(Minghui.org) J’ai vécu et travaillé à Pékin pendant plusieurs années. J’aimerais vous raconter mon expérience de parler du Falun Dafa et de la persécution à des gens lorsque je vivais là-bas. Je tiens également à remercier Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) de m’avoir protégée pendant cette période.
Utiliser des billets de banque portant des messages sur le Falun Dafa
Des gens de toute la Chine visitent Pékin, c’est pourquoi les pratiquants de Dafa utilisent toujours des billets de banque portant des messages sur le Falun Dafa et la persécution pour sensibiliser l’opinion publique. Cependant, les billets de banque que nous avions étaient sales et froissés. J’ai suggéré à d’autres pratiquantes de les échanger contre des billets plus récents et j’ai rapidement trouvé un moyen de le faire. Je sais que cela a été arrangé par le Maître.
J’échangeais 10 000 à 100 000 yuans de billets de banque à la fois en coupures de un, cinq, dix ou vingt yuans. J’étais toujours heureuse de le faire même si les billets étaient assez lourds à porter.
Comme nous ne pouvions pas utiliser autant d’argent pour nos dépenses quotidiennes, j’ai suggéré que les pratiquants échangent plutôt les billets avec des propriétaires d’entreprises. Lorsque nous sommes allés au marché pour échanger des billets avec les commerçants, certains n’osaient pas les prendre. Je leur disais alors que leurs affaires allaient prospérer s’ils utilisaient ces billets. Peu à peu, les gens se sont rendu compte que les échoppes qui recevaient nos billets se portaient très bien, et de plus en plus d’échoppes ont commencé à échanger des billets avec nous. Certains propriétaires d’échoppes voulaient surtout échanger de l’argent avant le Nouvel An chinois, car ils voulaient donner ces billets à leurs enfants en guise de cadeaux de fête.
Parfois, j’avais un peu peur en échangeant les billets. Une fois, une pratiquante et moi avons échangé des billets avec le propriétaire d’une échoppe. Après avoir compté les billets, le propriétaire de l’échoppe a crié aux autres : « Qui veut de l’argent du Falun Dafa ? » J’ai eu tellement peur que j’ai rapidement émis la pensée droite. Une autre fois, j’ai eu peur et je suis partie précipitamment. En rentrant chez moi, j’ai réalisé qu’il me manquait 200 yuans.
Peu à peu, les gens me disaient combien d’argent ils voulaient échanger lorsqu’ils me voyaient. Ils ne comptaient même plus l’argent que je leur donnais, disant que les pratiquants de Falun Dafa sont toujours honnêtes.
Écrire « Falun Dafa est bon » sur les poteaux téléphoniques
Il y a eu une période où j’ai perdu contact avec les pratiquants locaux. Je me demandais avec angoisse ce qu’il fallait faire pour sauver les gens. J’ai alors eu une idée : j’ai écrit « Falun Dafa est bon » sur des poteaux téléphoniques pour que tout le monde puisse le voir. Je le faisais lorsque je me rendais au travail, lorsque je finissais mon travail ou lorsque je faisais une pause.
Une fois, j’ai écrit sur les poteaux téléphoniques le long d’une route et j’espérais que tous les conducteurs qui attendaient les feux de circulation verraient mes messages.
Un jour, après le travail, j’écrivais sur un poteau téléphonique et je ne faisais pas attention aux gens qui m’entouraient. Lorsque j’ai fini d’écrire, j’ai vu trois hommes qui me regardaient. Ils m’ont appelée et m’ont demandé pourquoi j’avais écrit ces mots. Je leur ai parlé du Falun Dafa et deux d’entre eux se sont retirés de la Ligue de la jeunesse du Parti communiste chinois (PCC), mais l’un d’eux a refusé de le faire. Je n’ai pas eu peur parce que je voulais que tout le monde sache que le Falun Dafa est bon.
Une autre fois, alors que j’écrivais sur un poteau téléphonique, plusieurs hommes âgés sont passés et ont fait quelques commentaires. J’ai senti que je ne devais pas manquer l’occasion de les sauver et je les ai rattrapés pour leur parler du Falun Dafa. Ils ont démissionné du PCC et ont exprimé leur soutien envers Dafa.
Plus tard, j’ai pris contact avec des pratiquants et j’ai reçu des affiches imprimées. J’ai commencé à coller des affiches dans ma communauté portant la mention « Falun Dafa est bon ». Ces affiches sont restées en place pendant une quinzaine de jours.
Envoi de documents de clarification de la vérité aux pratiquants
Après avoir pris contact avec des pratiquants, certains d’entre eux m’ont dit qu’ils n’avaient pas de documents de clarification de la vérité, et je me suis donc portée volontaire pour produire ces documents ou aider à les leur livrer.
Le lendemain, lorsque je me suis rendue chez une pratiquante, j’ai été déconcertée parce que tous les bâtiments se ressemblaient et que je n’étais pas sûre de savoir lequel était le sien, puisque je n’y étais allée qu’une seule fois. J’ai demandé de l’aide au Maître. J’ai continué à marcher jusqu’à ce que je voie un bâtiment qui me semblait familier. Je suis montée jusqu’au deuxième étage et j’ai frappé à une porte que la pratiquante a ouverte ! J’étais tellement heureuse que je n’ai pas pu dire un mot. La pratiquante était également très enthousiaste lorsque je lui ai raconté ce qui s’était passé.
Par souci de sécurité, j’évitais généralement d’appeler la pratiquante lorsque j’étais sur le point de me rendre chez elle. Mais il s’est avéré que chaque fois que j’arrivais chez elle, elle venait d’arriver elle-même une minute auparavant. Son fils, qui s’inquiétait de voir autant de documents entreposés chez eux, n’était jamais à la maison lorsque je m’y rendais.
