Une enseignante du Gansu harcelée et sommée de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong

(Minghui.org) Une femme de la ville de Tianshui, dans la province du Gansu, a été harcelée à plusieurs reprises au cours des derniers mois en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M^me Wang Caifeng, enseignante, a reçu un appel de membres du personnel de la communauté de Daqiao dans la matinée du 8 novembre 2023, qui lui ont demandé de se présenter à leur bureau l’après-midi même. Elle n’a pas accédé à la demande. À midi, les responsables de son école lui ont dit qu’ils avaient reçu un appel des supérieurs et qu’ils avaient reçu l’ordre de l’emmener au bureau de la communauté de Daqiao l’après-midi même.

Après l’arrivée de M^me Wang au bureau de la communauté, les employés l’ont prise en photo et lui ont demandé des informations personnelles. Peu après, le secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Maiji, un organisme extrajudiciaire chargé de superviser la persécution, a ordonné à M^me Wang de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer et a clarifié les faits concernant le Falun Gong.

Le secrétaire a refusé d’écouter et a déclaré qu’ils n’accomplissaient que des formalités. Il a proposé de rédiger la déclaration pour M^me Wang, qui n’avait plus qu’à la signer. Elle a insisté sur le fait qu’il était hors de question qu’elle signe une telle déclaration. Finalement, le secrétaire a dit qu’il lui donnerait une semaine pour y réfléchir. En cas de refus, il la remettrait à la police. On ne sait pas encore si la police a approché M^me Wang.

Avant ce dernier épisode, M^me Wang a été harcelée le 29 août 2023. Plusieurs agents du Bureau de la sécurité intérieure l’ont abordée sur son lieu de travail et lui ont demandé son téléphone portable. Comme elle n’obtempérait pas, ils l’ont suivie jusqu’à sa salle de classe et lui ont arraché le téléphone dès qu’elle l’a décroché.

Les policiers ont emmené M^me Wang au poste de police et ont fouillé son téléphone. Ils y ont trouvé des informations sur le Falun Gong et l’ont prise en photo. Elle a essayé de clarifier les faits concernant le Falun Gong et de les encourager à ne pas participer à la persécution. Ils ont refusé d’écouter et ont déclaré que tant que le régime communiste continuerait à appliquer la politique de persécution, ils ne pourraient pas l’ignorer. Elle a ensuite été libérée sous caution.

Ce n’était pas la première fois que M^me Wang était prise pour cible en raison de sa croyance. Parce qu’elle a déposé une plainte pénale en 2015 contre Jiang Zemin, l’ancien chef du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution, le bureau de l’éducation du district de Maiji a suspendu son salaire en janvier 2016 et a menacé de la licencier. Le 5 septembre 2016, elle a également été harcelée et on lui a ordonné de rédiger une déclaration dans laquelle elle renonçait au Falun Gong. Elle n’a pas obtempéré. Compte tenu de ses efforts persistants pour obtenir justice, le bureau de l’éducation lui a rendu son salaire au début du mois de décembre 2016.

Traduit de l’anglais