(Minghui.org) J’ai 68 ans et je suis enseignante à la retraite. En 1997, alors que ma vie semblait avoir touché le fond, j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa.

Amertume et épreuves

J’avais 3 ans lorsque le PCC (Parti communiste chinois) a lancé son mouvement politique du « Grand bond en avant ». Mes parents étaient affectés à une équipe de production qui fondait de l’acier. Mes deux frères aînés et moi passions nos journées à la maison. Tous les jours, j’étais assise par terre. Mes fesses étaient toujours froides et j’ai fini par avoir un prolapsus rectal. Je saignais abondamment chaque fois que j’allais à la selle. Ma famille était très pauvre. Nous avions à peine de quoi manger, et encore moins d’argent pour m’emmener voir un médecin.

Nous avions tellement faim que nous, les enfants, n’avions pas la force de jouer. Nous avions juste assez de force pour aller dehors et nous asseoir au soleil. Mon frère aîné avait tellement faim qu’il pleurait. Ma mère pleurait avec lui. Plus tard, on m’a envoyée dans ce qu’on appelait le « jardin d’enfants communiste ». Au moins, là-bas on donnait à manger aux enfants. Mes frères restaient dehors et nous regardaient manger. Ils voulaient que je garde un peu à manger pour eux. Comme j’étais très jeune, je ne me souciais pas d’eux. Je pleure maintenant en écrivant ces mots. J’ai vécu personnellement ce que le « grand socialisme » du PCC a fait à la Chine.

Après les trois années de famine, les villageois ont été autorisés à cultiver. Notre situation s’est légèrement améliorée, mais la production agricole était encore faible. Personne n’avait assez à manger, et beaucoup allaient ramasser des légumes sauvages. J’ai passé mon enfance et mon adolescence dans un tel environnement. Ainsi, j’étais en mauvaise santé et j’avais de nombreux problèmes de santé. Le médecin disait que je souffrais de malnutrition.

En vieillissant, ma santé a empiré. Je souffrais d’hémorroïdes et saignais terriblement chaque fois que j’allais aux toilettes. J’étais pâle. Après avoir terminé ma croissance, j’ai eu une hernie discale lombaire, et la douleur s’étendait de mes jambes à mes genoux. J’ai ensuite eu des problèmes gynécologiques après mon mariage. Je ne supportais pas le contact avec l’eau froide quel que soit le moment de l’année. J’avais également de la conjonctivite. Mes yeux étaient rouges et me démangeaient. J’ai développé des acouphènes nerveux à l’âge de 39 ans. J’avais un bourdonnement dans l’oreille gauche et j’avais du mal à dormir la nuit. Je n’avais alors qu’une trentaine d’années. Comment pouvais-je enseigner à mes élèves alors que je me sentais si mal ? J’avais des vertiges et la tête embrouillée. Les élèves ne m’écoutaient pas. Alors je les grondais ou même je les frappais.

Après les cours, je m’asseyais dans le bureau en fixant le mur d’un air absent. J’étais inquiète et je me demandais ce que je devais faire. Les autres professeurs discutaient et riaient. Je ne me mêlais jamais à eux. Je m’emportais souvent contre mon mari et mon enfant. Je me mettais en colère pour des choses insignifiantes. Parfois, j’étais tellement en colère que j’avais l’impression que j’allais exploser. Je voulais tout casser à la maison. Je voulais mourir.

Mon fils avait 11 ans. Je voulais qu’il grandisse vite pour que je puisse mourir. Mais je ne pouvais pas le laisser derrière moi, car je craignais qu’il soit maltraité par une belle-mère. La vie était si dure.

J’ai pris des médicaments chinois et occidentaux. J’ai fait des exercices de qigong. J’ai fait du jogging et des exercices de danse. Rien n’y a fait. Le médecin a dit que je faisais une dépression. Un de mes amis m’a dit que sa collègue était tellement déprimée qu’elle s’était suicidée. Si je n’avais pas commencé à pratiquer le Falun Dafa, je me serais peut-être aussi suicidée.

Le Maître me sauve d’une mer d’amertume

Je me suis mise en colère sans raison après le dîner le 22 octobre 1997. Mon mari savait que c’était un symptôme de ma maladie et a suggéré que nous allions marcher un peu.

Nous avons croisé un des collègues de mon mari. Mon mari savait qu’il pratiquait une forme de qigong, alors il lui a demandé où il allait. L’homme a répondu qu’il allait dans un immeuble pour pratiquer le qigong. Mon mari a suggéré que j’essaie. Je ne croyais pas qu’un qigong pouvait guérir mes maladies – même les médicaments et les exercices ne m’avaient pas aidé. Il a insisté pour que j’essaie, alors nous sommes allés avec son collègue dans un bureau au deuxième étage.

Il y avait plus de dix personnes, hommes et femmes de tous âges. Je connaissais certains d’entre eux. Ils nous ont chaleureusement accueillis. Une dame nous a apporté deux tapis. Quand j’ai vu combien ils étaient amicaux, je suis entrée et je me suis assise. Mon mari est rentré à la maison.

