne me dérange pas de m’occuper d’elle. La compagne de cultivation m’a dit : « Tu vois, c’est ça le problème, tu n’as jamais considéré ton beau-père comme ton propre parent. » J’étais tout à fait d’accord. En fait, je ne l’ai pas traité comme si c’était mon père biologique, je l’ai blâmé et sincèrement méprisé. J’ai réalisé que j’étais égoïste. Comment puis-je m’élever si je n’élimine pas cela ? Si mon beau-père était un test pour m’aider à éliminer mon égoïsme sur mon chemin de cultivation, comment devrais-je me comporter ?
Avec cette prise de conscience, je me suis sentie soudain détendue et restaurée.
Traduit de l’anglais
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