Distribution de documents de clarification de la vérité
Lorsque je ne travaillais pas, je distribuais des documents de clarification de la vérité dans ma communauté. J’empruntais toujours les escaliers et ne prenais jamais l’ascenseur. Je transpirais même en hiver. Une fois, je venais de finir de distribuer des documents dans une unité et je descendais les escaliers lorsqu’un homme a vu les documents sur sa porte. Il a dit : « Ce sont des documents sur le Falun Dafa ! Prenons-les pour les lire chez moi. » J’étais si heureuse de l’entendre.
Après avoir terminé de distribuer dans mon quartier, je suis allée dans d’autres communautés pour distribuer les documents. J’en emportais avec moi chaque fois que je sortais, afin de pouvoir les distribuer chaque fois que cela convenait.
Une fois, il faisait extrêmement chaud et je suis sortie pour distribuer des documents vers midi alors que beaucoup de gens faisaient la sieste et que les rues étaient pratiquement vides. Tout en marchant, j’ai récité « Lunyu » du Maître et j’ai senti que ce que je faisais était très sacré.
En octobre 2014, nous avons reçu un projet de calendrier contenant des informations sur Dafa. Je voulais distribuer ces calendriers, mais je n’avais aucune idée de la manière de les fabriquer. J’ai commencé à faire des recherches en ligne, mais j’avais du mal à comprendre les techniques. Puis j’ai vu par hasard un article expliquant qu’il était très facile de fabriquer des calendriers, le support peut être acheté en ligne et il suffit d’une imprimante laser pour imprimer les pages.
J’ai commencé à chercher des personnes qui vendaient le support et je n’ai trouvé qu’un seul vendeur qui semblait convenir. Le propriétaire m’a recommandé le matériel et les autres éléments dont j’avais besoin. J’ai été très reconnaissante envers ce propriétaire et j’ai également remercié le Maître pour cet arrangement.
J’ai acheté tout le matériel dont j’avais besoin pour fabriquer les calendriers. Alors que je m’inquiétais du manque d’argent pour produire les calendriers, un pratiquant m’a fait don d’un peu d’argent pour le matériel. Plus tard, un autre pratiquant s’est chargé de livrer les calendriers à d’autres personnes pendant que je les fabriquais. Les calendriers ont été distribués très rapidement.
Parler en personne du Falun Dafa aux gens
J’ai ensuite pensé à distribuer en personne les calendriers et d’autres documents d’information aux gens. Je suis sortie, portant les documents dans mon sac. J’ai vu un homme âgé dans un village et je lui ai parlé du Falun Dafa. Il a démissionné du PCC et m’a demandé d’être prudente.
La première fois que j’ai voulu sortir pour parler du Falun Dafa, j’étais si effrayée que je faisais les cent pas à la maison. J’ai finalement pris mon courage à deux mains et je suis sortie. Après avoir parcouru une courte distance, j’ai vu un homme âgé et je lui ai parlé. Il m’a dit : « La nuit dernière, j’ai rêvé que je rencontrerais une bonne chose aujourd’hui, alors je l’attends ici. »
J’ai presque pleuré en entendant cela. Je savais que c’était le Maître qui m’encourageait. L’homme a facilement accepté de se retirer du PCC et a poursuivi son chemin.
Une fois, j’ai récité l’un des poèmes de Maître à une femme. J’ai vu des larmes dans ses yeux. Elle m’a dit : « Vos yeux sont si clairs. Je crois ce que vous dites. Je vais renoncer à mon adhésion au Parti ! »
Un jour d’été, j’ai donné à des maçons des poires que j’avais achetées. Ils ont dit que j’étais très gentille. Je leur ai dit que je pratiquais le Falun Dafa. Lorsqu’ils ont entendu cela, ils ont dit que les pratiquants de Falun Dafa étaient des gens bien et que certains d’entre eux avaient renoncé au PCC.
Une autre fois, lorsque j’ai parlé du Falun Dafa à quelques ouvriers d’un chantier de construction, l’un d’eux a dit qu’il avait cherché des pratiquants de Dafa parce qu’il voulait lire le livre de Falun Dafa. Il a dit qu’il avait démissionné du PCC et qu’il avait même dit à d’autres personnes de démissionner du Parti également. Il est dommage que je ne l’aie pas rencontré à nouveau. J’espère qu’il a réussi à se procurer un livre de Falun Dafa et qu’il a commencé à cultiver.
Une fois, j’ai pris un taxi pour livrer des documents au domicile d’un collègue pratiquant. J’étais un peu inquiète à l’idée de parler du Falun Dafa au chauffeur parce que j’avais beaucoup de documents dans mon sac. Cependant, j’ai décidé que je ne devais manquer personne et je lui ai parlé du Falun Dafa. Alors que nous arrivions à destination, il a accepté de renoncer au Parti. Il m’a serré la main et m’a remerciée de l’avoir aidé à comprendre le Falun Dafa. Il voulait même ne pas me faire payer les frais de taxi, mais il a accepté l’argent après avoir insisté pour le payer.
De nombreux miracles se sont produits lorsque j’étais à Pékin. Par exemple, il commençait à pleuvoir quand je montais dans le bus et s’arrêtait dès que j’en descendais. Parfois, la pluie se mettait à tomber juste au moment où je rentrais chez moi. J’aurais été trempée si j’étais rentrée deux minutes plus tard.
Pendant ces années à Pékin, j’ai progressivement mûri sous la protection du Maître. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître et je ne peux qu’être plus diligente dans ma cultivation afin de remercier le Maître de son salut.
Traduit de l’anglais
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