Le pratiquant assistant m’a enseigné les gestes de la main pour le cinquième exercice de Falun Dafa et a dit que j’apprenais rapidement. J’ai regardé autour de moi et j’ai vu tout le monde méditer sereinement. Je ne suis pas arrivée à m’asseoir ne serait-ce que dans la position du simple lotus, mais je me sentais très détendue et très bien. J’ai oublié tous mes soucis. Ensuite, ils ont commencé à lire les enseignements du Maître. Je n’avais pas d’exemplaire du livre Zhuan Falun, alors une dame m’a offert le sien. J’ai été très touchée. J’ai réalisé qu’il s’agissait de personnes bonnes et attentionnées. J’ai compris que le Falun Dafa devait être bon.

Je ne comprenais pas bien certaines parties du livre. Je ne croyais pas non plus aux bouddhas, aux maîtres taoïstes ou aux divinités. Mais les trois mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » ont résonné en moi.

Après avoir fini de lire à 21 h, tout le monde s’est mis à parler. Je ne les connaissais pas, alors je les ai simplement suivis hors du bâtiment. J’ai soudain réalisé que la sensation de congestion dans ma tête avait disparu. Je me sentais bien, et mon esprit était clair. Je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis plus de deux ans.

Cette nuit-là, alors que j’étais allongée, je me suis rendu compte que le bourdonnement dans mes oreilles avait disparu. J’ai dormi très profondément et ne me suis pas réveillée avant 6 h. J’avais l’esprit clair et mon corps était léger. Je n’avais jamais connu un tel bonheur !

Tous mes problèmes de santé ont disparu. Je n’ai pas pris de médicaments depuis vingt-cinq ans.

Une enseignante vraiment excellente

Le Maître a éliminé toutes mes maladies et n’a pas demandé un centime. Je n’ai aucun moyen de le rembourser. La seule chose que je puisse faire est d’être une bonne personne selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et de faire savoir aux gens combien le Falun Dafa est merveilleux. Où que je sois, que ce soit à la maison, au travail ou ailleurs, je n’entre plus en compétition avec les autres. Au contraire, je tiens compte des autres en premier.

Avant, j’avais l’esprit de compétition avec mes collègues, et ma vie était fatigante et amère. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai cessé de me battre pour mes intérêts personnels. Je suis devenue prévenante envers les autres. Je suis heureuse tous les jours. J’ai été félicitée par mes supérieurs, mes collègues et mes élèves. Ils ne m’ont pas ostracisée, malgré la persécution du PCC. J’ai reçu le titre de « meilleure enseignante » ainsi qu’une prime. Mes élèves m’ont attribué la note la plus élevée. J’ai obtenu ces résultats parce que je pratique le Falun Dafa et que je me conforme aux principes du Falun Dafa.

Chaque professeur enseigne habituellement à trois classes. Mais le chef d’établissement me demandait parfois d’enseigner à quatre classes. Que je sois leur professeur principal ou non, j’étais responsable envers les élèves et leurs familles. J’étais stricte avec les élèves, mais j’étais gentille et juste. Je leur ai enseigné comment être de bonnes personnes en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa. Je leur rappelais d’écouter leurs parents et de participer aux tâches ménagères. Je leur disais de devenir des membres utiles à leur famille et à la société.

Aider d’autres enseignants

Une année, un homme dont le nom de famille était Zhang était le directeur. Ce n’était pas une mauvaise personne, mais il n’était pas très compétent en matière de management. Il menait les élèves par la coercition, l’ironie et le sarcasme. Les élèves ne le respectaient pas. Il y avait trois élèves délégués dans sa classe qui étaient intelligents mais très vilains. Il s’agissait de deux garçons et d’une fille.

Ces trois élèves amenaient les autres élèves à s’opposer à M. Zhang dans presque tous les domaines. La classe était indisciplinée. Les élèves arrivaient en retard et ne faisaient pas leurs devoirs ou leur travail en classe. Ils parlaient en classe pendant que M. Zhang faisait cours. À l’occasion d’une réunion avec des élèves, il s’est mis en colère contre ces élèves, qui ont baissé la tête et ils riaient entre eux. Ils faisaient tout ce qu’ils voulaient. Zhang ne pouvait rien y faire.

Les autres enseignants n’étaient pas contents et se plaignaient dans le dos de M. Zhang. Mais aucun enseignant ne voulait résoudre le problème. Ils se contentaient de rentrer chez eux après leurs cours. Je m’inquiétais pour les élèves. Cette situation ne pouvait pas durer, car les élèves allaient avoir de mauvaises notes et leur mauvais caractère allait s’amplifier. Que devais-je faire ? J’ai pensé : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa, et le Maître nous demande d’être de bonnes personnes. Je dois être responsable envers l’école, les familles des élèves et les élèves. Je dois aider Zhang et les élèves. »

