(Minghui.org) Mme Yang Xiaoming a été informée le 25 janvier 2023 qu’elle devait être jugée le 1er février pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Il reste à vérifier si l’audience a bien eu lieu.
Mme Yang, âgée de 54 ans, de la ville de Kunming, dans la province du Yunnan, a souffert d’une maladie des yeux depuis son enfance. Elle a dû quitter l’école après avoir terminé la sixième année. En 1984, à l’âge de 15 ans, elle a trouvé un emploi à l’université médicale de Kunming, puis elle a assumé un rôle dans la gestion logistique en 1993. Peu de temps après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong à la fin de l’année 1995, ses yeux se sont rétablis.
Après le début de la persécution, Qin Deyong, le secrétaire du Parti du département où elle travaillait, a menacé de suspendre la pension de son père et de forcer l’employeur de son mari à le licencier si elle ne renonçait pas à sa croyance.
En janvier 2000, apprenant que Mme Yang était enceinte, Qin a forcé son mari à l’emmener se faire avorter. Son mari a divorcé un mois plus tard, afin de ne pas être impliqué.
Le 29 décembre 2001, la police a arrêté Mme Yang pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong et elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés dans le camp pour femmes de la province du Yunnan. On l’a arrêtée à nouveau le 1er février 2005 et condamnée à trois années supplémentaires de travaux forcés. Après avoir été sauvagement battue et avoir subi d’autres tortures physiques, sa vue a considérablement baissé et, en 2012, elle est devenue complètement aveugle.
La dernière arrestation de Mme Yang a eu lieu le 28 mai 2022. La police a tenté de la tromper pour qu’elle ouvre la porte en prétendant être de la gestion immobilière qui venait vérifier si ses tuyaux fuyaient. Comme Mme Yang a refusé d’ouvrir la porte, les policiers sont entrés et l’ont menottée. Ils ont fait une rafle chez elle sans montrer de carte d’identité ni de papiers en règle, et lui ont confisqué ses objets de valeur et 16 000 yuans en espèces.
Les policiers ont emmené Mme Yang au poste de police de Zongshuying et l’ont interrogée dans une petite pièce. Elle a refusé de répondre aux questions, mais les a exhortés à ne pas participer à la persécution.
En l’emmenant à l’hôpital pour un examen médical, les policiers l’ont poussée par-derrière. Elle est tombée et s’est cogné l’œil gauche sur le sol, ce qui a provoqué une grave hémorragie. Les policiers lui ont également menotté les mains derrière le dos et lui ont scotché la bouche pour l’empêcher de parler.
Après que le médecin a constaté plusieurs maladies graves lors de l’examen médical, la police a ramené ensuite Mme Yang au poste de police et la détenue pour la nuit, menottée et enchaînée.
Le lendemain à midi, la police l’a emmenée malgré son état au centre de détention de la ville de Kunming. Les gardiens ayant refusé de l’admettre, les policiers lui ont mis une capuche noire sur la tête et l’ont ramenée au poste de police. Ils l’ont libérée sous caution plus tard dans l’après-midi. La police a retenu 2000 yuans de l’argent confisqué à titre de caution et a refusé de lui rendre ses autres objets de valeur.
Le tribunal du district de Xishan a fixé une audience pour le 1er février 2023. Le juge chargé du dossier est Zhu Dandan, le greffier étant Wen Xiaolan.
(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais
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