Je ne pouvais pas dire directement à M. Zhang ce qu’il devait faire, car cela aurait blessé son amour propre. Je devais commencer par les élèves. J’ai passé du temps à parler aux élèves en classe : « En tant que mère, je pense que tous les parents veulent donner ce qu’il y a de meilleur à leurs enfants. Vos parents travaillent dur pour vous soutenir dans vos études et veulent que vous ayez un bon avenir. En tant qu’enfants, vous devriez leur être reconnaissants de travailler si dur afin de vous élever et de vous instruire, de manière si désintéressée. La meilleure façon d’exprimer votre reconnaissance à vos parents est d’être de bons élèves, d’obtenir de bonnes notes et d’avoir un bon caractère moral, et de devenir indépendants quand vous serez grands. Nous étudions pour nous-mêmes. Donc, si vous n’êtes pas satisfaits d’un(e) professeur en particulier et que vous allez à son encontre en n’étudiant pas sérieusement, c’est vous qui serez perdants et vos parents en auront le cœur brisé. Chaque professeur a ses propres mérites et ses défauts. Nous devrions bien nous comporter et étudier dur pour rembourser nos parents. Alors vos parents seront très contents de vous. »

Les élèves ont écouté en silence. Certains ont hoché la tête. Certains ont baissé la tête pour montrer qu’ils étaient gênés. Certains m’ont regardé avec bonté. Ils pouvaient sentir que je voulais ce qu’il y a de meilleur pour eux. Lorsque j’ai quitté la classe, la salle était encore silencieuse.

Auparavant, lorsque certains enseignants quittaient la classe sous le coup de la colère, et les élèves éclataient de rire. Cette fois, ils avaient dû être émus. J’ai également ressenti la puissance de la compassion que j’avais acquise grâce au Falun Dafa. Nous avons établi une bonne relation, et ils me saluaient chaque fois qu’ils me voyaient.

Plus tard, j’ai parlé séparément aux trois élèves délégués et je les ai encouragés.

Les élèves ont beaucoup changé. Ils se sont mieux comportés et leurs notes se sont améliorées. L’environnement de la classe a beaucoup changé. Ils m’étaient très reconnaissants. Le jour du Nouvel An chinois, ils m’ont rendu visite en groupes. Même après être partis au lycée, ils venaient encore me parler. L’un des élèves délégués m’a envoyé une photo après avoir été admis dans une prestigieuse université. Encore aujourd’hui, certains d’entre eux m’appellent à l’occasion du Nouvel An chinois et de la Journée des enseignants.

Aider des collègues à progresser

J’aidais les autres enseignants quand ils me le demandaient. Donner des cours de qualité était une condition requise pour obtenir une promotion dans l’enseignement donc ils demandaient à ce que leurs cours soient évalués.

Un jour, une jeune enseignante, Xiao Xu, est venue me voir pendant que je préparais mes cours et m’a dit : « Professeur Li, je veux me présenter à l’évaluation. Pouvez-vous m’aider ? »

J’ai ressenti un poids supplémentaire sur les épaules car je savais que cela prenait beaucoup de temps. J’avais déjà une lourde charge de travail. Mais je savais que le Maître veut que chaque disciple de Dafa devienne une personne désintéressée qui pense aux autres en premier, alors j’ai accepté.

Je lui ai montré comment rédiger les préparations de séquences d’enseignement et l’ai aidée à les relire. Elle s’est entraînée, a donné ce cours à deux reprises, et je lui ai prodigué des conseils. Après deux essais elle y arrivait bien. Un jour, Xiao Xu est revenue me voir et m’a dit : « Professeur Li, ma classe va être évaluée demain. Je serai la dernière de la session du matin. Je dois emmener tous mes élèves avec moi. Ce n’est pas prudent pour eux de traverser la route si je suis la seule enseignante avec eux. Lorsque nous arriverons sur le lieu de l’événement, je devrai trouver la salle et faire asseoir les élèves. Je ne sais pas si je vais y arriver. Pouvez-vous m’aider à m’occuper de mes élèves ? Je serai devant et vous à l’arrière. C’est d’accord ? » J’ai accepté. Elle était très heureuse et m’a serrée dans ses bras en disant : « Merci beaucoup ! Je savais que vous seriez la seule à vouloir m’aider ! »

Cela ne semblait pas être grand-chose, mais j’ai dû faire quelques sacrifices. La plupart des enseignants de mon école sont des mères qui doivent également s’occuper de leur propre famille. Le règlement de l’école veut que les enseignants puissent partir une demi-heure plus tôt pour le déjeuner s’ils n’avaient pas cours la dernière heure de la matinée. Tout le monde se dépêchait donc de rentrer chez soi. Qui serait prêt à s’occuper des autres ? Je devais rentrer tôt à la maison pour préparer le repas afin que mon fils puisse déjeuner dès qu’il rentrait et ait plus de temps pour faire la sieste. Lorsque j’ai accepté d’aider Xiao Xu, j’ai dû consacrer du temps et des efforts pour l’aider. Plus tard, un collègue m’a dit : « Les enseignants disent tous que tu es la personne la plus honnête et que tu aides les autres de tout ton cœur. »

Merci, Maître ! Grâce à vos enseignements et à vos conseils, je suis devenue une personne attentionnée qui apporte des contributions positives à la société. Je continuerai à faire de mon mieux pour me cultiver selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance afin de valider Dafa et de faire du monde un meilleur endroit où vivre.

Traduit de l’anglais